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Douvaine teste avec succès la gestion électronique de documents
Depuis le mois d'avril, le projet de gestion électronique de documents (GED) de la ville de Douvaine (Haute-Savoie) est complètement opérationnel. Désormais, tous les courriers entrants de la commune, soit environ 7 000 plis par an, sont scannés et dématérialisés.
Idem pour le courrier sortant (4 000 plis par an), pour lequel la télétransmission est maintenant privilégiée. Pour ce faire Douvaine s'appuie notamment sur le logiciel de Novaxel. D'autres éditeurs sont également parties prenantes: ChamberSign pour le certificat électronique, Lex Persona pour la signature électronique et ArchivesLegalSolutions pour le coffre d'archivage numérique. C'est l'intégrateur A2e.Cdoc, un spécialiste de la gestion documentaire numérique et de la dématérialisation, qui a assuré la maîtrise d'oeuvre du projet.
L'Intérieur roule avec Point S
Le ministère de l'Intérieur vient de retenir l'enseigne Point S, spécialisée dans l'entretien automobile, pour se fournir en pneumatiques. Le contrat, conclu pour quatre ans, concerne la police nationale, la gendarmerie, la douane et la Sécurité civile, soit près de 65 000 véhicules de toutes sortes (véhicules légers motos, utilitaires).
Dématérialisation de l'acte d'achat le service public doit s'adapter
A partir du 1er janvier 2012, les acheteurs publics ne pourront plus refuser de recevoir les candidatures et les offres qui leur sont transmises par voie électronique. Collectivités et fournisseurs ne sont pas tout à fait prêts, comme ont pu le constater le 8 juin 2010 les participants à la conférence de l'Association des acheteurs des collectivités territoriales (AACT) sur le thème de la dématérialisation de l'acte d'achat. « Les entreprises ont été les premières à s'engager sur cette voie, bien avant le marché public. Aujourd'hui, l'Etat et les collectivités doivent continuer leurs efforts », analyse Valérie Marchal de la Direction des affaires juridiques (DAJ) du ministère de l'Economie. Le délai trop long du téléchargement des dossiers et la technicité de la signature électronique sont souvent évoqués comme freinant l'avancée de la dématérialisation. De plus, les formats des fichiers, comme ceux des plans d'architectes dans le secteur des travaux publics, sont des problèmes fréquemment rencontrés par les fournisseurs. L'absence d'homogénéité des plateformes régionales est également un sujet épineux: les collectivités territoriales plaident pour une coordination efficace par l'Etat. Les regrouper semble-t-il réalisable? « Si une plateforme unique ne peut être créée, il est nécessaire de mettre en place un modèle unique de plateforme », indique Valérie Marchal (DAJ).
Achats hospitaliers: première convention fournisseurs réussie pour Uni.HA
Vif succès pour la première convention nationale des fournisseurs du réseau Uni.HA, qui s'est déroulée le 26 mai 2010, avec près de 250 participants. Des fournisseurs parfois inquiets face à la puissance de feu du réseau qui fédère 54 établissements hospitaliers publics français, soit un périmètre d'achats de plus de 1,3 milliard d'euros et des économies annuelles de plus de 100 millions d'euros. « Il faut faire attention à ne pas laminer les PME », s'est ainsi exclamé Xavier Loegel, directeur commercial des Tissus Gisèle. Sur ce point, les témoignages se sont voulus rassurants. Dans la cartographie actuelle des fournisseurs du réseau Uni.HA, la majorité sont des PME. La plupart des participants ont ainsi loué les relations de partenariat qu'entretient visiblement le réseau avec ses fournisseurs. Les objectifs affichés pour les prochaines années par Uni.HA sont d'automatiser davantage les processus et procédures (informatisation, dématérialisation... ), de couvrir de nouvelles familles d'achats (gaz médicaux), mais aussi de mieux synchroniser les appels d'offres Uni.HA et ceux des adhérents. « Nos processus achats doivent être plus simples, moins coûteux, dématérialisés et juridiquement sécurisés », conclut Jean-Olivier Arnaud, directeur général du CHU de Nîmes et président d'Uni.HA.
L'Economat des armées a reçu le Prix de l'innovation logistique lors de la Semaine internationale du transport et de la logistique.
La logistique de l'Economat des armées distinguée
L'Economat des armées a été récompensé pour l'externalisation de l'approvisionnement en vivres de ses restaurants militaires. En effet, la centrale d'achats du ministère de la Défense s'est vue décerner le Prix de l'innovation logistique, dans la catégorie «Meilleure organisation innovante entre un chargeur et un prestataire de transport et logistique», à l'occasion de l'édition 2010 de la Semaine inter nationale du transport et de la logistique (SITL). Ce projet d'externalisation donne sa pleine mesure aujourd'hui, avec un taux de couverture à terme de 85 % des besoins des restaurants militaires (340 établissements, 48 millions de repas par an et 60 millions de tonnes de vivres par année à fournir). C'est en 2005, à la suite d'un dialogue compétitif, qu'un groupement d'intérêt économique (GIE) constitué de Stef-TFE et Geodis s'est vu attribuer le marché. « Nous avions déterminé plus de 420 critères dans notre cahier des charges, se souvient le commissaire colonelle Catherine Bournizien, directrice achats de l'Economat des armées. Ainsi, ce GIE a su proposer des plans d'amélioration continue pour optimiser la logistique de nos approvisionnements. » Au final, l'Economat des
armées juge cette expérience très enrichissante. « L'externalisation de l'approvisionnement en vivres de nos restaurants a été un projet très structurant, conclut Catherine Bournizien. La procédure de dialogue compétitif nous a permis de mieux affiner notre besoin en fonction du marché fournisseurs. »
Eclairage public: Longjumeau retient ETDE
La ville de Longjumeau (Essonne) vient de signer avec ETDE, la filiale de Bouygues Construction, un contrat de partenariat public-privé (PPP) d'un montant de 16 millions d'euros sur 20 ans. Ce PPP porte sur la rénovation et la gestion d'un réseau d'éclairage public nouvelle génération, la vidéo -protection, la signalisation lumineuse, l'enfouissement des réseaux et le déploiement de la fibre optique. Ainsi, près de 1 700 points d'éclairage seront remplacés par des équipements nouvelle génération très économes en énergie. Les lampadaires en forme de «boules», jugés trop énergivores, seront supprimés et des équipements d'éclairage à leds seront testés. A terme, ETDE vise 35 % d'économies d'énergie. La gestion du parc lumineux sera assurée par des véhicules électriques et des nacelles autonomes en énergie. Un bilan carbone sera effectué tous les cinq ans par ETDE. Un programme de compensation carbone a été élaboré avec la ville de Bamba au Mali, jumelée avec Longjumeau. Le volet social du projet comprend l'insertion et la formation professionnelle de 20 apprentis.
Rennes se dote d'abribus fonctionnant à l'énergie solaire
Depuis mars, certains abribus de la ville de Rennes disposent d'un système d'éclairage basse consommation fonction nant à l'énergie solaire. En effet, des petits panneaux situés sur le toit génèrent suffisamment d'électricité pour leur éclairage. Ces abribus ont été livrés sur une plateforme amovible et n'ont pas nécessité de travaux de scellement. Selon le fabricant de mobilier urbain Clear Channel et la société Noval, à l'origine du projet, cette solution répond à une demande croissante des collectivités alors que l'installation de l'éclairage dans les abribus, qui implique notamment des travaux de scellement et de raccordement, se révèle souvent très coûteuse voire impossible dans certains milieux ruraux et même urbains.
Sur le fil...
Près de 65 kWh/m2 par an, telle est la consommation énergétique totale d'un bâtiment passif de l'administration française dont vient de prendre livraison le conseil général des Vosges. Une consommation inférieure à celle du parc de bâtiments en France (entre 160 et 300 kWh/m2 par an). A travers cette initiative, le conseil général souhaite réduire sa facture énergétique et afficher son engagement en faveur de l'environnement.
L'Union des groupements d'achats publics (Ugap) vient de référencer dans son catalogue de services un prestataire d'accueil, Phone Régie, pour répondre aux besoins des entités publiques à la recherche d'hôtes et d'hôtesses d'accueil. Pour une prestation d'accueil téléphonique standard, compter 18 euros HT de l'heure par hôtesse.