L'entretien des espaces verts: garder un oeil sur la qualité
Quelle que soit la prestation demandée, il convient de déterminer ses besoins, notamment en termes d'esthétique, ce qui permettra de définir un budget et de sélectionner en priorité les prestataires ayant un label qualité.
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Les architectes paysagistes conçoivent l'aménagement paysager, les producteurs de végétaux cultivent les plantes, les entrepreneurs du paysage assurent la création et l'entretien d'espaces vert. Quatre organismes regroupent ces différents métiers: la Fédération française du paysage (FFP), la fédération nationale des producteurs de l'horticulture et des pépinières (FNPHP), l'Union nationale des entrepreneurs du paysage (Unep) et le Syndicat national des paysagistes d'Intérieur (SNPI).
Selon l'Unep, 20 100 entreprises du paysage proposent des prestations diverses, de la création et de l'entretien de jardins à la conception de décors d'intérieur en passant par la taille des arbres et l'engazonnement. 85 % de ces entreprises comptent moins de six salariés. Au total, le secteur emploie 80000 personnes pour un chiffre d'affaires qui atteint 5 milliards d'euros.
Selon www.facilities.fr, une heure de main-d'oeuvre en entretien coûte de 38 à 45 euros, une création de 50 à 60 euros; une assurance garantie des végétaux ajoute environ 5 % aux prix des plantes; un contrat d'entretien pour un espace paysager de 50 m2 varie, en fonction de sa typologie (pelouse, plantes, arbres, etc... ), entre 800 et 2 500 euros/an.
Les points-clés du cahier des charges
Quelle que soit la prestation demandée, il convient de bien définir ses besoins, notamment en termes d'esthétique, ce qui permettra de déterminer un budget. Sur ce point, mieux vaut demander un prix unitaire pour chaque tâche, après avoir calculé précisément les surfaces. Le montant des prestations est extrêmement variable en fonction de la typologie du paysage et de son contenu. Par ailleurs, le cahier des charges doit faire la distinction entre la maintenance et les travaux neufs. Dans le premier cas, l'entreprise doit bien indiquer la fréquence de passage par type d'intervention (tonte, taille, arrosage, etc.). Dans le second cas, il faut mentionner les réseaux qui passent à proximité (téléphone, gaz ou électricité) et demander une estimation du coût de maintenance ultérieure. Surtout, les experts recommandent d'exiger une garantie de reprise d'un an pour les végétaux fournis et plantés. Le cahier des charges peut également demander un planning d'intervention par tâche. Enfin, il est recommandé de préférer une entreprise disposant d'un label (certification ISO 9001, Qualipaysage ou Unep) qui garantit la qualité de la prestation.