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(Tribune) Les directeurs achats, meilleurs amis des CFO

Publié par Par Franck Le Tendre, directeur général de SynerTrade le - mis à jour à

Il y a un véritable axe de travail collaboratif à mettre en place pour d'un côté, souligner la performance achats et de l'autre, améliorer la compréhension de leur valeur ajoutée auprès d'une fonction qui en a trop souvent uniquement une vision chiffrée.

A l'heure où les directions financières sont soumises à des contraintes réglementaires toujours plus nombreuses, elles sont à la recherche d'outils et de méthodes afin de faciliter leur travail au quotidien. La qualité de la collaboration avec les directions achats et la compréhension de la valeur ajoutée de ces dernières par les CFO font partie des points susceptibles de rendre leur travail plus aisé...

Le lien étroit qui rapproche les CPO et les CFO est d'ailleurs beaucoup plus évident qu'il n'y paraît. Dans nombre d'entreprises, le directeur achats dépend hiérarchiquement du CFO, qui n'a pour l'heure qu'une vision très comptable du métier exercé par le département achats.

Valoriser la performance achats aux yeux du CFO

La valorisation de la performance achats est au coeur des préoccupations des CPO, qui ne demandent qu'à être mieux reconnus par les directions financières, souvent peu au fait des actions menés par les équipes achats et se résumant trop peu souvent à une simple ligne de budget.

Il n'est pas rare que les sommes économisées par un département achats grâce à de bonnes relations fournisseurs et un travail quotidien d'optimisation du panel et contrats fournisseurs soit anéanti aux yeux du CFO car ces sommes auront été réaffectées par une autre business unit dans l'entreprise. Par exemple, si un département achat parvient à faire économiser 3 ou 4 millions d'euros sur le budget informatique annuel, mais que la DSI décide d'utiliser cette manne pour d'autres investissements, le CFO n'aura la plupart du temps pas la visibilité sur les actions menées par les achats et les économies réalisées, puisque dans son P&L (Profit and Loss), celles-ci n'apparaissent tout simplement pas.

Il y a là un véritable axe de travail collaboratif à mettre en place pour d'un côté, souligner la performance achats et de l'autre, améliorer la compréhension de leur valeur ajoutée dans une fonction qui en a trop souvent uniquement une vision chiffrée.

Lire la suite en page 2: "Un acheteur n'achète pas, il négocie" et "Faciliter la gestion des risques réglementaires et de dépendance financière"


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