Revue de presse achats - semaine du 17 août
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Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture !
Maturité de la fonction achat : kesako ?
"J'avoue que j'aurais du mal à donner une définition précise de ce qu'est une "fonction achat mature. Et par rapport à quoi", confesse volontiers Jérôme Meunier, directeur des achats, de la logistique, des projets et du développement durable au GHT Sud Bretagne. Plusieurs enseignants ou praticiens, au premier rang desquels Jean Potage, ont cherché à y voir plus clair. (...) Pour Hugues Lefranc, directeur des achats du CH de Valenciennes, l'évolution d'une fonction achats peut se résumer à 3 niveaux établis en fonction de la valeur ajoutée apportée : activité réduite à la passation des commandes et des marchés (VA faible contribution), achats réalisés par des experts du sujet (VA limitée), intervention très en amont et en aval du cycle des achats (forte VA). "Les fonctions achats hospitalières sont aujourd'hui au niveau 1 ou 2 et très rarement au 3", jauge Hugues Lefranc, fort de son expérience passée dans le secteur privé, notamment chez Valéo, où il est impossible de "court-circuiter la fonction achats qui englobe toutes les demandes en amont." >> Lire l'article complet sur le site de Sante-achats.info
Quand les achats des entreprises ont un rôle vital à jouer pour favoriser la transition écologique
Franck Lheureux, directeur général EMEA d'Ivalua, explique de quelle façon les achats des entreprises peuvent être un levier pour leur transition énergétique - "Alors que les entreprises s'efforcent d'inscrire le développement durable dans leur propre démarche de RSE, les achats se posent comme un allié vital pour conduire le changement environnemental nécessaire au sein de l'entreprise et permettre aux fournisseurs de suivre ce train en marche. Dans une démarche de développement durable, la capacité à obtenir une cartographie complète de l'impact environnemental d'une entreprise, y compris de ses fournisseurs, est une étape essentielle. En rassemblant informations, certifications environnementales et autres documents légaux directement auprès des fournisseurs, les plateformes de gestion des Achats vont ainsi aider les entreprises à gérer efficacement leurs fournisseurs et les risques associés tout en travaillant à leurs côtés pour promouvoir les pratiques éco-responsables. Collaborer autour de la supply chain va faire la différence. Elle donne aux entreprises la possibilité de dépasser les attentes de leurs clients et de transformer les pratiques de développement durable en avantage concurrentiel." >> Lire la tribune sur le site de l'Usine Nouvelle
La DGCCRF publie enfin des lignes directrices sur la prise en compte des "indicateurs" dans la chaîne contractuelle
L'analyse de Julia Bombardier - avocat à la Cour - Cabinet Jeantet - "la DGCCRF apporte plusieurs précisions utiles sur les modalités de prise en compte des indicateurs relatifs aux prix des produits. Tout d'abord, elle rappelle que le terme "existent" qui est visé à l'article L. 443-4 du Code de commerce signifie que les opérateurs peuvent facilement avoir accès aux indicateurs mentionnés, ce qui est le cas lorsqu'ils ont été diffusés sur un site Internet ou que l'acheteur y a facilement accès du fait de son contrat avec le producteur. Ce n'est en revanche pas le cas lorsque la diffusion des indicateurs a été faite aux seuls adhérents de l'interprofession dès lors qu'il ne s'agit pas d'une diffusion publique. Ensuite et surtout, la DGGCRF précise les indicateurs qui doivent être pris en compte s'agissant des produits alimentaires comportant plusieurs produits agricoles (produits transformés). (...) La DGCCRF précise alors que "le choix des indicateurs revient aux opérateurs qui sont les mieux placés pour déterminer ceux correspondant le mieux aux produits qu'ils fabriquent, à charge pour ces opérateurs de pouvoir justifier que le choix de ces indicateurs est effectivement pertinent". Au-delà, la DGCCRF, après avoir rappelé qu'il était "nécessaire de retenir une optique pragmatique et opérationnelle conforme à l'esprit de la loi EGALIM", indique que "seuls les produits agricoles principaux doivent être référencés et pris en compte dans la détermination du prix". Les opérateurs pourraient ainsi, selon elle, mentionner les indicateurs retenus par ordre d'importance ou ne préciser que ceux réellement déterminants dans la construction du prix (les produits agricoles significatifs en termes de quantité ou de prix, c'est-à-dire, à titre d'exemple non exhaustif, les ingrédients principaux ou ceux dont le prix est élevé). Une seule obligation alors : expliciter la méthode et la justifier dans le contrat. >> Lire l'article complet sur le site de LSA
Les géants de l'électronique délaissent la Chine
"Aujourd'hui, la filière industrielle du recyclage des déchets est très inquiète au sujet de la recyclabilité de ses produits plastiques face aux règles de sécurité imposées par la crise sanitaire, et recycler des masques de protection pourrait mettre en péril la santé des opérateurs de tri ", estime Jean-François Gérard, enseignant au département sciences et génie des matériaux de l'Insa-Lyon, chercheur au laboratoire Ingéniérie des matériaux polymères au CNRS. Pour la société Plaxtil, l'enjeu est de proposer un nouveau matériau écologique fabriqué à partir de déchets textiles non recyclables, assimilable à un plastique écologique et qui se substitue au plastique 100% pétrole. Pour developper sa filière, Plaxtil fait appel à des associations solidaires spécialisées dans le recyclage. Les masques usagés sont récupérés dans des bornes en carton disposés auprès des pharmacies et des entreprises volontaires. Ils sont d'abord broyés avant d'être décontaminés dans une machine à rayons ultraviolets. Les fibres récupérées servent à fabriquer de nouveaux objets tels que casques à visières et ouvre-portes. >> Lire l'article complet sur le site de Actu Environnement
Les cours du fer s'envolent au-delà des 100 dollars
Il n'y a pas que l'or qui profite de la crise du coronavirus. Après avoir résisté durant le confinement , les cours du minerai de fer ne cessent de grimper depuis le mois de mai. A Singapour, la tonne de fer s'échange à près de 120 dollars, au plus haut depuis un an. Dans la ville chinoise de Dalian, il faut 130 dollars pour obtenir une tonne de ce minerai. Pour expliquer cette envolée, les opérateurs de marché avancent d'une part un redémarrage de l'activité en Chine plus solide que prévu et d'autre part les craintes de perturbations du côté de l'offre, notamment au Brésil frappé de plein fouet par la pandémie de Covid-19. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
La pandémie et la vague verte font flamber le cours de l'argent
La demande est forte en ces temps de pandémie, notamment parce que ledit "or du pauvre" demeure une valeur refuge et que les taux d'intérêt sont négatifs, selon les analystes. Les avoirs dans des fonds négociés en bourse adossés à l'argent ont d'ailleurs atteint la bagatelle de 8445 tonnes cette année, presque le double du record précédent de 2009. >> Lire l'article complet sur le site de Le Temps
La tomate industrielle, un concentré de dérives
Le journaliste explique notamment qu'en Afrique de l'ouest, où 90 % du marché du concentré de tomates est détenu par les Chinois, les boîtes de concentrés sont frelatées, parfois coupés à l'amidon, au dextrose ou encore à la fibre de soja. Il découvre également un secteur qui grouille de systèmes mafieux. "Le chiffre d'affaires des organisations criminelles du secteur est estimé à 15,4 milliards d'euros en 2014. Il n'a jamais été aussi facile pour les entreprises criminelles de faire fructifier des capitaux sales", note-t-il. Sans compter que la "vallée de la tomate" autour du fleuve Sénégal prélève un lourd tribut sur l'eau au détriment d'autres usages. La chaîne d'approvisionnement complexe de ce secteur rend très opaque les transactions. Jean-Baptise Malet évoque un système comparable à celui des industries mondialisées comme l'automobile ou l'aéronautique. Les producteurs délocalisés, qu'il baptise "équipementiers" sont inconnus. "C'est surprenant, mais l'industrie de la tomate s'est toujours trouvée aux avant-postes de l'histoire du capitalisme", explique le journaliste dans une interview au Figaro, révélant notamment que Heinz Company fut la première multinationale occidentale à ouvrir une usine agroalimentaire en Chine. >> Lire l'article complet sur le site de Novethic
Un retour à une "nouvelle normalité" sur les marchés
L'ouverture des établissements de restauration à la mi-mai et celle des frontières à la mi-juin ont entraîné une baisse des ventes de denrées alimentaires. Par rapport à l'année précédente en revanche, les volumes écoulés de denrées alimentaires (boissons comprises) ont progressé de 18,3% pour atteindre 601 millions de francs par rapport au deuxième trimestre 2019, et ceux des produits biologiques de 23,5% pour un total de 66,6 millions de francs. Les prix à la production de la viande ont été en juin 2020 entre 2,2% (porcs) et 9,2% (veaux) plus élevés que ceux de juin 2019. Le prix à la production était en juin 3,3% plus élevé (2 centimes) que l'année précédente. Les exportations de fromage qui avaient fortement chuté en avril sont presque de retour à leur niveau d'avant-crise. >> Lire l'article complet sur le site de Agrihebdo
Supply chain
Transporteurs et clients : une relation toujours plus digitalisée
Digitalisée, la relation avec les clients ? Elle progresse, au moins en matière d'échanges de données informatisés (EDI). En 2018, 93 % des transporteurs exploitent les données informatiques à leur disposition, selon une étude du Comité national routier (CNR). S'ils numérisent majoritairement des fonctions métiers, comme la géolocalisation (83 % des cas) ou les temps de service (80 %), 33 % d'entre eux ont mis en place des EDI avec leurs partenaires économiques. À 61 % dans les entreprises de plus de 100 salariés, à 6 % chez les moins de 20 salariés. >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique
Industrie et logistique : le tandem gagnant
Dans les moments que nous traversons, nous devons garder à l'esprit la symbiose dont ces activités doivent faire preuve pour permettre à l'économie de redémarrer, puis pour accompagner une relocalisation, que nous sommes nombreux à appeler de nos voeux, des sites de production. Une industrie française et européenne renouvelée, forte, ne pourra se faire sans une logistique performante, a fortiori dans la compétition européenne, qui pourrait tout naturellement s'accentuer sur fond de crise économique, sans que cela ne soit contradictoire avec des mesures coordonnées de relance. Afilog oeuvre déjà auprès des acteurs publics qui esquissent en ce moment même la relance post crise, afin de leur faire passer ce message du tandem gagnant industrie et logistique et faire en sorte qu'elles soient appréhendées conjointement dans toute réflexion et décision. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog
Une diminution des prix du TRM en Europe attendue pour 2020
La dernière enquête menée par le gestionnaire de plateforme collaborative Transporeon auprès de la profession des transporteurs routiers européens (TRM) révèle que 48 % d'entre eux s'attendent à une diminution des prix pour 2020. À l'issue d'un semestre frappé par la crise sanitaire, près de 40 % d'entre eux ne se montrent pas très optimistes pour ce qui concerne l'évolution du marché. Ils prévoient une baisse globale des volumes au cours du second semestre. "Alors que les pays européens sortent graduellement du confinement, les entreprises de transport routier se préparent sur tout le continent à ressentir durant de nombreux mois l'impact de la pandémie mondiale", explique Transporeon. Si près de 70 % des transporteurs ont fait état d'une croissance de leur activité en 2019, moins d'un tiers s'attendent à une évolution favorable en 2020, ajoute l'expert. Alors que 70 % des professionnels de la route ayant répondu à l'enquête s'attendaient à une augmentation des tarifs du transport en 2019, seuls un peu plus de 20 % des participants prévoient une croissance des prix en 2020.>> Lire l'article complet sur le site de l'Antenne
Le transport fluvial, épine dorsale d'une logistique durable
Grâce à son empreinte environnementale faible, compte tenu de la capacité de transport qu'il permet, le fluvial répond pleinement aux aspirations d'une logistique durable et d'une croissance verte. D'ailleurs, les 150 membres de la Convention Citoyenne pour le Climat ont remis au gouvernement 149 propositions, visant à réduire d'au-moins 40% les émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici à 2030 et à modifier en profondeur notre société. Parmi ces propositions : augmenter les investissements publics dans les infrastructures ferroviaires et fluviales, développer le fret maritime, ferroviaire et fluvial. Le fluvial concourt directement à la décongestion des axes routiers, à l'amélioration de la qualité de l'air, à la sécurité et la réduction des nuisances. Chaque convoi fluvial de 5 000 tonnes représente jusqu'à l'équivalent de 250 camions. En logistique urbaine et pour desservir finement les territoires, un unique bateau peut transporter, avec la puissance d'un seul moteur de camion, l'équivalent de ce que transportent plus de 15 poids lourds. Il s'agit d'un mode fiable, non saturé et sûr. Et il n'exige pas de lourds investissements pour être immédiatement opérationnel au meilleur niveau. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Résilience de la supply chain : digitaliser n'est pas qu'une question de technologie
Considérer uniquement l'adoption des outils digitaux pour mesurer la digitalisation serait une grave erreur. Des recherches précédentes démontrent l'importance de facteurs de gouvernance, de compétence, de connectivité et de création de valeur pour qualifier la digitalisation. Après avoir collecté exactement 300 questionnaires auprès de vice-présidents, directeur ou managers de la supply chain, travaillant dans des entreprises de tailles variées dans de nombreux secteurs d'activité, nos résultats ont montré que : - la maturité digitale avait un impact positif et significatif sur le niveau d'adoption des outils digitaux ; - le niveau d'adoption des outils digitaux avait également un impact positif, significatif mais très modéré sur la résilience de la supply chain ; - la maturité digitale avait un impact positif significatif et très fort sur la résilience de la supply chain. Le fait de tester dans nos travaux statistiques séparément les outils numériques des autres facteurs de maturité digitale (compétences, gouvernance, création de valeur et connectivité) nous a permis de relativiser leur poids en matière de résilience de la supply chain. >> Lire l'article complet sur le site de The Conversation
Tribune : comment la crise a remodelé la supply chain
Par Florent Chapus, associé du cabinet de management de Transition EIM et Dominique Assouline, manager de transition expert en supply chain - "Une entreprise a revu depuis quelques mois sa logistique de distribution en s'alliant avec un leader de l'hyper, permettant de livrer en moins de 2 heures en ville grâce à des nouveaux fournisseurs locaux (fermes régionales, paniers sur-mesure, produits bio fabriqués à moins de 100 km) tout en réduisant le CO2 et les coûts associés aux vecteurs de transport". Les alliances vont s'avérer stratégiques, notamment parce que les producteurs ne possède pas de flotte de camions ou sous-traitent aux 4PL, à mettre en parallèle à l'exigence du consommateur d'être livré toujours plus vite en centre-ville. La mutualisation et le dernier kilomètre apporteront certainement de nouvelles réponses dans les années à venir. >> Lire l'article complet sur le site de Stratégies logistiques
Covid-19 : comment les chaînes d'approvisionnement mondiales se préparent à une crise durable
Plusieurs pistes de réflexion émergent pour les entreprises et opérateurs de supply chains pour sa mise en oeuvre. Tout d'abord, construire des supply chains régionales au plus proche des consommateurs et des clients avec une réflexion sécuritaire importante de diversification des fournisseurs et de chaque maillon de la chaîne de valeur. Rexel et Schneider Electric, leaders mondiaux dans le secteur de la fourniture de matériel électrique, ont, par exemple, accéléré la reconfiguration et la diversification de leurs chaînes d'approvisionnement au niveau régional, suite au Covid-19, pour pallier tout risque de rupture. (...) Autre exemple, le Japon a amorcé une stratégie de sécurisation de ses chaînes d'approvisionnement industrielles fortement dépendantes des importations notamment en provenance de Chine. Le ministère de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie (METI) japonais prévoit ainsi une enveloppe de 2,1 milliards d'euros, dédiée à la réorganisation des chaînes d'approvisionnement et incitant les industriels japonais à délocaliser une partie de leur production à l'étranger vers le Japon. La deuxième piste consiste à s'appuyer sur des technologies digitales structurantes de gestion de crise comme la blockchain, l'intelligence artificielle ("IA"), ou l'internet des objets ("IoT") et la robotique. >> Lire l'article complet sur le site de The Conversation
Commande publique
Les industriels français dénoncent les achats non européens de la commande publique
C'est l'affaire de trop ! A l'heure où le gouvernement appelle à relocaliser, la Société du Canal de Provence a préféré, début juillet, les canalisations d'eau en acier turc d'un importateur local, Oryx 11, à celle en fonte française de Saint-Gobain Pont-à-Mousson (PAM), en plein redressement . Et ce, pour la deuxième fois en deux ans. Oryx 11 est l'une des sociétés de Lionel Tramoni, figure connue à Marseille, qui avait notamment figuré sur la liste de Jean-Claude Gaudin aux élections municipales de 1995, aux côtés de Renaud Muselier. Si l'acier a été préféré à la fonte, faute d'une usine française de canalisations en acier (la dernière a fermé en 2016), il existait des fabricants d'acier européens pour ce marché public du Canal de Provence qui, en outre, perçoit des subventions de la région et de l'Europe. Mais "plus on achète cher, plus les contribuables paient d'impôts", objecte le responsable ingénierie du Canal de Provence, Bruno Grawitz. En outre, ajoute ce dernier, "nous ne souhaitons pas avoir de relations directes avec les fournisseurs. Les entreprises de pose [en l'occurrence la SADE, filiale de Veolia, NDLR] doivent pouvoir choisir qui elles veulent et nous recherchons le meilleur coût tout en respectant nos critères de qualité". >> Lire l'article complet sur le site des Echos
L'économie circulaire intégrée dans toutes les étapes d'achat public : les détails dans un guide
Les conséquences de l'achat circulaire doivent être palpables sur le plan économique. Ainsi selon le guide, la définition des besoins et la rédaction de l'objet des marchés dans les cahiers de charges doivent donner un aperçu clair de leur considération de l'intégration de l'économie circulaire. Les achats circulaires effectués pour une commande publique favoriseront en somme l'approvisionnement en matériels recyclables, réparables, en équipements déjà employés ou destinés au réemploi ainsi que l'éco-conception. Le législateur autorise la hausse des dépenses en gestion de déchets aux bénéfices de ces types de produits. De ce fait, dans chaque achat, les acteurs des marchés publics sont appelés à penser au cycle de vie des produits. Il leur est recommandé de n'acheter que ce dont ils ont besoin pour l'exécution de leurs prestations ; ou de prévoir la réutilisation des produits par d'autres acteurs ou des fournisseurs. Il s'agit de mesures permettant de minimiser les effets néfastes des autres types de produits sur l'environnement. Pour sa part, le reconditionnement des offres de téléphonie mobile est réétudié par la Direction des achats de l'État afin de permettre la cohérence avec les démarches vers la transition "économie circulaire". >> Lire l'article complet sur le site de MarchésPublicsPME
Mieux articuler durée du contrat et délais d'exécution
Par Yannick Tissier Ferrer, directeur de la commande publique d'Antony - "L'acheteur public est sans cesse tiraillé par la poursuite d'objectifs variés et parfois contradictoires. Lors de la rédaction de son marché, il devra notamment définir parfaitement son besoin, décrire le mécanisme des techniques particulières d'achats utilisées, prévoir des clauses sécurisantes en cas d'aléas d'exécution... Pour autant, il devra conserver une certaine souplesse d'exécution et adopter une rédaction claire et à la volumétrie maitrisée, s'il veut que ses clauses soient lues, comprises et appliquées (accessibilité de la commande publique). Cet exercice d'équilibriste peut conduire à supprimer certaines clauses ou accentuer la confusion entre certains mécanismes juridiques. Tel est parfois le cas entre durée du contrat et délais d'exécution. Par méconnaissance ou par simplicité, il n'est pas rare que les contrats confondent ces deux notions ou ne les articulent pas parfaitement. Dans la plupart des cas, cette approximation juridique n'aura que peu de conséquences. Mais dans d'autres, elle peut accentuer des difficultés d'exécution. >> Lire la tribune sur le site de AchatPublic
Travel management
La crise du transport aérien profite à l'aviation d'affaires
Comment expliquer ce redressement express de l'aviation privée ? L'explication la plus évidente est le report d'une partie de la clientèle des compagnies aériennes vers les "business jets". "Les opérateurs de jets privés ont réussi à attirer une nouvelle clientèle, prête à payer un peu plus pour voler depuis des aéroports moins fréquentés et dans des avions moins remplis, afin de minimiser les risques pour la santé", estime-t-on chez Eurocontrol. Selon la plateforme européenne de réservation de jets privés, Privatefly , il s'agirait essentiellement d'une clientèle de particuliers voyageant pour des motifs privés, et non d'une clientèle d'entreprise. "La plupart des voyageurs cherchent à rejoindre des destinations telles que la Côte d'Azur et les Baléares pour les vacances", indique-t-on chez Privatefly, qui a enregistré une hausse de 100 % du nombre de demandes de vols en juillet. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Environnement de travail
Le masque en entreprise, une mesure accueillie avec fatalisme
Cette mesure pose également la question du coût des masques, qui seront à la charge des entreprises. "L'Etat doit prendre ses responsabilités et financer l'achat de masques pour les entreprises qui sont aujourd'hui dans l'incapacité d'ajouter ce coût supplémentaire à leurs dettes. Si la facture doit peser sur les TPE, le plan de relance qui sera annoncé à la fin du mois d'août doit intégrer cette nouvelle contrainte et soutenir d'autant plus les trésoreries ", fait valoir Marc Sanchez, secrétaire général du Syndicat des indépendants. "L'obligation du port du masque, tant dans les lieux de travail que les espaces publics, doit rimer avec gratuité", ajoute la CGT. "Rendre obligatoire le port du masque sur le lieu de travail doit nous interroger sur quel outil productif en France pour assurer la fourniture aux entreprises de masques de qualité optimale aux meilleures conditions", note encore l'organisation syndicale. >> Lire l'article sur le site du Monde
IT
Lidl abandonne un projet SAP à 500 millions d'euros
Une note de service envoyée par le dirigeant au personnel de Lidl, Jesper Hoyer, indique que les objectifs stratégiques définis à l'origine pour ce projet ne pourraient être atteints sans dépenser plus qu'il ne le souhaitait initialement. Une étude récente a montré que l'incapacité des projets SAP à répondre aux attentes était un problème courant. Une enquête menée auprès de 113 personnes dans 105 entreprises - "Uncovering the factors that drive success for SAP customers" ("Découvrir les facteurs de succès pour les clients SAP") du cabinet de conseil spécialiste de SAP Resulting IT - mettait ainsi en lumière que seulement 36 % des sondés estimaient que leur projet SAP était conforme au plan initial. Un peu moins de la moitié (48 %) des répondants déclaraient par ailleurs que leur projet n'avait pas atteint ses objectifs opérationnels. Et 52 % des entreprises interrogées constataient que leur projet avait dépassé le budget. >> Lire l'article complet sur le site de LeMagIT
Les investissements dans la RPA grimpent après la crise sanitaire
L'enquête préliminaire à cette étude, intitulée "The Future of Work: A Pandemic Spotlight", a été réalisée durant le pic de la crise sanitaire Covid-19, en mai 2020. Elle a été menée en ligne auprès de 160 décideurs en matière d'automatisation des processus dans des départements opérationnels, des services partagés, la finance et d'autres secteurs d'activité dans des organisations en France, en Allemagne, au Japon, au Royaume-Uni et aux États-Unis. 48% des répondants estiment ainsi qu'ils vont augmenter les investissements en RPA. Le premier motif de recours à la RPA est le besoin d'agilité et de résilience de la chaîne d'approvisionnement (83%), suivi de la maîtrise des coûts d'exploitation et d'administration (80%) avant ce qui justifie peut-être la croissance en lien avec la crise sanitaire, à savoir le soutien à la main d'oeuvre en télétravail (75 %). >> Lire l'article complet sur le site du Monde Informatique