Comment remettre du sens au sein des processus métier digitalisés ?
Publié par Patrick Chabannes le - mis à jour à
Trop de processus digitalisés sont orientés vers le contrôle, là où la confiance, par la symétrie des attentions, ouvrirait à la performance par la collaboraion. Comment le digital permet-il de doser confiance et contrôle lors des implémentations de source-to-pay.
« Quand les processus tuent la créativité de l'organisation »
À l'heure où chacun se questionne sur le sens de l'action au travail, trop de processus digitalisés sont orientés vers le contrôle, là où la confiance, par la symétrie des attentions, ouvrirait à la performance par la collaboration. Comment le digital permet-il de doser confiance et contrôle lors des implémentations de Source-to-Pay ?
« Par lassitude devant l'effroyable multiplicité des problèmes, la complexité et les difficultés de la vie, la grande masse des hommes aspirent à une mécanisation du monde, à un ordre définitif, valable une fois pour toutes, qui leur éviterait tout travail de la pensée. » Les processus, la "Règle", sont certes nécessaires. Mais ils ne doivent permettre aux collaborateurs, le "Contrat", de faire face à aux défis quotidiens. Dans ce combat sans fin entre le "Contrat" et la "Règle", le danger sera de voir les collaborateurs abandonner leur liberté d'agir au service du bien de l'entreprise pour le cadre mécanique des processus. Le digital embarquant nativement le contrôle peut, et doit, développer la collaboration en considérant uniquement l'âme du processus.
Un processus digital ne peut en aucun cas être la copie d'un processus manuel
« Les ordres spontanés ne sont pas nécessairement complexes, mais à la différence des arrangements délibérés des hommes, ils peuvent avoir n'importe quel degré de complexité » La superposition de circuits d'approbation prédéterminés et des processus tenant vainement de décrire la réalité des gestes métiers complexes écrits, qui plus est, à un instant T de la vie de l'entreprise, ne peuvent fonctionner qu'à la condition de voir le collaborateur se mettre au service du process avec pour seule vision : alimenter la machine. Son travail perd de son sens, l'entreprise de son efficacité, l'agilité est lettre morte, l'engagement diminue. En ne considérant que l'âme du processus,le digital peut offrir efficacité et agilité.
« Penser un processus dans son détail n'est pas possible, l'échec est assuré »
La question est donc : Qu'est-ce donc que cette âme du processus ?
Considérez la solution sur trois angles : ordre spontané, contrôle et qualité des données.