Digital workplace : des freins persistants
Publié par MATHIEU NEU le | Mis à jour le
Le digital se répand peu à peu dans toutes les facettes des tâches quotidiennes, avec toutefois quelques inégalités. Un nouveau baromètre fait le point.
Où en sont les pratiques collaboratives et l'adoption de la digital workplace ? L'éditeur de solutions Jalios, en coopération avec Archimag, vient de publier un baromètre mettant en lumière les freins qui subsistent dans ce domaine. Parmi les premiers constats figure une sous-exploitation des intranets. Même au sortir de la crise sanitaire, ceux-ci ont été plébiscités pour mieux faire circuler l'information, les interactions avec tous les outils digitaux utiles au quotidien peinent encore à se généraliser.
73 % des personnes interrogées en sont équipés actuellement, contre 51 % pour ce qui est de la digital workplace. Les solutions de GED sont également à parfaire : 61 % des interlocuteurs déclarent que leur suite bureautique n'est pas connectée avec leurs autres applications. Le travail reste de ce fait encore souvent cloisonné et insuffisamment efficace. Les collaborateurs sont 50 % à estimer perdre du temps en conséquence, et 58 % d'entre eux décrivent leur organisation comme « encore cloisonnée. » Les difficultés à collaborer avec des partenaires externes sont également pointées du doigt, avec 32 % de réponses allant dans ce sens.
De façon plus générale, les freins observés s'inscrivent dans la lignée de ceux déjà identifiés par le passé. Ce sont la résistance au changement (50 %), le manque d'interopérabilité entre les différents outils (40 %), l'absence de volonté des directions (31 %), ainsi que les coûts (30 %).
Dans une perspective plus positive, 54 % des répondants apprécient la digital workplace pour sa capacité à permettre le télétravail. La capacité à travailler en situation de mobilité réalise quant à elle une belle percée, puisque 78 % des personnes interrogées confient utiliser leurs outils collaboratifs sur smartphone ou sur tablette. Enfin, les critères écologiques devront inévitablement faire partie des projets de développement : le numérique responsable est considéré comme « important » par 99 % des sondés.