37 % des acheteurs favorables à l'amélioration des processus métiers
Publié par Sihem Fekih le
Selon la récente étude publiée par Markess International, les projets d'amélioration et d'optimisation des processus métiers constituent une priorité importante pour l'ensemble des décideurs.
D'après la dernière étude réalisée par Markess International, les projets d'amélioration et d'automatisation des processus métiers représenteraient une priorité pour 37 % des décideurs achats interrogés. Un résultat qui reste inférieur à celui observé chez les DSI (55 %) et les responsables de la relation client (44 %). Selon la société d'étude, l'amélioration ou l'optimisation des processus métiers est définie comme l'ensemble des approches visant à mieux tirer parti des processus existants afin de produire de la valeur ajoutée (produit ou service). Sous-tend des actions d'audits, de modélisations, de simulations, etc. L'automatisation regroupe, quant à elle, toutes les approches permettant la mise en place d'un processus métier.
Globalement, un décideur métiers sur deux considère l'amélioration et l'automatisation de son processus métier comme un engagement majeur pour la bonne réalisation de projets-clés à l'entreprise. Les décideurs énumèrent les facteurs qui pourront catalyser l'amélioration et l'automatisation des processus métiers : l'efficacité opérationnelle, la productivité, la réactivité, la traçabilité et la satisfaction client. Ce sont des facteurs internes à leur organisation que de catalyseurs en lien avec les clients ou partenaires externes. Les projets d'amélioration des processus sont, en effet, des leviers non seulement pour gagner en agilité opérationnelle et en efficience dans les prises de décision.
Pour 64 % des décideurs interrogés, et indépendamment des visions partagées de chacun, les solutions en place ne couvrent que partiellement les besoins liés à l’amélioration et à l’automatisation des processus. Le plus souvent, les décideurs indiquent qu’ils gèrent ces aspects par le biais d’applications spécifiques, de leur prologiciel de gestion integré/ERP2, de solutions dédiées de type BPM (Business Process Management) ou liées à la dématérialisation ou encore à la gestion de contenu ou d’informations (de type ECM ou EIM3). La plupart de ces solutions intègrent la gestion de workflow et des fonctionnalités collaboratives, fortement demandées par les décideurs interrogés. Dans l’ensemble, il ressort une demande de plus en plus forte en solutions répondant à des besoins propres aux métiers.
« L’un des enjeux-clés pour les décideurs interrogés est de comprendre comment ces solutions épousent les besoins actuels, et à venir, de leurs directions fonctionnelles et comment les nouveaux processus vont y être intégrés et gérés », explique-t-on chez Markess International. Cette démarche introduit la notion d'amélioration continue des processus, sachant que les systèmes et applications en place n'ont, pour la plupart, pas été prévus pour accueillir ainsi en dynamique et sans développement spécifique complémentaire de nouvelles demandes, ni pour intégrer des processus gérés dans des applications en ligne à la demande de type SaaS (Software as a Service).