Haro sur les dépenses d'hôtellerie !
Publié par Charles Cohen le
Selon une étude réalisée par Concomitance, le budget hôtellerie nécessite d'être optimisé dans bon nombre d'entreprises.
Les entreprises déclarent dans plus de 50 % des cas que le budget hôtel est celui qui a le plus besoin d’être optimisé, loin devant l’aérien (36 %) et les autres postes de dépenses comme le ferroviaire ou la location de voitures (5 % chacun). Tel est le résultat d'une étude réalisée avant l'été par Concomitance auprès des personnes en charge des budgets hôtels de 140 entreprises françaises.
Par dépenses hôtels, les entreprises entendent trois catégories d’achats de prestations hôtelières distinctes. Si la majorité concerne l’achat de prestations hôtelières pour des voyageurs individuels (95 %), on retrouve quasiment à égalité (37 %) l’achat de prestations pour les groupes/formations et l’organisation de séminaires ou de congrès.
La répartition des dépenses est largement domestique (62 %) – c'est-à-dire pour des voyages qui restent sur le territoire national – avec un mix-catégories qui privilégie les 3 étoiles (63 %) et les hôtels de chaînes (65 %). Enfin, les nuitées réalisées sont relativement concentrées sur un nombre restreint de villes/destinations. Pour une entreprise, 52 % des nuitées sont réalisées sur moins de dix villes/destinations, 30 % entre dix et vingt villes/destinations et seulement 18 % sur plus de vingt villes/destinations.
91 % des entreprises interrogées déclarent disposer d’une politique hôtel formalisée et dans plus d’un cas sur deux, depuis plus de cinq ans. Parmi les règles en usage en matière de politique hôtelière, c’est le prix de la prestation globale qui est la règle principale devant la zone géographique et la durée du séjour. Par ailleurs, dans leur politique hôtel, les entreprises ont, dans plus de 80 % des cas, primé des règles de contrôle et de validation des dépenses par rapport aux directives achats.