Améliorer la sécurité des voyageurs et des données qu'ils transportent
Publié par Véronique Méot le - mis à jour à
Comment les travel managers peuvent-ils améliorer la sécurité physique des voyageurs d'affaires et assurer celle des données qu'ils transportent avec eux ? Le point sur un sujet préoccupant.
Selon une étude de KDS, les voyageurs d'affaires estiment que leur sécurité n'est pas toujours parfaitement assurée. Ainsi, 15 % d'entre eux estiment que leur entreprise n'a pas connaissance de leur destination lorsqu'ils se déplacent dans un cadre professionnel. Pour autant, les torts semblent partagés, puisque la moitié des salariés ignore la politique de voyage mise en place par leur employeur et 23 % gèrent eux-mêmes leurs réservations sans recourir aux outils de SBT mis à leur disposition.
Une autre étude, publiée par Carlson Wagonlit Travel(1), nous apprend que la sécurité des données arrive en tête des préoccupations des gestionnaires en charge des voyages d'affaires. Sans tomber dans la paranoïa, entre l'espionnage des discussions dans les lieux de transit, les vols d'appareils mobiles ou la surveillance des écrans allumés dans les avions, les risques de piratage sont réels et les voyageurs n'en ont pas toujours conscience. Afin de les minimiser, il peut être pertinent d'établir une cartographie des risques par pays cibles et de mettre en place des protocoles gradués suivant le degré de dangerosité, avec obligation de les appliquer. Il peut s'agir de transporter le minimum de données sur soi, du moins aucune information à caractère confidentiel ou stratégique, de ne jamais se connecter au réseau wifi dans les lieux de passage (aérogares, gares), de ne pas laisser son ordinateur dans sa chambre d'hôtel sans surveillance (y compris dans le coffre), d'éviter d'allumer son écran si celui-ci n'est pas équipé d'une protection spécifique ou de ne travailler qu'en mode déconnecté au cours des déplacements.