Revue de presse achats - semaine du 31 mai
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Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web est susceptibles de vous intéresser car ayant trait aux achats. Bonne lecture.
Le marché européen du carbone à un tournant de son histoire
Polluer risque de devenir littéralement hors de prix. Le prix de la tonne de carbone sur le marché européen a dépassé les 50 euros le 4 mai dernier et continue de battre des records . Depuis l'annonce, en décembre 2020 , de l'objectif européen de réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 par rapport à 1990, ces "droits à polluer" ont pris près de 70%. Et rien ne semble plus pouvoir les arrêter. (...) un objectif de 55% de réduction des émissions par rapport à 1990 dans l'Union pourrait se traduire par un objectif de baisse de 63% par rapport à 2005 pour les secteurs concernés par le marché du carbone. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Airbus fournit aux fournisseurs une mise à jour sur les plans de production
"Le message à notre communauté de fournisseurs offre une visibilité à l'ensemble de l'écosystème industriel pour sécuriser les capacités nécessaires et être prêt lorsque les conditions du marché l'exigent. En parallèle, nous transformons notre dispositif industriel en optimisant la mise en place de nos aérostructures et en modernisant notre outil de production de la famille A320. Toutes ces actions sont mises en branle pour préparer notre avenir. Famille A320 : Airbus confirme un taux de production moyen de la famille A320 de 45 appareils par mois au T4 2021 et appelle les fournisseurs à préparer l'avenir en sécurisant un taux ferme de 64 d'ici le T2 2023. En prévision d'une poursuite de la reprise du marché, Airbus demander aux fournisseurs d'activer un scénario de taux de 70 d'ici le premier trimestre 2024. À plus long terme, Airbus étudie des opportunités pour des taux aussi élevés que 75 d'ici 2025. >> Lire ce sujet sur le site de Airbus
Renault aura aussi sa production de batteries dans le nord de la France
Une usine de batteries pour véhicules électriques du groupe chinois Automotive Energy Supply Corporation (AESC)-Envision va être implantée à Douai (Nord), afin de fournir Renault ont indiqué au Monde deux sources proches du dossier, confirmant une information révélée, vendredi 28 mai, par Le Figaro. Il s'agirait, dès lors, du deuxième projet majeur de production de batteries dans la région Hauts-de-France, après celui d'Automotive Cells Company (ACC), cette coentreprise entre Total-Saft et Stellantis, qui prévoit de monter une usine à Douvrin (Pas-de-Calais) sur le site de production de moteurs thermiques du constructeur automobile. >> Lire l'article complet sur le site du Monde
Industrie. Au Vietnam, le nouveau variant du Covid-19 perturbe la production
Des zones industrielles du nord du Vietnam ont dû fermer temporairement pour éviter une propagation du virus. Des mesures qui auront un impact sur les chaînes de production. Présenté comme un des pays ayant le mieux réussi à maîtriser la propagation de l'épidémie en 2020, le Vietnam s'attend à des perturbations dans le secteur de l'industrie, poumon économique du pays, un maillon crucial de la chaîne d'approvisionnement mondiale, après la découverte d'un variant du Covid-19 combinant les variants indien et britannique, détaille Nikkei Asia. >> Lire l'article complet sur le site de Courier International
Zoom sur les acheteurs de prestations intellectuelles
Les professionnels spécialistes du sujet des PI semblent de plus nombreux. 62 % des organisations interrogées déclarent avoir un acheteur dédié à la thématique (+11 % depuis 2018). Cependant le portefeuille reste avant tout circonscrit aux études et conseils et aux besoins informatiques. Les sujets liés à la formation, aux RH ou à la R&D restent encore des terres de mission. Côté sourcing, le digital a encore des émules à faire. 74 % n'ont pas de logiciel ad hoc. Seuls 38 % emploient des plateformes en ligne, 28 % les réseaux sociaux. Les meilleures pratiques recensées restent la recommandation des prescripteurs (80 %) et le réseau des acheteurs (70 %, +7 points). >> Lire l'article complet sur le site de santé-achats.info
La plasturgie a peur de rater la reprise
La reprise, bien réelle, ne profite pas encore à tout le monde. Et en tout cas pas à la filière de la plasturgie (transformation du plastique et des composites), incapable de profiter du rebond économique pour des raisons tant structurelles que conjoncturelles. "Nous sommes toujours en pleine crise, confirme Emmanuelle Perdrix, la présidente de Polyvia, la fédération patronale du secteur représentant 3500 entreprises qui emploient 126.000 salariés et réalisent 33 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an. Les mois d'avril et de mai ont été les plus horribles depuis le début de la pandémie. Nos stocks sont vides et on tourne en flux tendus." >> Lire l'article complet sur le site du Figaro
Bourgeat va fabriquer les bols des Thermomix
Pour produire ces bols, Bourgeat s'équipe d'une ligne de production automatisée "dont l'investissement sera partagé avec Vorwerk". Le fabricant de batteries de cuisine pour les professionnels voit déjà plus loin que la simple production à façon. "L'avenir dira si nous travaillons avec eux pour imaginer le prochain robot", esquisse Henri Bouget. En attendant, l'entreprise habituée à fournir les grands chefs en batteries de cuisine en cuivre et en Inox, mais aussi les cuisines collectives en équipement de maintien en température et de distribution de repas, mise sur ce nouveau marché pour se roder sur la production automatisée à grande échelle. Avec la fin de la barquette plastique, elle pressent la montée en puissance des ventes de bacs en Inox qu'elle est la seule à réaliser en France. "Nous allons certainement augmenter nos capacités de production sur les prochaines années", anticipe le directeur général. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Covid-19 : quand les industriels se mobilisent au secours de l'État
Les multinationales Air Liquide, PSA, Valeo et Schneider Electric ont créé un consortium visant à fabriquer 10.000 respirateurs en deux mois. Ce cocktail surprenant d'entreprises évolue dans trois secteurs qui n'ont rien à voir : le gaz industriel, l'automobile et la gestion de l'énergie. (...) Cette aventure a confirmé à Air Liquide les vertus d'une collaboration fructueuse avec ses fournisseurs et avec "tout l'écosystème de la santé : les autorités régionales et nationales, les médecins et les soignants", évoque Diana Schillag. C'est là que le "capitalisme des parties prenantes" prend tout son sens. Au-delà des respirateurs, le groupe Air Liquide est intervenu dans la production d'oxygène, l'extension des réseaux de canalisations dans les hôpitaux et le soutien à la mise en place d'hôpitaux de campagne. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro
Comment une start-up franco-américaine d'un ex-Tesla veut disrupter l'automatisation industrielle
Deux Français, dont l'ancien directeur de l'automatisation chez Tesla, sont à l'origine de Full Speed Automation. Une start-up franco-américaine qui veut développer des solutions "no code" pour simplifier l'automatisation des usines et les rendre programmables via une simple interface graphique. La jeune pousse, qui a levé 2,6 millions d'euros en mars 2021, prévoit d'établir son laboratoire en France. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle
Made in France : les entreprises privilégient qualité et savoir-faire, les consommateurs emploi et production locale
Le Covid accélère les envies de relocalisation. Quatre dirigeants sur dix indiquent l'avoir pratiquée. Et 32 % font davantage appel à des fournisseurs et prestataires tricolores. Les économies sur la logistique, le transport, le stockage ou les taxes d'importation font partie des avantages mis en avant. Dans la palette des effets du made in France , les sociétés privilégient la valorisation de leur image, à 31 %, et le référencement plus facile auprès des départements achat, à 28 %. Un quart y voit une bonne manière de réduire leur empreinte carbone. Le reste considère qu'il représente un atout fort pour recruter. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Le "bad buzz" de la semaine
Agroalimentaire. La plupart des produits Nestlé sont mauvais pour la santé
Mauvais pour la santé. Une majorité des produits vendus par le numéro un mondial de l'alimentation ne sont pas "sains" et "certains de ses produits et gammes ne seront jamais 'bons pour la santé', en dépit des efforts pour les améliorer", admet Nestlé dans un document interne auquel a accédé le Financial Times. "La présentation faite aux cadres dirigeants en début d'année indique que 37 % seulement des produits alimentaires et des boissons vendus par Nestlé, en chiffre d'affaires, hors aliments pour animaux et compléments nutritionnels, obtiennent une note supérieure à 3,5" sur l'échelle de qualité nutritionnelle australienne. Ce système proche du Nutri Score, qui sert de référence à des institutions internationales, classe les aliments sur une échelle de 0,5 à 5, précise le quotidien économique britannique. Nestlé estime que 3,5 équivaut au seuil de qualité nutritionnelle. >> Lire l'article sur le site de Courrier International
Commande publique
Le maire EELV de Grenoble Éric Piolle en garde à vue
Convoqué par la brigade financière dans le cadre d'une enquête préliminaire pour "favoritisme", l'édile écologiste est en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Valence (Drôme) depuis ce mardi matin, selon les informations du Dauphiné libéré. Les enquêteurs (...) cherchent à savoir si l'association Fusées, un collectif d'artistes, a été privilégiée par la municipalité grenobloise dans l'attribution de l'organisation de la Fête des tuiles en 2015 et 2016. En 2018, un signalement de la chambre régionale des comptes avait conclu à "plusieurs irrégularités importantes" dans l'octroi de marchés publics pour l'organisation de ce rassemblement populaire organisé chaque année depuis 2014. À Éric Piolle, donc, de se justifier sur l'attribution de ces deux marchés publics d'un montant de 123 000 euros en 2015 et de 128 000 euros pour l'année suivante. >> Lire l'article complet sur le site du Point
La Commission européenne actualise son guide de l'achat socialement responsable
14% du PIB de l'Union. Pour Bruxelles, la force de frappe des acheteurs publics européens est un atout majeur dans l'essor du développement durable, dans sa dimension environnementale mais aussi sociale. La commande publique a non seulement le pouvoir de créer des emplois, de promouvoir l'inclusion sociale, mais aussi de garantir les conditions d'un travail décent, l'absence de discrimination, l'égalité entre les sexes ou encore un commerce éthique. Afin de convaincre les professionnels de mener une politique d'achat "avisée" au sortir de l'épidémie et de prendre en compte ces considérations, la Commission européenne vient de sortir la 2e édition de son guide "sur les appels d'offres publics avec clauses de responsabilité sociale". >> Lire l'article complet sur le site de Santé-achat-info
Nouvelle fiche technique sur marchés publics confrontés à la flambée des prix et au risque de pénurie des matières premières
Dans plusieurs secteurs d'activité, des entreprises font face à des augmentations conséquentes des prix de leurs approvisionnements, voire à des pénuries ou des arrêts temporaires des approvisionnements. Or, ces approvisionnements leur sont nécessaires pour exercer leur activité et honorer leurs contrats. Cette situation résulte de multiples facteurs, tels qu'une reprise économique mondiale particulièrement vigoureuse après la récession de 2020, ainsi que des difficultés sanitaires ou sociales dans certains pays fournisseurs. Dans ce contexte, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l'Industrie, et Alain Griset, ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises, ont invité les acheteurs publics à adapter certaines modalités d'exécution et de passation des contrats de la commande publique. La nouvelle fiche technique publiée ce jour en précise les contours.>> Lire l'article complet sur le site de la DAJ
Commande publique : pour des achats numériques responsables
"La commande publique est unanimement reconnue comme un moyen efficace pour soutenir les politiques publiques dans les domaines social et environnemental. Outre l'impact environnemental immédiat, c'est un levier significatif pour montrer l'exemple et dynamiser un secteur économique vertueux et durable." Ces administrations ont ainsi publié la première version d'un guide pratique pour des achats numériques responsables en avril dernier. Leur objectif est de donner les clés aux acheteurs publics "pour renforcer la bascule vers plus d'achats numériques responsables." Les auteurs reviennent dans ce guide sur la notion de cycle de vie, sur les alternatives à l'achat du neuf, sur la gestion de fin de vie des équipements ou encore sur les labels. >>Lire l'article complet sur le site de la Gazette des communes
Supply chain
France Supply Chain signe un manifeste pour une supply chain plus durable
L'association et sa communauté SupplyChain4Good partagent dans ce manifeste vision et propositions à l'horizon 2030, pour une supply chain plus durable, autour de trois axes : - Une supply chain bien pensée sur toute la chaîne de valeur qui va de la conception du produit jusqu'à son recyclage, tenant compte également des flux de données et financiers associés. - La décarbonation, en généralisant les énergies renouvelables et en transformant les plateformes logistiques en sources d'énergie pour les régions où elles sont implantées. - Le partage des données et des compétences entre organismes publics, entreprises privées et associations. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog
RSE
Exploitation. Sur les mines de cobalt de la République démocratique du Congo, l'ombre chinoise
Des entreprises minières chinoises exploitent les sols de la République démocratique du Congo avec des méthodes qui rappellent parfois "la période coloniale", constate un journaliste du New Yorker. Le pays possède les plus grandes réserves connues de cobalt au monde, un minerai stratégique pour l'industrie technologique. Le sud de la République démocratique du Congo (RDC) renferme un trésor. Dans les sous-sols de cet immense pays, le second d'Afrique en superficie, reposent environ 3,4 millions de tonnes de cobalt, soit près de la moitié des ressources mondiales connues. L'exploitation de ce métal précieux, utilisé dans les batteries de l'immense majorité des nouvelles technologies (smartphones, ordinateurs, voitures électriques...) a sculpté le visage de l'ancien Zaïre, peuplant, en quelques décennies, des régions autrefois isolées, raconte The New Yorker. Le demi-million d'habitants de Kolwezi, une ville minière du sud où les enfants prélèvent le minerai dès l'âge de 3 ans, en témoigne. Dans ces terres vermiculées, aux tunnels creusés jusque dans le sol des salons, la quête du cobalt provoque effondrements des sols, accidents mortels, maladies et malformations congénitales.>> Lire l'article complet sur le site de Courrier international
Vittel présente ses deux dernières innovations en matière d'emballage
Simple d'utilisation pour les adultes et les enfants, ce système se compose d'un étui protecteur rigide réutilisable conçu pour accueillir des recharges d'eau minérale naturelle Vittel de 50cl. Ces recharges ont été allégées autant que possible en plastique : 40% de plastique en moins par rapport à une bouteille Vittel 50cl classique. Très fines, elles sont entièrement fabriquées en plastique recyclé et sont toujours recyclables. Avec sa bouteille hybride, Vittel ouvre des perspectives sur ce que pourrait être la prochaine génération de bouteilles. Cette bouteille de format 1l contient deux fois moins de plastique qu'une bouteille Vittel 1l classique. Et pour garantir la recyclabilité de la bouteille et faciliter le geste de tri, un système de languette d'arrachage est en cours de développement afin de faciliter la séparation des composants : les composants en fibre de cellulose et en plastique pourront ainsi être facilement triés et recyclés. Résultat : une bouteille 100% recyclable. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN
Développement durable : comment créer de la valeur ?
Première leçon : parmi les facteurs identifiés, les entreprises leaders en matière de développement durable et de création de valeur (les 22 % qui créent de la valeur) avaient en premier lieu fait de ces enjeux une priorité stratégique, avec des objectifs clairement affichés. "Les enjeux de développement durable doivent faire partie de l'agenda du top management. Pour tirer le plein potentiel de la transition, le sujet doit être porté au plus haut sommet de l'organisation. Les entreprises leaders de notre étude sont également celles qui ont établi un lien étroit entre les performances environnementales mesurées par une série d'indicateurs et les rémunérations des dirigeants et de l'encadrement intermédiaire", ajoute Clarisse Magnin. (...) Enfin, les entreprises qui réussissent le mieux en la matière sont aussi celles qui ont également réussi à mobiliser leurs clients et leurs partenaires commerciaux autour de la question du développement durable, notamment en mettant l'accent sur des notions comme la transparence, le partage d'information et la traçabilité. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
A Saint-Etienne, Lactips va industrialiser un plastique 100% biodégradable
Un polymère sans plastique, 100% biosourcé et totalement biodégradable, voici qui attire l'attention. Il ne remplacera probablement pas tout le plastique, mais pourrait contribuer à trouver une partie de la solution. C'est la recherche universitaire qui est à l'origine de la trouvaille. Les travaux ont été réalisés à l'université de Saint-Etienne pour une cible industrielle. En R&D, il faut savoir être patient. Une dizaine d'années au global pour étudier la possibilité d'utiliser les caséines, des protéines de lait bien connues et déjà utilisées en tant qu'additifs pour les colles, les papiers, ainsi qu'en alimentaire ou cosmétique, afin de créer une nouvelle matière. C'est ce que l'on peut qualifier d'innovation de rupture. L'équipe de chercheurs développe donc un plastique sans plastique. Ce substitut naturel peut être utilisé par les équipements industriels existants. >> Lire l'article complet sur le site de Entreprendre
Innovation
Aptar lance la première pompe mono-matière, pour un pack 100% recyclable
La pompe Future, au contraire, est entièrement conçue en polyéthylène (PE), un des matériaux plastique les plus courants et les plus largement recyclés dans le monde. Associée à un flacon de la même matière elle permet de revendiquer un emballage totalement recyclable. Avec un flacon en PP ou PET, elle permet au produit d'être trié plus facilement. Future est également disponible en résine post-consommation (PCR), issue de la technologie Advanced Recycling, déjà utilisée par Aptar en partenariat avec REN. Ce procédé permet d'obtenir le même niveau de qualité que la résine conventionnelle. Testée pour sa compatibilité avec plusieurs types de viscosités des formules, cette nouvelle pompe s'adapte aux produits d'hygiène et de soin, corps et cheveux avec deux tailles de col, haut (28/410) et bas (28/400) et un dosage 2cc. Un dosage 1,5 cc pour col est annoncé pour la fin 2021. Aptar propose par ailleurs une option full pack avec des flacons ronds 500 et 300 ml, en PE conventionnel, PCR, Ocean Plastic ou bio-sourcé. >> Lire l'article complet sur le site de Premium Beauty News
Michelin dévoile une aile gonflable et rétractable pour les navires
Michelin sort de ses sentiers battus et confirme sa volonté de diversifier ses activités en présentant un projet d'aile gonflable et rétractable pour les navires marchands et de plaisance. (...) Née d'une rencontre entre la Recherche & Développement Michelin et deux inventeurs suisses, l'aile "au design révolutionnaire" utilise la propulsion du vent et "permettra de diminuer la consommation de carburant et d'avoir ainsi un impact environnemental positif en réduisant les émissions de CO2", avance Michelin. Elle pourra être installée sur la majorité des navires marchands et bateaux de plaisance. >> Lire l'article complet sur le site de BFM
Environnement de travail
Le groupe hôtelier Accor se prépare pour devenir une plateforme de Flex Office
On trouvera donc des parties Flex Office dans tous les hôtels du groupe Accor. "Le Flex Office, à ne pas confondre avec le coworking, c'est la capacité qui est donnée aux 8 milliards de gens [NDLR : nombre d'habitants sur la planète] de travailler de n'importe où et pas uniquement d'un immeuble dédié de coworking" décrit Sébastien Bazin. Dans ce cadre, les gens peuvent aller travailler à l'hôtel, dans un restaurant, dans un musée ou même dans le bureau de quelqu'un d'autre. Ils viennent avec leur ordinateur et ils peuvent travailler. "Le tout c'est qu'ils soient attendus, de manière à ce qu'ils puissent arriver en étant identifiés, et qu'on puisse leur apporter ce dont ils ont besoin. On sait faire cela, on sait recevoir des gens et prendre soin des autres" décrit le dirigeant. Il a pris la parole sur le plateau de BFM, le 6 mai. C'est une transformation du modèle d'Accor. "C'est un univers qui est gigantesque, peut être plus grand que celui dans lequel je suis aujourd'hui, qui va nous donner la capacité de pivoter" pense le p-dg. >> Lire l'article complet sur le site de La Revue du Digital
RH / Carrière / Management
Le coût réel du stress des employés pour une entreprise
Selon l'OMS, la France est au 3è rang mondial des pays recensant le plus grand nombre de dépressions liées au travail. Et selon l'European Agency for Safety and Health at Work, le stress est la cause de presque 60% des journées perdues. Clairement, deux procédés résultent directement de la pathologie du siècle : désengagement et absentéisme ; sans parler des procédures devant les prud'hommes lorsque le stress a pour cause un harcèlement vertical. Proposons une traduction "pourcentage / euros" pour avoir une idée concrète du manque à gagner : le coût de l'absentéisme dû au mal-être est de 3 500 euros par salarié et par an, soit 7% de la masse salariale en France. Pour rendre les chiffres plus concrets, l'IBET (Indice de Bien-Être au Travail) a été mis en place par le cabinet Mozart Consulting. C'est un indice socio-économique ayant une échelle allant de 0 à 1. Pour être convenable, l'indice de bien-être des salariés au travail dans son contexte socio-organisationnel, signe de leur engagement, doit être supérieur ou égal à 0.85. L'environnement avec un IBET de 0.86, ainsi que les assurances et la finance sont les meilleurs élèves dans cette catégorie. En revanche, les activités liées aux services font défauts. Tous secteurs confondus, l'an dernier, le désengagement salarial a entraîné une perte de 25 % de la Valeur Ajoutée des entreprises, en France. A terme, le désengagement provoque le départ forcé des employés sous forme de démissions, licenciements non économique, ruptures conventionnelles et autre ; ce qui, inévitablement, engendre des pertes pour les entreprises en terme de main d'oeuvre, et donc de productivité, pouvant remettre en cause sa pérennité : pour 2 employés absents, 4 devront travailler davantage, et si ces 4 salariés doivent assumer plus de tâches sur le long terme, le même mal-être pourrait les concerner également, entraînant leur propre absentéisme, et ainsi de suite. Les pertes peuvent alors être exponentielles. >> Lire l'article complet sur le site de DynmaiqueMag