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Revue de presse achats - semaine du 13 mai

Publié par la rédaction le - mis à jour à

Vous n'avez pas eu le temps de surfer sur le web cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles qui devraient vous intéresser car ayant trait aux achats. Relation fournisseurs, RSE, supply, IT, fleet, mais aussi RH, etc. Bonne lecture!


Dans quelle catégorie d'achats classez-vous cela? Achats de prestations intellectuelles? ...

Coca-Cola : comment le groupe paye les scientifiques pour maquiller la vérité - une enquête menée par Le Monde révèle des chiffres édifiants : depuis 2010, Coca-Cola a payé des chercheurs et professionnels de santé à hauteur de 8 millions d'euros pour minimiser les risques liés à la consommation de soda - et ce, uniquement en France. (...) Coca-Cola irait plus loin en inventant carrément des intervenants. Le directeur d'une agence spécialisée dans les relations publics nous dévoilait les coulisses de ces pratiques douteuses... mais raffinées. Il nous expliquait ainsi que les entreprises font de plus en plus souvent appel à des influenceurs fictifs. Faux chercheur, faux professeur ou faux universitaire : ils produisent des contenus construits et qui ont l'apparence d'études ou d'articles sérieux. Résultat : ces profils deviennent émetteurs d'autorité auprès de l'opinion. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

Peut-on allier bienveillance et achats ?

Tribune de Philippe Rodet - "A titre d'exemple, il pourrait être tentant de privilégier les circuits courts, de mobiliser des acteurs osant employer des salariés handicapés, de raisonner davantage en coût global plutôt que d'aller chercher avant tout "un prix" sur des produits se trouvant parfois à plus de 10000 km. Raisonnons de plus en plus en TCO ("Total cost of ownership") et nous gagnerons en RSE mais aussi en compétitivité. Finalement, ce que l'on propose à la fonction "Achats", c'est d'oser être ambitieuse et d'aller encore plus loin que la RSE en faisant émerger les prémices d'une responsabilité humaine de l'entreprise. Elle méritera alors toujours égard et passion : "Celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égard, ni passion", disait René Char. Eh bien, souhaitons que cette fonction ose troubler... pour le bien commun !" >> Lire l'intégralité de la tribune sur le site de FocusRH

Chez Tesla, un passage en revue "hardcore" des dépenses

Dans ce courriel envoyé jeudi, consulté par l'agence Reuters et le site spécialisé Electrec, le fondateur de Tesla a déclaré qu'il était "extrêmement important" d'examiner "toutes les dépenses chez Tesla, quelle que soit leur taille". Cela inclut "notamment les pièces détachées, les salaires, les frais de déplacement, le loyer". " Littéralement tout paiement qui sort de notre compte bancaire doit (être) examiné ", a-t-il écrit. Elon Musk a ajouté que Zach Kirkhorn, le nouveau directeur financier de Tesla, révisera et signera chaque page de paiement sortant. Le PDG a décrit cet effort comme "hardcore" : "C'est du hardcore, mais c'est le seul moyen pour Tesla de devenir financièrement viable et d'atteindre notre objectif d'aider à rendre le monde durable sur le plan environnemental." >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Risques clients / conjoncture : le délai de paiement moyen recule au niveau mondial

"En 2017, les délais moyens de paiement dans le monde ont atteint 66 jours, soit le plus haut niveau observé en 10 ans, analyse ainsi Marc Livinec, analyste sectoriel chez Euler Hermes et auteur de l'étude. Mais en 2018, les entreprises ont ressenti les premiers signes de ralentissement de l'économie mondiale. Dans un élan de prudence, elles ont imposé des délais de paiement plus courts à leurs clients. Nous estimons que le même scénario se répétera en 2019, d'où ces deux années consécutives de contraction du DSO à l'échelle mondiale". Derrière cette moyenne, toutefois, se cachent de fortes disparités, entre la Chine, qui, malgré un recul de son DSO moyen de 1 jour en 2018, reste la plus mauvaise élève avec 92 jours, et la Nouvelle Zélande, meilleur élève avec 47 jours. De même, par secteur, l'écart va du simple au double entre le commerce de détail (30 jours) et l'électronique (89 jours). >> Lire l'article complet sur le Moci

Quelles compétences pour l'acheteur du futur face à l'intelligence artificielle ?

Par Manutan - "L'intelligence émotionnelle et relationnelle, combinée à certaines compétences techniques et une vision stratégique, représenteront les futures pierres angulaires du métier d'acheteur. L'avenir s'annonce lumineux pour la fonction Achats qui, en confiant ses tâches à faible valeur ajoutée et quelques compétences ciblées aux machines, pourra se positionner comme un véritable business partner et acteur de la stratégie d'entreprise." >> Lire la tribune sur le site de l'Usine Nouvelle

Filières coton & anacarde : difficultés dans les campagnes 2019

Tout n'est pas rose. Les résultats de la société SICOSA 2.0, dont le champ d'activités couvre une superficie de 18.000 hectares pour près de 12.000 producteurs au titre du zonage, ne sont pas bons. Une kyrielle de défaillances sur lesquelles le directeur du CCA n'est pas passé sous silence. Entre autres griefs portés contre l'entreprise cotonnière, sa communication insuffisante avec les producteurs de sa zone, faible couverture des besoins en intrants, système d'encadrement des producteurs défaillant, retard dans les paiements. Conséquence de ces dysfonctionnements : la faiblesse des rendements dans les zones attribuées à SICOSA 2.0 (1.031 kilogramme par hectare contre 1.261 kilogramme, la moyenne nationale). >> Lire l'article complet sur l'Info du Zanzan

Supply chain

FNAC-Darty, un stock unifié dès cette année

"Nous avons conservé le meilleur des expertises logistiques des 2 marques : Darty dans le domaine des produits volumineux et le SAV, FNAC dans les produits de plus petite taille". Animé par une équipe de 2 000 salariés, le schéma logistique du nouvel ensemble s'appuie sur 11 entrepôts qui totalisent 340 000 m2 dans cinq pays européens : France, Belgique, Pays-Bas, Espagne et Portugal. L'an passé, ces plateformes logistiques ont préparé 180 millions de produits dont 14 millions de colis destinés à nos clients et magasins. En France, berceau historique des deux marques, la distribution aval s'appuie sur 86 plateformes "cross-dock" alimentées par six entrepôts logistiques : Wissous pour les produits culturels, Mitry-Mory et Satolas pour les références lourdes et encombrantes (gros électroménagers et téléviseurs), Massy pour les articles éditoriaux, Plessis pour le petit électroménager et Moussy pour les produits techniques. Ventilée autour de 7 zones géographiques, cette organisation a traité 1,7 million de livraisons en 2018 dont une part croissante en J et J+1 (près de 90 %). >> Lire l'article complet sur le site de StratégieLogistique

Livraison : H&M, Asos et Zalando à l'heure de la rationalisation des coûts

La livraison a de longue date été l'un des postes de dépenses problématiques de la vente en ligne. Et tout particulièrement l'étape du "dernier kilomètre" de livraison, de loin le plus gourmand en organisation et en coût. Si la rapidité de livraison, l'absence de frais de port ou la gratuité des retour était un argument de poids face à la multiplication des portails au milieu des années 2000, cette fin de décennie semble partie pour être celle de la rationalisation logistique de la part de leaders désormais bien établis. >> Lire l'article complet sur le site de Fashionnetwork

Les projets Blockchain de la Supply Chain sont "fatigués"

Cela n'empêche cependant pas le Gartner de continuer à prédire une certaine lassitude qui devrait impacter 90% des projets Blockchain dans le domaine de la Supply Chain d'ici 2023. Depuis quelques mois, Forrester et Gartner se montrent relativement sceptiques face aux nombreux projets Blockchains lancés par les entreprises. Le premier prédit un "hiver de la blockchain", le second "une fatigue de la blockchain". Le domaine de la Supply Chain, pourtant souvent désigné comme l'un des domaines ayant des besoins naturels de la technologie Blockchain par les spécialistes, semble avoir perdu son enthousiasme pour la technologie. Selon une étude Gartner auprès des acteurs de la Supply Chain, seuls 19% des personnes interrogées considèrent la Blockchain comme très importante pour leur Business et seuls 9% ont commencé à investir dedans. "Les projets Bockchain pour la Supply Chain ont jusqu'ici principalement porté sur l'authenticité, la visibilité, l'amélioration de la traçabilité et de la confiance transactionnelle", explique Alex Pradhan, analyste principal chargé de recherche au Gartner. "Cependant, la plupart sont restés au stade de projets pilotes en raison de l'immaturité des technologies, de l'absence de normes, d'une portée trop ambitieuse ou d'une mauvaise compréhension de la manière dont la blockchain pourrait ou devrait aider la chaîne d'approvisionnement." Le Gartner avance aussi comme cause de ces désillusions l'impossibilité pour les entreprises d'accéder à des solutions Blockchain " clés en mains " pré-packagées, un manque que justement les nouvelles offres BaaS d'AWS et Azure commencent à combler. >> Lire l'article complet sur le site de It for Business

Stella McCartney se lance dans le Machine Learning pour devenir encore plus responsable et durable

La maison de mode Stella McCartney va collaborer avec Google Cloud sur un projet pilote d'apprentissage statistique et d'analyse de données qui visera à améliorer la dimension durable des chaînes logistiques de l'industrie de la mode. Selon Google, l'utilisation de son Machine Learning sur de vastes ensembles de données permettra aux marques de mieux estimer les retombées environnementales d'un vêtement, à chaque étape de l'approvisionnement et de la conception. Selon les Nations Unies, la mode représente actuellement 20 % des eaux usées et 10 % des émissions de carbone produites dans le monde. L'objectif est par ricochet de donner une meilleure visibilité sur la chaîne d'approvisionnement, toujours grâce aux technologies Google Cloud. "Une grande partie de cet impact se produit au stade des matières premières dans le processus de production, là où les marques ont peu voire pas de visibilité (...) là où les chaînes d'approvisionnement sont très fragmentées et avec peu de transparence", explique Nick Martin, responsable du secteur de la distribution chez Google Cloud, dans un billet annonçant le partenariat. >> Lire l'article complet sur le site de la MagIT

Marché de Rungis : le train des primeurs bientôt remplacé par... 20 000 camions ?

Le train qui, tous les jours, relie la plate-forme logistique de fruits et légumes Saint-Charles International de Perpignan au marché de Rungis devrait bientôt s'arrêter, usé par 40 ans d'allers-retours. Pour être remplacé par une noria de poids lourds - environ 20 000 par an, sillonnant routes et autoroutes six jours par semaine dans les deux sens. Les 82 wagons réfrigérés étant à bout de souffle, les remplacer coûterait trop cher, rapporte le Parisien. Et le contrat encore en cours avec les transporteurs (Roca et Rey) se termine le 30 juin. Sans aucune solution de remplacement ferroviaire pour l'instant. Reste la route, donc - hélas. Pour transporter chaque jour les 1 400 tonnes de fruits et légumes de Perpignan à Rungis, il faudrait une cinquantaine de poids lourds. De son côté, Stéphane Layani, président du Marché d'intérêt national (MIN) de Rungis, indique" regretter cette situation, dont le marché n'est pas responsable ". Quant aux élus locaux, notamment ceux de la région parisienne directement concernés, ils oscillent entre consternation et colère. >> Lire l'article complet sur le site de Ouest-France

Sept prévisions pour la supply chain en 2019

Place donc aujourd'hui à l'innovation et aux développements de nouveaux modèles d'organisation, plus agiles. Des solutions d'interconnectivité en temps réel aux robots en passant par la blockchain, voici les principales tendances à surveiller pour prendre de l'avance sur ses concurrents. Prévision n°1 : automatisation rimera avec collaboration / Prévision n°2 : plus d'interconnectivité et de temps réel / Prévision n°3 : la supply chain sera augmentée avec de l'intelligence artificielle / Prévision n°4 : l'avenir de la supply chain passera aussi par la blockchain / Prévision n°5 : les drones, même s'ils tardent à décoller... / Prévision n°6 : la livraison autonome passera à la vitesse supérieure / Prévision n°7 : la supply chain sera de plus en plus verte - Les retailers doivent plus que jamais intégrer les enjeux écologiques. Pour cause : plus de flux (d'ici à 2025, ce sont près d'un milliard de colis qui circuleront !) signifient fatalement plus de transport et in fine, plus de pollution. D'où l'obligation de trouver des solutions durables. Comme par exemple investir dans des moyens de transport plus propres : camions électriques ou bien des cargos à voiles. Avec la startup Zéphyr & Borée, les transporteurs maritimes pourraient ainsi être dotés de voiles qui réduiraient de 20 à 40 % la consommation en carburant des navires, sans affecter la vitesse d'exploitation. >> Lire l'article complet sur VoxLog

Commande publique

Avec qui et sur quels critères peut-on négocier en procédure adaptée ?

En procédure adaptée, l'acheteur peut négocier les offres des entreprises remises à condition de s'être réservé cette possibilité dans l'avis de publicité et/ou le règlement de la consultation. L'engagement de cette consultation doit être mené dans le respect des grands principes de la commande publique d'égalité de traitement et de transparence des procédures. Une décision du juge administratif d'appel est venue préciser les modalités de la négociation et sur son étendue sur un marché de formation à l'achat public. >> Lire l'article complet sur le site de Weka

RSE

Les Pays-Bas franchissent une étape historique en adoptant une loi de vigilance en matière de travail des enfants

Jusqu'à présent, la politique du gouvernement néerlandais consistait à encourager les entreprises à régler volontairement les problèmes de la chaîne d'approvisionnement, y compris la question du travail des enfants. Malheureusement, cette approche volontaire s'est jusqu'à présent révélée loin d'être efficace. Par conséquent, en février 2017, la Chambre basse néerlandaise a adopté le projet de loi de vigilance en matière de travail des enfants. Cette loi oblige les entreprises à identifier, prévenir et, si nécessaire, résoudre le problème du travail des enfants dans leurs chaînes d'approvisionnement. Maintenant que le Sénat a voté en faveur de l'adoption de la loi, toutes les entreprises doivent déclarer qu'elles feront de leur mieux pour résoudre ces problèmes (...) Outre le travail des enfants, les entreprises devraient également être tenues de faire face aux autres risques d'impact négatif sur les normes du travail, les droits de l'homme et l'environnement dans leurs chaînes d'approvisionnement. >> Lire l'article complet sur le site de MVOPlatform

Carlsberg colle des canettes de bière et devient l'une des premières brasseries à abandonner les bagues en plastique

La société danoise a déclaré que sa décision, annoncée comme une première mondiale, de coller ses emballages multiples avec un adhésif réduira l'utilisation de plastique utilisés pour conditionner les produits de 75%. Après un processus de développement de trois ans, Carlsberg insiste sur le fait que les points de collage de ses nouveaux "Snap Packs" sont suffisamment solides pour résister aux déplacements des étagères aux maisons, mais suffisamment fragiles pour se briser lorsqu'ils sont tordus. L'innovation en matière d'emballage respectueux de l'environnement fera ses débuts au Royaume-Uni, où 30% de la production de bière de Carlsberg est bue chaque année. >> Lire l'article complet sur le site du Telegraph

Pour des achats toujours plus responsables

633 millions de tonnes de CO2, c'est la quantité de gaz à effet de serre économisée en 2018 par les 11 700 fournisseurs des 5 600 grandes entreprises de 90 pays qui ont répondu au Carbon Disclosure Projet (CDP). Cette organisation internationale a distingué 128 compagnies pour leur action en matière de réduction des impacts environnementaux de leur chaîne d'approvisionnement. Orange en fait partie et reçoit le label "2019 Supplier Engagement Leader". "Cette distinction décernée par le CDP reconnaît, au-delà de nos actions propres sur notre périmètre, notre capacité à générer des effets d'entraînement, à enclencher des dynamiques vertueuses comme demander à nos fournisseurs d'optimiser l'efficacité de leurs transports/livraisons, d'engager des prestataires à améliorer leur transparence sur leurs émissions de CO2 (...) voire même d'inciter les industriels chinois à mettre en place des politiques de développement durable", explique Bruno Chrétien, expert SME (Système de Management Environnemental) et achats responsables chez Orange. >> Lire l'article complet sur le site de E-RSE

Les trois usines pilotes d'ArcelorMittal dans la lutte anti-CO2

Le groupe a commencé par accroître la proportion d'acier usagé dans sa production. "Nous espérons augmenter cette proportion de 40 % à court terme, et réduire d'autant les émissions de CO2", dit Eric Niedziela ArcelorMittal a aussi investi dans plusieurs démonstrateurs visant à piéger le CO2 émis ou à le recycler. Le premier, baptisé "Igar", devrait permettre de réduire les émissions de 20 % à 60 %. Implanté sur le site de Dunkerque, il consiste à récupérer les gaz industriels issus du haut-fourneau, à les traiter de sorte à en isoler du monoxyde de carbone (CO), lui-même utilisé ensuite à la place du charbon pour produire de l'acier. "Le pilote industriel devrait être construit en 2020 pour une année d'essai en 2021", explique Dominique Pair, le patron de l'usine. L'investissement, d'une vingtaine de millions d'euros, sera financé à parité entre l'industriel et l'Ademe. Le sidérurgiste travaille aussi sur un autre démonstrateur à Gand, en Belgique. Baptisé "Steelanol", représentant un investissement de 140 millions d'euros, il consiste à récupérer les gaz industriels à la sortie du haut-fourneau, à les traiter puis à les combiner à une culture de bactéries pour en faire de l'éthanol. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Ces plastiques biodégradables qui ne le sont PAS : le prochain grand scandale industriel

D'après Jacqueline McGlade, responsable scientifique à l'UNEP, le plastique biodégradable le serait, hypothétiquement, si... les conditions nécessaires à sa décomposition étaient réalisables à l'état naturel. Ce qui est, dans la majorité des cas, jamais le cas ! Dans son rapport à l'UNEP, elle explique que "pour pouvoir se décomposer, le plastique biodégradable doit être confronté à une température avoisinant les 50 degrés, une température que n'atteint aucun océan" avant d'ajouter "et il ne flotte pas non plus, donc il va couler et ne sera pas exposé aux rayons UV pour se décomposer". Ce plastique biodégradable devrait donc techniquement être recyclé dans des conditions industrielles, ou sous un soleil de plomb en pleine désert... Autant dire que ce cas de figure ne se produit jamais. Voilà qui a de quoi refroidir nos ardeurs. Mais ce n'est pas tout. La plupart des matières plastiques biodégradables conventionnelles contiennent, en outre, des métaux ou un quelconque additif pour leur permettre de se désintégrer facilement. Des ingrédients pas très naturels qui viennent, à leur tour, s'ajouter à la liste des polluants. "Certains polymères non biodégradables, comme le polyéthylène, sont parfois fabriqués avec un additif à base de métal, ce qui accélère leur fragmentation", explique le rapport. En d'autres termes, ce plastique se divise en nano-particules tout autant, voire davantage, nocives pour l'environnement. >> Lire l'article sur le site de Mr Monidalisation

IT

Blockchain : la Caisse des dépôts, Engie, EDF et La Poste unissent leurs forces

La Caisse des dépôts, le distributeur de gaz Engie, l'électricien EDF et La Poste ont présenté un des plus grands projets communs de l'Hexagone fondés sur cette innovation de rupture. Grâce à ce partenariat baptisé "Archipels", ils souhaitent offrir à leurs clients une nouvelle gamme de "services de confiance numérique" d'ici à la fin de l'année. En clair, banques, assureurs et prestataires sociaux pourront vérifier l'authenticité des justificatifs de ­domicile qu'ils reçoivent - une facture EDF ou Engie - en quelques clics. L'intérêt? Un gain de temps considérable pour ces acteurs et la fin des documents frauduleux, qui étaient à l'origine de plus de 8 milliards d'euros de pertes en 2017, selon la Délégation nationale à la lutte contre la fraude. (...)
Chaque entreprise travaille en interne depuis trois ou quatre ans sur le sujet. Elles ont ainsi pu mutualiser leurs moyens humains, financiers et techniques. "Qui aurait pu croire qu'EDF et Engie pouvaient s'associer pour créer de la valeur?", s'étonne encore Étienne Gehain, qui dirige l'innovation digitale chez Engie. Le groupe du CAC 40 avait déjà développé une blockchain assurant la traçabilité de son énergie verte. De leur côté, la Caisse des dépôts avait créé dès 2015 un laboratoire dédié, La Poste avait testé un mode d'autoconsommation collective de l'énergie photovoltaïque issue des toits de ses locaux, et EDF, expérimenté des bornes de recharge pour voitures électriques qui acceptent les cryptomonnaies. >> Lire l'article complet sur le site du Journal du Dimanche

Un mail est aussi énergivore qu'une ampoule allumée toute la journée

Nombreuses disent assumer leur responsabilité sociale et environnementale mais, en fin de compte, peu tiennent leurs promesses. L'empreinte carbone de beaucoup d'entre elles est encore importante. Et cet impact environnemental négatif commence par les milliards de mails envoyés quotidiennement par les collaborateurs. Et si ne pas nettoyer sa boîte mail devenait aussi condamnable que de ne pas faire son tri sélectif, de laisser couler l'eau sous la douche ou encore de ne pas éteindre la lumière en sortant d'une pièce? >> Lire l'article complet sur le site du Figaro


Travel / Mice

Impact du transport aérien sur le climat : pourquoi il faut refaire les calculs

On questionne la pertinence de maintenir les lignes aériennes en Europe, voire la responsabilité des voyageurs, dans le sillage des Suédois qui se détournent de plus en plus de l'avion sous l'effet de la taxation des billets et de l'émergence de la "honte de voler". Cette situation mérite qu'on regarde les chiffres de plus près : quel est l'impact d'un trajet en avion, et plus généralement du transport aérien au niveau mondial ? Quelles perspectives d'évolution du trafic ? La technologie permettra-t-elle de limiter les émissions de manière suffisante ? (...) les émissions de CO2 ne représentent qu'une partie de l'impact climatique de l'aviation. Parmi les autres effets les plus significatifs, les oxydes d'azote (NOx) émis dans la haute atmosphère entraînent une réduction de la quantité de méthane (CH4) et une production d'ozone (O3), deux gaz à effet de serre, ainsi que les traînées de condensation et les cirrus (nuages de la haute atmosphère) qui ont tous deux un effet réchauffant. Sans même compter la contribution des cirrus, dont l'estimation reste très incertaine, l'effet réchauffant des émissions de l'aérien, appelé forçage radiatif, est ainsi deux fois plus fort qu'en prenant en compte seulement le CO2. Il conviendrait donc de multiplier par deux l'ensemble des chiffres indiqués dans cet article pour mieux refléter l'impact climatique de l'aérien comparé aux autres modes. >> Lire l'article complet sur le site de The Conversation

Le voyage aérien plus fluide grâce au digital

Pour Jean-Baptiste Nau, la troisième vague digitale consistera, pour les compagnies aériennes, à exploiter tout le potentiel des données afin de proposer "des services toujours plus adaptés et une meilleure anticipation des disruptions." Lufthansa, encore elle, est déjà dans cette étape de l'exploitation des données voyageurs à travers son département SMILE (Surpass My Individual Lufthansa Experience). Dans la phase d'expérimentation, 10 000 clients ont accepté de confier leurs données, préalablement rendues anonymes. Selon Jean-Baptiste Nau, la qualité du service client, élément clé de la fidélisation, passe aussi par un meilleur partage des informations entre les différents acteurs de la relation client : "Mettre à disposition de l'équipage certaines informations relatives au parcours préalable du client, comme par exemple un incident survenu lors du vol aller, offre à la compagnie la possibilité d'améliorer sa relation. C'est aujourd'hui plus facile avec l'équipement du personnel de bord en tablettes tactiles." Attention toutefois à ne pas pousser le curseur du digital trop loin. "La présence humaine reste de mise pour accompagner les voyageurs, poursuit l'expert. Rien de tel, en cas d'aléas, que de pouvoir compter sur la disponibilité rassurante d'un agent commercial. Il ne faut pas non plus oublier le besoin de reconnaissance qui, quoi qu'on en dise, demeure toujours important pour les voyageurs que nous sommes." De l'art de prendre le meilleur du numérique et de l'humain. >> Lire l'article complet sur le site de Voyages d'affaires

Au coeur de la nébuleuse des prix des vins au restaurant

Le prix des bouteilles de vin au restaurant ne cesse d'alimenter les débats. Quelle est la mécaniquequi conduit à ces tarifs souvent élevés, presque toujours mal compris ? Le vin est-il devenu la vache à lait de la restauration ? Pour le savoir, il faut connaître le prix auquel les restaurateurs achètent le vin. Pas si facile ! (...) un coefficient multiplicateur de 6 (la revente rapporte six fois le prix d'achat). Rien d'inhabituel toutefois dans l'univers des palaces et des restaurants multi-étoilés. Le sommelier d'un grand hôtel parisien confirme en effet qu'avec le champagne à la coupe, la règle est simple : "Le premier verre nous paie la bouteille". Entre tarifs exorbitants, marché parallèle, vraies et fausses bonnes affaires ou nécessité de gagner sa vie, nous avons décidé de plonger dans les eaux troubles des cartes des vins. De fait, décortiquer le prix d'un vin au restaurant n'a rien d'aisé. Présentons pour commencer ce que l'on pourrait appeler la loi générale, qui concerne les vins de large diffusion servis dans des restaurants classiques (hors palaces, étoilés et vin au verre), soit la grande majorité des cas. >> Lire l'article sur le site du Revenu du vin de France


Fleet management / Mobilité

Sepur verdit sa flotte à toute vitesse

Un parc entier de voitures et de petits utilitaires électriques. C'est le défi réussi par Sepur en quelques années. Les activités du prestataire de services (2 500 salariés), essentiellement localisées en Ile-de-France, concernent en premier lieu la collecte de déchets ménagers (72 %). "Nous possédons 1 500 véhicules, indique Philippe Crassous, le directeur matériel du groupe. Nous avions acheté quelques véhicules électriques dans les années 1990, mais notre réelle prise de conscience date de 2014 quand on s'est dit que, comme acteur de l'environnement, nous ne pouvions pas continuer à brûler huit millions de litres de gazole par an." Après une phase d'études techniques et économiques, la mise en place et l'accélération du chantier Mobilité verte est intervenue en 2017-2018 avec la transformation rapide d'une partie du parc de poids lourds et de gros utilitaires. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle


RH/ Management ... et autres

Efficacité professionnelle : ils gagnent du temps en traitant leurs emails à heure fixe

5,6 heures ! C'est le temps que les cadres consacrent en moyenne au traitement quotidien de leurs mails selon une étude Adobe. Pour éviter de gâcher un temps précieux, certains cadres ont décidé de dicter leur rythme. Trois d'entre eux nous expliquent leurs méthodes pour imposer des créneaux de réponses à leurs emails sans contrarier leurs interlocuteurs. Ils confient à Cadremploi les résultats obtenus ... Exemple: Avant l'heure, c'est pas l'heure ; après, c'est plus l'heure. Pour optimiser sa journée de travail et gagner en efficacité, Jean-Christophe Walter, manager dans un organisme de formation, a décidé depuis janvier 2019, de lever le pied sur la consultation de ses emails. Dans un message de réponse automatique aux courriels qui lui sont envoyés, il précise qu'il ne lit ses courriels que le matin entre 9 et 10 heures, puis l'après-midi entre 14 et 15 heures et en fin de journée entre 18 et 19 heures. Le jeudi soir, il change son message en précisant, en plus, qu'à partir de 17h30, il n'est plus joignable parce que c'est le soir de sortie de sa compagne et donc celui où il passe la soirée avec ses enfants. Dans ce cas, la réponse des mails attend le lendemain. >> Lire l'article complet sur le site de CadreEmploi

Bien manager, c'est comprendre le pouvoir de la gentillesse

En entreprise, on préfère encore utiliser le mot de "bienveillant", qui fait lui aussi référence à une forme de douceur mais qui porte en lui la notion de hiérarchie. Un N+2 doit être attentionné envers son équipe -et non l'inverse. La gentillesse, elle, instaure des rapports horizontaux. C'est en quelque sorte une caresse mutuelle. Pour le philosophe, être gentil, c'est aussi montrer de l'empathie, une intelligence émotionnelle bénéfique pour l'entreprise, et donc pour les résultats. "Une atmosphère agréable crée des conditions propices aux retombées économiques. Quand le salarié est heureux au travail cela se ressent en interne et à plus forte raison, sur le marché. Derrière la théorie, la tendresse est une force, qui s'oppose à la violence. L'agressivité n'a rien de bon : non seulement, elle empêche d'anticiper correctement les choses, mais elle empêche aussi de résoudre correctement les problèmes, de mener à terme et jusque dans les détails un raisonnement ou une action de groupe, ou encore, d'avoir une vision globale du monde." >> Lire l'article complet sur le site de Madame Figaro

Chômage : les allocations des cadres plafonnées à la baisse, sauf celles des séniors

La ministre du Travail a confirmé l'abaissement du plafond d'indemnisation des cadres au chômage, à l'exception des séniors. Il ne sera bientôt plus possible à un cadre de toucher jusqu'à 7700 euros bruts d'indemnités mensuelles s'il perd son emploi. Pour l'heure, Muriel Pénicaud n'a précisé ni l'âge des séniors épargnés, ni le nouveau plafond, ni la date du premier coup de rabot. (...) Pas de précision pour le moment sur l'âge des " séniors " concernés par cette mesure. Est-ce 45 ans comme il est mentionné dans le droit de la formation professionnelle ? Un âge qui correspond également aux critères souvent en vigueur pour être traité de senior. Et pourquoi pas fixer cet âge à 23 ans comme c'est le cas de nombre de sportifs de haut niveau ? Pour l'heure, il n'existe aucune définition juridique du sénior. Cette nouvelle mesure aura au moins le mérite de l'établir clairement. >> Lire l'article complet sur le site de CadreEmploi