Revue de presse achats (semaine du 8 au 12 octobre)
Publié par la rédaction le - mis à jour à
Vous n'avez pas eu le temps de surfer sur le Web cette semaine? Voici une sélection d'articles sélectionnés chez nos confrères qui devraient vous intéresser car ayant trait aux achats, à la supply, à l'innovation, à l'IT, à la RSE, etc. Bonne lecture!
Huile de palme : Nestlé place ses fournisseurs sous surveillance satellite
Nestlé veut suivre la production de l'huile de palme à la trace . D'ici mars 2019, le géant suisse de l'agroalimentaire va dresser une liste noire de fournisseurs qui ne respectent pas sa politique d'approvisionnement. Pour cela, le propriétaire de KitKat et Nescafé a décidé de s'appuyer sur une technologie de surveillance par satellite. La plupart des grands groupes agroalimentaires (Nestlé, Pepsico, Unilever...) se sont déjà engagés à ne plus acheter d'huile de palme, dont la production aggraverait la déforestation, causerait de lourds dégâts environnementaux ou encore ne respecterait pas les droits de l'homme et du travail. Reste toutefois à savoir d'où vient l'huile de palme de leurs fournisseurs. >> Lire l'article complet sur Les Echos
Google fait une croix sur un méga-contrat de 10 milliards de dollars avec le Pentagone
Google a renoncé à se positionner pour un contrat massif de stockage de données en ligne du ministère de la Défense américain, d'un montant total pouvant atteindre 10 milliards de dollars, indiquant qu'il pourrait être en contradiction avec ses "principes" en matière d'intelligence artificielle. "Nous ne soumettrons pas de proposition pour le contrat JEDI (Joint Enterprise Defense Infrastructure), d'abord parce que nous n'avons pas reçu l'assurance qu'il serait conforme à nos principes en matière d'intelligence artificielle", a indiqué Google dans une déclaration transmise mardi à l'AFP. En juin, le directeur général de Google, Sundar Pichai, avait présenté un ensemble de principes censés guider le développement et l'utilisation de l'intelligence artificielle par le groupe, filiale de la holding Alphabet. Le géant de Mountain View (Californie) entendait ainsi ne pas s'impliquer dans des "technologies qui sont ou pourraient être nocives" et "des armes ou d'autres technologies dont le but principal ou la mise en oeuvre causeraient ou faciliteraient l'atteinte physique aux personnes". Autre motif invoqué mardi pour renoncer au contrat : "Nous avons établi que des parties du contrat dépassaient le champ de notre certification par le gouvernement", a précisé le groupe. >> Lire l'article complet sur le site de FrenchWeb
L'économie circulaire appliquée aux achats ou la nécessité d'arrêter de tourner en rond
- Par Sébastien Taupiac, directeur santé à l'UGAP - Ne plus puiser dans les ressources finies est fondamental pour se lancer dans la démarche circulaire. L'acheteur peut valoriser ou même exiger que les matériaux constituant le produit qu'il achète soient recyclés ou à défaut, issus de ressources renouvelables. C'est ce que font les acheteurs de l'UGAP qui imposent une proportion de matériaux recyclés dans certains cahiers des charges lorsque l'objet le permet comme pour le papier de reprographie ou les produits d'hygiène et systématisent la valorisation de cette proportion pour les autres offres. L'écoconception vise, lors de la conception d'un bien ou d'un service, à minimiser ses impacts environnementaux sur l'ensemble du cycle de vie. Au-delà de cet objectif environnemental, l'écoconception favorise l'innovation et permet aux entreprises qui y ont recours de se démarquer. L'UGAP intègre ce point en amont de la consultation lors des échanges avec les entreprises en phase de sourcing pour connaitre les spécificités de l'amont industriel et l'intègre comme un élément de valorisation au sein du critère de performance environnementale. >> Lire l'article complet sur le site de Weka
Innovation
Gillette expérimente un rasoir chauffant pour concurrencer les barbiers
Le plaisir de se faire raser chez le barbier fait un retour en force dans les villes. Rasoir jetable contre coupe-chou, il est l'heure de croiser le fer pour les industriels. Spécialiste des produits d'hygiène, Gillette mise sur l'innovation pour défendre ses produits. Le 18 septembre, l'entreprise américaine a présenté un concept de rasoir chauffant. Sobrement baptisé "Heated Razor", le produit a été dévoilé par GilletteLabs, une nouvelle marque de l'entreprise pour "réinventer la façon dont les hommes regardent le rasage". Le principal intérêt du rasoir : il est équipé d'une barre chauffante qui procure de la chaleur aux joues poilues, une façon d'expérimenter "le confort d'une serviette chaude à chaque mouvement". >> Lire l'article complet sur le site de L'Usine Nouvelle
Ils inventent les premières baskets made in France en laine recyclée
"La notion écologique n'est pas forcément présente dans la laine. Mais en cherchant un peu, nous avons découvert dans le Tarn une filière qui récupère et recycle la laine." Le tissage de cette basket écolo est réalisé à Castres et l'assemblage à Cholet (Maine-et-Loire). "Les lacets sont issus du recyclage de matière plastique et les étiquettes produites à Saint-Étienne (Loire)", précise Simon Nicolas. "Lorsque vous portez ces baskets en laine dans la rue, vous avez l'impression d'avoir une paire de pantoufles aux pieds." Contrairement à ce que l'on pourrait craindre, la laine n'est pas l'ennemie de l'eau. "Nos baskets sont déperlantes et résistent à la pluie." Pour lancer la production de ces baskets en laine recyclée naturelle, les deux jeunes créateurs de la marque Ubac ont lancé une campagne de crowdfunding. "Nous avons déjà enregistré plus de 900 commandes." Les premières paires de baskets en laine recyclée seront livrées d'ici février 2019. Ubac s'engage en outre à planter un arbre à chaque commande passée. >> Lire l'article complet sur le site du Parisien
Supply chain
La big data, au service de la logistique des transports ?
Chaque jour il y plus de 150 000 livraisons effectuées avec 90 000 véhicules dans le monde il est donc primordiale d'analyser ces données afin d'obtenir un gain de temps et de réaliser des économies. Bien entendu, l'utilisation de ces donnés au niveau logistique n'est qu'à ses débuts mais déjà nous pouvons voir l'intérêt qu'elle apporte pour la logistique mais également pour les e-commerces.
L'une des principales préoccupations des logisticiens, mais également des e-commerces, est d'économiser de l'argent sur les derniers kilomètres effectués. Ceux-ci peuvent se révéler plus cher et peut faire perdre du temps. Pour cela, l'utilisation des données et la manipulation de celles-ci permettent d'optimiser les trajets aussi bien pour ces derniers kilomètres que pour la totalité du trajet.
Les données récoltées sur les trajets précédents permettent d'analyser les comportements des chauffeurs. Egalement, l'analyse se fait sur le trafic existant sur les chemins empruntés comme les heures de pointes. Ainsi, les données apportent des directives sur les chemins à emprunter mais également sur la manière de conduire afin de réduire le temps mais également les coûts.
Ces données permettent d'améliorer les trajets et de gagner du temps et de l'argent, cependant il ne faut pas négliger un point essentiel qui peut rapidement balayer les résultats : Les facteurs extérieurs. Connaître les trajets passés est un bon indicateur pour améliorer ces trajets mais il ne faut pas oublier les facteurs extérieurs qui sont importants qui sont liés aussi bien à la concurrence qu'au trajet en lui-même. >> Lire l'article complet sur le site de Supplyweb
Contrôle routier sur l'axe Paris/Espagne : 36 % des poids lourds et utilitaires en infraction
Une opération de contrôle routier de grande envergure s'est déroulée sur 800 km, entre les péages de Saint-Arnoult et Biriatou, soit du sud de Paris à la frontière espagnole, sur les autoroutes A10 et A63, le 1er octobre dernier. L'objectif était de lutter contre la concurrence déloyale dans le transport routier de marchandises et prévenir la sécurité routière. Les contrôles étaient programme´s conjointement avec les DREAL Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val de Loire et la direction re´gionale et interde´partementale de l'e´quipement et de l'ame´nagement (DRIEA) Île-de-France. 17 000 € de consignation pour les entreprises verbalisées et non établies en France ont été exigés en paiement immédiat pour le règlement de 40 infractions. 111 véhicules étaient contrôlés, soit 62 poids lourds et 49 utilitaires légers. Ont été répertoriées : 4 fraudes de manipulation du tachygraphe ; 1 fraude de neutralisation du système antipollution "adblue" ; 2 infractions aux temps de conduite du conducteur ; 13 infractions au droit du travail : infraction aux règles du détachement de salarié et ?12 infractions pour travail dissimulé ; 1 infraction pour du repos hebdomadaire du conducteur pris en cabine ; 17 surcharges. >> Lire l'article complet sur le site de Actu-Transport-Logistique
Commande publique
Arrêt CE du 12 septembre 2018 : un critère géographique ne doit pas conduire à favoriser les candidats les plus proches
"Considérant, en premier lieu, que le juge du référé précontractuel a relevé, par une appréciation non contestée, que le cahier des clauses particulières relatives à l'exécution de l'accord-cadre impose au titulaire du marché de permettre, au moins une fois par mois, aux bibliothécaires de la médiathèque de venir consulter ses fonds d'ouvrages dans ses locaux ; qu'il a également relevé, sans dénaturer les stipulations dont il était saisi, que le règlement de consultation prévoit, parmi les critères de sélection des offres, un critère relatif aux frais de déplacement engendrés, pour la médiathèque, par l'exécution de ce marché et que les modalités de calcul des frais engagés étaient basées exclusivement sur la distance entre l'implantation géographique des librairies candidates et la médiathèque départementale ; que le juge a pu en déduire, par une appréciation souveraine exempte de dénaturation, sans s'abstenir de tirer les conséquences de ses propres constatations, que ce critère de sélection des offres était de nature à favoriser les candidats les plus proches et à restreindre la possibilité pour les candidats plus éloignés d'être retenus par le pouvoir adjudicateur"... >> Lire l'arrêté sur le site de LegiFrance
Open data : les collectivités dans l'illégalité... et l'impunité
Les collectivités sont-elles prêtes à faire face aux nouvelles obligations qui leur incombent ? Force est de constater que non. "Environ 400 collectivités sur 4 400 sont dans les clous de l'open data par défaut", révèle Laurence Comparat, adjointe à la mairie de Grenoble et présidente d'Open Data France, une association de collectivités travaillant sur l'open data. L'organisation, qui a lancé un observatoire de l'open data dans les territoires, présentera le 10 octobre un rapport détaillé sur l'ouverture des données en France.
Ce sont plutôt les grands départements, métropoles et régions qui constituent ces moins de 10% de collectivités respectant la loi, tandis que les moyennes et petites communes sont à la traîne, voire ne sont même pas au courant de l'existence de ces obligations dans certains cas. Mais la réalité est plus contrastée que des grandes collectivités vertueuses d'un côté et des petites hors-la-loi de l'autre, tempère Cédric Verpeaux. "Par exemple, à peine une quinzaine d'autorités de transport ont ouvert leurs données, alors qu'il en existe 308 en France et que ces données sont parmi les plus demandées. Et la moitié des conseils régionaux ne sont pas encore passés à l'open data par défaut." A l'inverse, des collectivités de taille plus modeste, comme Chambéry, Saint-Malo ou La Rochelle sont très volontaristes sur le sujet. >> Lire l'article complet sur le site du JDN
RSE
Le géant Amundi veut investir plus vert et plus social
La filiale de gestion d'actifs de la Banque verte veut "franchir une nouvelle étape" en matière d'investissement responsable. Amundi, le numéro un européen de la gestion d'actifs, contrôlé à 70% par le Crédit Agricole, a dévoilé un plan à trois ans destiné à amplifier ses engagements sur les terrains environnementaux, sociaux et de gouvernance, les fameux critères "ESG" dans le jargon du secteur. "L'ESG n'est pas un autocollant pour Amundi, cela correspond profondément à notre raison d'être. Nous sommes un gestionnaire d'actifs citoyen. La prise en compte de l'intérêt général, puisque c'est cela l'ESG, n'est pas contradictoire avec la performance financière, elle la soutient même, dans une perspective de long terme" a plaidé Yves Perrier, le directeur général d'Amundi lors d'une présentation à la presse. Le gestionnaire d'actifs, né de la fusion en 2010 de Société Générale Asset Management et Crédit Agricole AM, a fait grimper de de 5% à 19% ses encours respectant les critères dits ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) depuis sa création, à 280 milliards d'euros sur un total de 1.466 milliards d'euros. Ce qui en fait "un des tous premiers gestionnaires d'actifs ISR [investissement socialement responsable] en Europe." >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune
Plastiques : sonne-t-on le glas de l'économie circulaire?
Danone vient de lancer en Espagne une bouteille d'eau minérale Lanjarón 100 % issue de plastique recyclé (r-PET) et 100 % recyclable. "C'est la première du genre dans notre portefeuille et un pas de plus dans notre engagement vers l'économie circulaire #One PlanetOneHealth", a déclaré Emmanuel Faber, p-dg du groupe. Ce à quoi des internautes se sont empressés de répondre qu'il était encore plus vertueux de supprimer complètement la bouteille d'eau en plastique ou d'utiliser les bouteilles compostables déjà disponibles sur le marché. Ce seul exemple suffit à poser la question qui, non seulement, oppose les citoyens mais qui témoigne aussi d'une divergence des règlements qui s'imposent aux plastiques : faut-il supprimer ou recycler ? La loi Alimentation et la directive européenne sur les plastiques à usage unique optent pour la première option. Quitte à rendre obsolètes certaines mesures de la Feuille de Route sur l'Economie Circulaire française et de la Stratégie plastique européenne. >> Lire l'article complet sur le site de ProcessAlimentaire
Plastique : HSBC suggère à Coca-Cola de revenir aux bouteilles réutilisables
HSBC conseille aux metteurs sur le marché de se tourner vers une solution susceptible de "mieux répondre à toutes ces menaces" : les bouteilles réutilisables. "Une réduction de la consommation de plastique peut être un vrai facteur de différenciation dans l'esprit des consommateurs et des distributeurs", et Coca-Cola peut particulièrement profiter de cette opportunité, pointe le rapport. Alors que la majorité des embouteilleurs de PepsiCo ont, en effet, fait dans le passé "l'erreur stratégique de démanteler leurs usines de bouteilles réutilisables, en privilégiant des installations de bouteilles PET à usage unique moins chères et plus rapides", les embouteilleurs de Coca-Cola dans les marchés émergents "ont pour la plupart maintenu des capacités de remplissage de bouteilles réutilisables". Sur ce marché, ils ont même pris des parts à PepsiCo, pour qui il serait donc aujourd'hui plus difficile d'y revenir. HSBC cite notamment des usines de l'écosystème de Coca-Cola au Brésil : les bouteilles réutilisables (parfois en PET consigné) y dépassent 20% des emballages mis sur le marché par Cola FEMSA, alors que "Coca-Cola Andina vient de terminer à Rio de Janeiro la construction d'une méga-usine avec une capacité considérable de réutilisation de bouteilles en verre". >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune
La route 100% recyclée avance
Le test s'est déroulé la semaine dernière à Pons-Saint-Aubin (Gironde) sur l'autoroute A10, du réseau ASF, et c'est un succès : Eurovia (groupe Vinci) a réussi la réfection d'un tronçon d'autoroute 100% par recyclage. "Sur un kilomètre de voie lente de l'A10, le test consistait à enlever le revêtement existant pour le retraiter à une dizaine de kilomètres, dans la première usine mobile capable de fabriquer à chaud des enrobés routiers contenant jusqu'à 97 à 98 % de matériaux recyclés", explique Ivan Drouadaine, directeur du centre de recherche d'Eurovia, à Mérignac. "Nous avons ainsi refait en 100% recyclé les trois couches de la voie : la fondation, la base et la couche de roulement des véhicules", ajoute-t-il. Selon Nicolas Hautière, spécialiste de la route à l'Institut français des sciences et technologies des transports (Iffstar), "Vinci est le premier au monde à le faire sur autoroute". La route 100% recyclée existait déjà, mais en fabrication à froid, ce qui limite sa résistance et la réserve aux routes à trafic modéré. A chaud, procédé moins maîtrisé, l'Allemagne et le Japon montent à un taux de recyclage élevé sur des axes à fort trafic, mais la France est la première à flirter avec les 100%, et obtenir un revêtement de surface de qualité autoroutière. Cette avancée est d'autant plus importante que "les axes à fort trafic ont une structure de chaussée plus épaisse, ce qui rend le recyclage des matériaux particulièrement intéressant", poursuit Ivan Drouadaine. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Cinq grands patrons lyonnais s'unissent pour encourager la RSE
Alors que la RSE est souvent résumée par l'addition d'actions sociales et environnementales généralement menée sous forme de dons ou de mécénat par une entreprise, le réseau Mix-r préconise une démarche plus globale au sein des organisations, notamment en terme de transparence ou d'éthique. Avec la conviction que ces enjeux environnementaux, sociaux et éthiques sont désormais une "évidence stratégique" pour les entreprises, et non un simple outil de communication. "La RSE est un sujet incontournable car il apparaît de plus en plus comme un outil stratégique qui facilite la transformation de l'entreprise et lui permet de faire évoluer son business model. La RSE est un état d'esprit qui doit irriguer tous les niveaux de l'entreprises : les dirigeants, mais aussi les collaborateurs, les actionnaires, les clients... ", explique le PDG de Seb, Thierry de la Tour d'Artaise. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune
IT
Carrefour rejoint la "blockchain alimentaire" d'IBM
Carrefour accélère dans la blockchain. Après avoir lancé en mars sa propre solution chiffrée pour le suivi de la qualité de ses produits, le groupe dirigé par Alexandre Bompard a annoncé ce lundi avoir rejoint la "blockchain alimentaire" de l'américain IBM. Plusieurs géants comme Walmart, Unilever et Nestlé font partie de la plateforme "IBM Food Trust". Le distributeur français garantit déjà l'origine de certains de ses poulets d'Auvergne, de ses tomates et de ses oeufs. Le groupe prévoit de rajouter plusieurs produits d'ici la fin de l'année, comme le fromage, le lait ou les oranges. Mais avec ce partenariat, Carrefour va très largement ouvrir sa palette. Il espère garantir à terme la traçabilité des produits issus de ses "300 filières qualité dans le monde". Pour IBM, le partenariat avec Carrefour va lui permettre d'accéder "aux marchés d'Europe, d'Amérique du Sud et de Chine", a expliqué à l'AFP Cosme de Moucheron, vice-président et responsable du partenariat avec Carrefour chez IBM. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Blockchain : Engie noue un contrat majeur avec Ledger
Après des mois de négociation et de recherche en interne, le groupe du CAC 40 a signé un partenariat avec Ledger, l'une des pépites tricolores du secteur des cryptomonnaies et de la blockchain. L'ancien GDF Suez n'est pas un petit nouveau dans le secteur. Il a développé récemment plusieurs blockchains, parmi lesquelles "TEO", une infrastructure dédiée à la traçabilité de l'énergie "verte". Mais Engie souhaite renforcer leur sécurité. Et notamment celle des données qui y sont insérées. Dans le cadre de ce partenariat, dont le montant n'est pas encore connu, Ledger va fournir à Engie ses boîtiers sécurisés. Ceux-ci seront installés sur les éoliennes, les panneaux solaires et les installations hydroélectriques de l'énergéticien, dont près d'un quart de la production est "durable" (23,7 gigawatts en 2017). Les boîtiers vont commencer à fonctionner début 2019. Ils seront chargés de récupérer les données de l'énergie produite par les équipements et de les envoyer automatiquement dans la blockchain sans tiers extérieur. Dans l'univers crypto, on parle d" oracle". >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Armée: branle-bas de combat dans la data
L'armée française est submergée par un tsunami de données. Ce sont par exemple, tous les jours, des centaines d'heures de vidéos à exploiter en Irak ou en Syrie, les satellites, les conditions météo, le renseignement, les télémesures de tous les véhicules, bientôt les données biométriques des fantassins... Or l'armée ne possède pas l'infrastructure et l'intelligence artificielle nécessaires pour tout exploiter. Au mieux, explique un membre de la Direction Générale de l'Armement (DGA), "on peut analyser 5 à 10% de cette masse d'information". Or cette masse est en perpétuelle croissance... C'est l'essence même du "Big Data" et de l'intelligence artificielle que de déceler des signaux faibles dans des océans de données pour en tirer des évidences. Un haut gradé explique que "l'intelligence artificielle aurait peut-être pu détecter les kamikazes du 11 septembre. Car ces derniers, durant leurs cours de pilotage, ne se préoccupaient absolument pas des questions d'atterrissage...". >> Lire l'article complet sur le site de BFMBusiness
Mobilité / Fleet
Ralentissement des immatriculations de véhicules d'entreprise en septembre
Le mois de septembre 2018 est définitivement un mauvaise période pour le marché automobile. Selon les chiffres du CCFA, avec 148 752 unités, les immatriculations de voitures particulières neuves ont chuté de 12,8 % par rapport au mois d'août. Quant aux ventes d'utilitaires légers neufs, elles ont régressé de 2,6 %. Mathématiquement, ce ralentissement global du marché automobile français influe sur le nombre de mises à la route de véhicules d'entreprise. L'Observatoire du véhicule d'entreprise (OVE) note que, sur cette période, peu de nouveaux véhicules ont rejoint le parc des entreprises."Après un mois d'août très actif et une hausse de 20 % des immatriculations, le mois de septembre marque une chute des immatriculations de 12 %", soit 59 800 véhicules d'entreprise (VP + VUL) en moins sur les routes. >> Lire l'article complet sur le site de Automobile Entreprise
Les 15 métropoles françaises voulant créer des "zones à faibles émissions" d'ici 2021 sont...
Quinze métropoles françaises s'engagent à travailler à la création d'au moins une "zone à faibles émissions" (ZFE) dans les mois à venir. Des secteurs dans lesquels la circulation des véhicules les plus polluants serait limitée, pour limiter les émissions d'émissions d'oxydes d'azote, de dioxyde de carbone, particules et autres polluants issus du transport routier. Chaque métropole sera libre de fixer ses propres règles : catégorie de véhicules visés, horaires d'applications, zones concernées. Le système se basera sur la classification des véhicules "Crit'air" mise en place en janvier 2017, principalement utilisée lors des pics de pollution pour des mesures de circulation alternée. Trois zones de ce type existent aujourd'hui en France, à Paris et Grenoble, contre 220 dans toute l'Europe (particulièrement en Italie, en Allemagne et aux Pays-Bas). Les 15 métropoles-pilotes sur ces ZFE sont Paris, la métropole du Grand Paris, Lyon, Aix-Marseille, Toulouse, Montpellier, Nice, Strasbourg, Toulon, Rouen, Reims, Saint-Étienne, Clermont-Ferrand, Grenoble et Fort-de-France. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle
Travel
Des toilettes intelligentes plus propres dans les aéroports
L'aéroport d'Hartsfield Jackson International à Atlanta et l'aéroport de Los Angeles ont investi dans une technologie appelée TRAX SmartRestroom qui gère la propreté ds toilettes et leur disponibilité pour réduire le temps d'attente. Le système est simple pour les voyageurs : une lumière rouge indique si des toilettes sont occupées. Des capteurs surveillent combien de personnes entrent et sortent des toilettes, ainsi les équipes de nettoyage peuvent être alertées quand certains seuils sont franchis: 300 personnes par exemple. De leur côté les aéroports Reagan et Dulles de Washington utilisent une application qui fournit des informations sur la propreté " Nous savons qu'il n'y a rien de pire que des toilettes sales et cette application nous permet d'être sûrs qu'elles restent propres " indique Andrew Tull, un porte-parole des aéroports. >> Lire l'article complet sur le site de Business Travel
Les moyens de paiement vont changer le comportement des voyageurs...
Certes, le marché des déplacements professionnels ne changera pas immédiatement mais la tendance de fond est bien présente. Les compagnies aériennes traditionnelles, les GDS et les éditeurs doivent continuer d'investir lourdement dans l'innovation et l'expérience client, à la fois pour sauver ce qui peut l'être et pour rattraper le temps perdu par rapport aux low-costs et aux nouvelles plateformes numériques. Ils ne doivent pas repousser les nouveaux venus (existants ou potentiels) mais bien profiter de leur statut d'opérateurs historiques pour apporter des solutions et éviter la "fuite" de leurs clients vers des sources plus en phase avec les attentes clients. Nos voisins européens l'ont compris et exploitent cet avantage pour le bénéfice de ce nouveau mode de distribution et surtout, pour la satisfaction des clients finaux que sont les voyageurs. En France, la tendance est plus au conservatisme létal qui n'arrive heureusement pas à casser l'élan d'innovation des challengeurs et des start-ups. C'est rassurant pour les voyageurs, les acheteurs et les travel managers. Encore faut-il que ces derniers donnent du crédit à ces acteurs du présent, du futur et aient le courage de provoquer le changement au sein de leurs organisations. >> Lire l'article complet sur le site de DéplacementsPros