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"Achats directs ou indirects : même combat!"

Publié par Marie-Amélie Fenoll le | Mis à jour le

76% des organisations possèdent une direction propre aux achats indirects. Des achats jugés de plus en plus stratégiques. C'est ce que révèle la première enquête réalisée sur les achats indirects par Crop and Co et Acxias dont les résultats ont été publiés lors d'une journée dédiée au sujet.

"Achats directs ou indirects : même combat!", souligne Fabienne Lampel, directrice achats et de l'immobilier au sein du groupe Foncia. Même écho du côté de Philippe Portier, responsable du Mastère spécialisé acheteur manager international à l'EM Business School de Lyon, pour qui : "On ne parle pas d'achats stratégiques ou non mais simplement de leur importance dans la chaine de valeur".

Achats indirects? Achats hors production? Quelle est la valeur ajoutée de ce type d'achats dans l'entreprise et quelle place occupe cette fonction? C'est pour tenter de répondre à ces interrogations que le cabinet spécialisé dans les achats Crop and Co et Acxias ont dédié une journée entière, le mardi 30 juin aux achats indirects. Une journée dédiée aux acheteurs avec en avant-première les résultats de la première enquête réalisée sur le sujet.* spécialement pour la conférence.

L'étude de Crop and Co et Acxias révèle que les dépenses d'investissement de capital (Capex) (immobilier, équipements, etc) sont citées à 64% comme la première famille d'achats indirects, suivis du facilities management (location, nettoyage, gardiennage, espaces verts, restauration, ...) à 39%, et des prestations financières, juridiques et assurances (36%), des services aux clients (centres d'appels, SAV, ...) à 36%. Les flottes automobiles n'arrivent qu'en 5e position les flottes (à 32%).

76% des organisations ont une direction achats indirects

A contrario, si le Capex et les prestations financières juridiques et assurances sont dans le top 5 des achats indirects, l'influence des acheteurs sur ses prescripteurs dans ces domaines n'est que peu représentative. Ainsi, les acheteurs jugent leur influence à seulement 7% sur le capex et à...3% sur les achats de prestations financières et juridiques.

Les acheteurs estiment avoir une forte influence sur les frais généraux (52%), le facilities management (48%), les flottes (44%) et les voyages et déplacements (41%).

Enfin, 76% des organisations possèdent une direction propre aux achats indirects. Et 57% ont une gestion différente des achats indirects.

Et 63% utilisent un système e-procurement pour gérer les demandes d'achats indirects dont 47% via un logiciel spécifique.

Parmi les difficultés rencontrées dans ce type d'achats, viennent en tête la charge de gestion jugée importante (à 57%), suivie de la fragmentation et la taille de la base fournisseurs (43%) avec la difficulté de la mise sous contrôle des achats (39%).

Comment juger la performance des achats indirects? Les 3 premiers critères utilisés dans les organisations pour évaluer la performance des achats indirects sont les gains sur contrats (83%), la conformité de la qualité (50%) et enfin le respect des délais et la satisfaction des utilisateurs internes (40%).

* Attention, les chiffres de l'enquête peuvent évoluer. Car elle est toujours en ligne depuis le 4 mai. Il est encore possible d'y répondre. A l'heure actuelle, 53 décideurs achats ou responsables achats y ont répondu (dont 39, 29 % dans le secteur industriel et 10,71% dans le secteur public).

Lire sur le sujet des achats indirects :

"Le change management devient indispensable à la fonction achat" : Interview de Jean-François Boisseau, directeur de projet achats indirects de L'Oréal.

L'interview de Pascal Delval, directeur des achats indirects d'Auchan : "La grande distribution arrive à maturité"




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