Smartphones et tablettes : une utilisation professionnelle en forte croissance
Publié par Amélie Moynot et Charles Cohen le - mis à jour à
Selon une étude Markess, 54 % des utilisateurs estiment que smartphones et tablettes servent avant tout à s'informer et 52 % à utiliser une messagerie d'une part et à organiser son temps de travail d'autre part
Les usages numériques viennent d’en haut… Voilà, en substance, la première constatation établie par l’étude Markess sur les applications professionnelles sur smartphones et tablettes(1). Les managers sont les premiers équipés de ces outils innovants. Les décideurs interrogés dans l’enquête estiment aussi que 48 % des collaborateurs d’entreprises concernés sont les vendeurs itinérants. « La fonction commerciale contribue à pousser la demande », estime Emmanuelle Olivié-Paul, directrice associée de Markess International et responsable de l’étude. Une demande en croissance, puisque 11 % de la population active française utilise déjà ces outils et que ce chiffre pourrait plus que doubler d’ici à 2013, d’après le cabinet.
L’enquête met par ailleurs en avant les usages et les bénéfices de ces outils, les freins à leur utilisation et les enjeux du changement. Les décideurs sont 54 % à estimer que smartphones et tablettes servent avant tout à s’informer et 52 % à utiliser une messagerie d’une part et à organiser son temps de travail d’autre part. À noter que, parmi les applications métier ciblées en priorité par les applications professionnelles mobiles, 43 % relèvent du domaine commercial et de la vente.
Au premier rang des bénéfices : l’amélioration de l’efficacité opérationnelle, l’accès aux informations en toute situation et l’accélération des processus. Mais pour susciter l'adhésion des collaborateurs et même des commerciaux réputés friands de ce type d'outils, « leur usage doit être simple, la navigation ergonomique et le top management impliqué dans les projets de changement », rappelle Emmanuelle Olivié-Paul.
Ce qui peut freiner l'équipement des collaborateurs ? Les craintes liées à la sécurité des terminaux et l'absence de compatibilité entre les applications existantes et les terminaux mobiles. Sans oublier le coût d'équipement qui vient se rajouter à l'équipement de base que sont les téléphones et les PC.
(1) Enquête réalisée en juin et juillet 2011 auprès de 175 décideurs et 50 prestataires spécialisés dans les applications professionnelles sur smartphones et tablettes numériques.