Pour gérer vos consentements :

La RATP joue les entremetteurs pour ses petits fournisseurs

Publié par Charlotte Marchalant le | Mis à jour le

La RATP a choisi le format du speed-dating pour permettre à ses petits fournisseurs de rencontrer d'autres grands comptes. Une idée originale qui mettait en scène la part de séduction qui intervient aussi dans les échanges entre partenaires professionnels.

La RATP a organisé, le 7 novembre 2014, les premières rencontres PME / Grands Comptes orientées achats. Un événement, conçu sous forme de speed-dating, qui mettait en scène le métro parisien en tant qu'entremetteur de partenariats commerciaux.

"C'est une façon d'ouvrir notre carnet d'adresses", a expliqué Christine Hincelin, responsable de l'unité de développement des achats à la RATP. Et d'être pleinement "acteur du territoire". Comptant parmi ses fournisseurs non moins de 3000 PME françaises - un chiffre qui représente 70% de la globalité des achats du métro parisien en la matière - le carnet d'adresses en question est l'incarnation même de la politique d'achat responsable menée par la RATP depuis 2012. Membre du Pacte PME, qui vise à faire faire émerger de nouveaux leaders grâce aux achats en réseau, cette dernière témoigne ainsi de son plein engagement en faveur des petits acteurs économiques français, et s'affranchit par là-même de tout risque de dépendance.

Le design avait été retenu comme thème pour cette première édition. Les 20 PME conviées avaient toutes en commun d'avoir contribué à façonner l'identité visuelle du métro parisien, que cela soit par l'intermédiaire des écrans Image, des sièges et poubelles Akiko ou bien encore de la station de bus Osmose. Face à elles, autant de grands comptes représentés pour l'occasion par leurs acheteurs : la SNCF, la Ville de Paris ou bien encore la communauté urbaine de Bordeaux...

Sept entretiens de 15 mn

En préparation de l'événement, la RATP avait envoyé, à tous les participants, une liste d'intervenants possibles en leur demandant d'en sélectionner sept, pour autant de rendez-vous de 15 minutes prévus dans la matinée. Un algorithme s'est chargé de faire le reste, en décidant le jour venu de l'ordre de passage de chacun. Résultat : les échanges sont allés bon train.

Entre deux rendez-vous, Jean-Luc Malet, délégué régionnal d'Eclatec, entité du groupe GHM qui façonne les poteaux en fonte situés à l'entrée des stations de métro parisien, a confié avoir eu des contacts intéressants pouvant déboucher sur des marchés. "L'idée n'était pas de négocier", a-t-il cependant précisé. "Pour cela, nous avons échangé nos coordonnées." Et, s'ils le souhaitaient,les participants pouvaient prolonger le speed-dating au cours de l'apéritif dînatoire qui a suivi.

Forte d'un premier retour d'expérience très positif, la RATP compte bien renouveler l'expérience. Christine Hincelin envisage déjà une suite et réfléchit à d'autres thèmes pour les prochaines éditions.