Des pneus adaptés réduisent les émissions de CO2 et la consommation de carburant
Publié par Sébastien DE BOISFLEURY le
L'observatoire du véhicule d'entreprise (OVE) s'est intéressé à l'impact environnemental des pneumatiques dans les flottes d'entreprise.
Jusqu'à 5g d'émissions de CO2 et près d'un demi-litre de carburant aux 100 kilomètres. Telles sont les économies potentielles qu'une entreprise peut réaliser par véhicule avec des pneus adaptés.
L'observatoire du véhicule d'entreprise (OVE) s'est en effet intéressé à l'impact environnemental des pneumatiques dans les flottes d'entreprise. L’OVE a ainsi organisé fin 2007 une journée d'essais de pneumatiques avec pour objectif de tester leur impact sur la consommation de carburant et les émissions de CO2. Deux véhicules particuliers (Golf de Volkswagen) et deux utilitaires (Trafic de Renault) ont enchaîné les tours de piste par séries de 15 sur le circuit de Mortefontaine, au nord de Paris.
Conduits par des pilotes professionnels, les véhicules ont roulé à une vitesse de 90 km/h, quelles que soient les conditions d’adhérence. Un débitmètre de carburant relié à un calculateur équipait chaque véhicule afin de connaitre la quantité de carburant utilisée par le moteur (à 0,1% près) et de calculer la consommation précise des véhicules. Au cours de la journée, chaque voiture a été équipée de trois trains de pneus de marques différentes : Michelin Energy Saver, Bridgestone B250 et Goodyear Hydragrip. Les utilitaires ont, quant à eux, été équipés de Michelin Agilis 51 et Dunlop SP LT30.
A l’issue du test, on notait une baisse de la consommation de carburant de 8,5% pour les Golf équipées de Michelin Energy Saver (par rapport à Bridgestone B250 et Goodyear Hydragrip) et une diminution de plus de 4,5% pour les Trafic équipés de Michelin Agilis 51 (par rapport à Dunlop SP LT 30). "Pour une flotte de 200 véhicules accomplissant 90 000 kilomètres sur 3 ans, cela fait une économie de 84 000 € sur la période ! Imaginez ce que cela donne pour une flotte de 3 000 ou de 5 000 véhicules... C’est considérable !", résume Philippe Brendel, directeur de l'OVE.