Un salarié du tertiaire consomme 40 litres d'eau par jour
Publié par Marie-Amélie Fenoll le | Mis à jour le
Un salarié consomme 40 litres d'eau par jour. Et près de 30 % des organisations de plus de 500 salariés n'ont pas encore effectué un bilan de leurs émissions carbone. Une obligation avant le 31 décembre prochain. C'est ce que révèle une étude réalisée par l'Arseg et le cabinet Sinteo.
40 litres d'eau, 45 feuilles de papier, 14 km de voiture... c'est ce que consomme quotidiennement un salarié d'une grande entreprise du tertiaire. Telles sont les conclusions chiffrées d'une étude(1) réalisée conjointement par l'association des directeurs de l'environnement de travail (Arseg) et Sinteo, cabinet spécialisé dans le conseil et l'ingénierie en maîtrise de l'énergie et du carbone.
Cette étude évalue l'empreinte carbone moyenne d'un salarié tertiaire français en prenant en compte ses consommations d'énergie, d'eau, de papier, ses immobilisations et ses déplacements professionnels.
40 litres d'eau par jour
Ainsi, l'empreinte carbone s'élève à 3 t eq CO2 par an. Une empreinte répartie entre l'environnement de travail (1,8 t eq CO2), l'énergie (1,1 t eq CO2), et l'eau et le papier (0,1 t eq CO2).
L'énergie la plus consommée est l'électricité. En moyenne, l'intensité énergétique des locaux tertiaires des répondants est de 454 kWhEP/m2.
Un salarié consomme en moyenne 40 litres d'eau par jour : 30 % concernent les sanitaires, 30 % les lavabos et le reste pour le restaurant d'entreprise et la climatisation. Ce salarié consomme en moyenne 45 feuilles de papier par jour.
Il roule en moyenne 14 km/jour. Ses déplacements professionnels en voiture représentant environ 800 kg eq CO2, contre 500 pour l'informatique et 450 pour la surface et le mobilier.
30 % des entreprises n'ont pas (encore) réalisé leur bilan carbone
Autre chiffre accablant : 30 % des organisations de plus de 500 salariés interrogées n'ont pas encore effectué un bilan de leurs émissions carbone. Une obligation pour ces grands groupes avant le 31 décembre prochain.
Pour réduire l'impact carbone, des pistes de réflexion sur le télétravail ou la visioconférence doivent être envisagées.
(1) Enquête par questionnaire en ligne réalisée du 1er au 19 juillet. Sur 229 questionnaires dressés, 55 ont servi à l'analyse (55 immeubles représentant 92 000 salariés).