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Suez lance Colibri, une solution clé en main pour gérer ses déchets diffus

Publié par Aude Guesnon le - mis à jour à

En proposant sa nouvelle offre de collecte et valorisation des déchets diffus - une, solution clé en main packagée - Suez veut simplifier, pour les entreprises et les collectivités, l'application du décret des 5 flux. Et simplifier les démarches en leur proposant de choisir leurs outils en ligne.

Dans le cadre de la loi de transition énergétique et du décret "5 flux" qui impose à toutes les entreprises produisant plus de 1 100 litres de déchets par semaine de trier et de valoriser le papier/carton, le verre, le bois, le métal et le plastique, Suez lance Colibri, une solution de tri en colis pour simplifier la gestion des déchets diffus des entreprises. Le groupe annonce ainsi "enrichir son portail d'offres digitales pour accompagner (ses) clients dans le tri et la valorisation de leurs déchets". L'objectif est de "faciliter encore plus la gestion des déchets en proposant une solution clé en main, répondant aux obligations de la nouvelle législation."

Trois questions à Philippe Maillard, directeur général recyclage et valorisation France de Suez:

En amont, pouvez-vous nous dire à quelle hauteur les déchets sont aujourd'hui recyclés/ valorisés ?

Philippe Maillard

En moyenne, 67% des déchets sont recyclés par les entreprises et collectivités françaises. Pour augmenter le taux de recyclage / valorisation, des efforts sont à fournir dans de nombreux domaines, notamment dans celui du plastique où seuls 20 à 25% des déchets sont valorisés. Pour le plastique, il y a autant d'efforts à faire du côté de la collecte que du du tri et du recyclage. La difficulté aujourd'hui, c'est que certaines plastiques recyclés coûtent plus cher que le plastique vierge.

Les déchets organiques constituent un autre grand flux sur lequel des efforts conséquent sont à fournir. Cette volonté est retranscrite dans la loi de Transition énergétique qui prévoit d'aller vers une collecte sélective. Les déchets organiques sont les déchets alimentaires, qui sont essentiellement produits par l'agroalimentaire, les cantines, la restauration, les supermarchés. Ces acteurs ont déjà mis en place un certain nombre de solutions mais obligation leur est faite d'aller vers plus de compostage ou de méthanisation.

Comment proposez-vous d'aider les entreprises et collectivités à respecter leurs obligations?

Afin d'aider entreprises et collectivités à répondre aux obligations du décret "5 flux" qui impose à toutes les entreprises produisant plus de 1 100 litres de déchets par semaine de trier et de valoriser le papier/carton, le verre, le bois, le métal et le plastique, nous avons développé l'offre Colibri. Cette offre, qui se veut simple, se compose d'un package: mise à disposition de contenants adaptés + collecte + valorisation des déchets. Après une phase de test de 5 mois en région Rhône-Alpes, nous avons généralisé cette offre à tout le territoire. Elle est disponible en ligne, via le site internet valoservices.suez.fr. Nous sommes convaincus que le digital est un levier important pour offrir de nouveaux services aux clients et apporter une expérience utilisateur différenciante. En outre, je précise que chaque entreprise peut évaluer gratuitement sa conformité en réalisant un diagnostic en ligne.

Sur la phase de test en Région Rhône-Alpes, près de 400 entreprises se sont déclarées intéressées et le taux de transformation, d'environ 20% est encourageant.

Quelles autres offres de service est-il possible de retrouver en ligne ?

L'offre Colibri est proposée sur le site valoservices.suez.fr, qui dispose d'un espace professionnel dédié aux entreprises et collectivités, organisé par secteur d'activités. Il présente toute nos offres de collecte et de valorisation des déchets. Certaines sont "achetables" en ligne, d'autres pas puisqu'elles demandent d'être adaptées aux besoins des entreprises, comme c'est la cas pour Colibri. Car même s'il s'agit d'une offre packagée avec des forfaits tout compris permettant de se débarrasser des contraintes de facturation à la tonne, il faut adapter les fréquences de collecte à l'activité du client; à sa production. Je tiens aussi à préciser que les contenants proposées ont un "look sympa", avec des consignes claires qui incitent les collaborateurs de l'entreprise à bien trier.

Sur ce site internet, les professionnels peuvent réaliser 80% de leurs démarches.

Dans un autre registre, nous avons aussi créé au début de l'été, une place de marché digitale dédiée aux déchets organiques, baptisée Organix, qui met en relation des producteurs de déchets et des méthaniseurs. Cette "marketplace" a d'abord été lancée dans le Grand Ouest puis sera progressivement déployée sur l'ensemble du territoire national.. Nous proposons une mise en relation à ces acteurs. Et, s'ils le souhaitent, nous pouvons prendre en charge le transport.

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