Extinction des feux obligatoire en sortant du bureau!
Publié par Marie-Amélie Fenoll le - mis à jour à
Depuis le 1er juillet 2013, tous les bureaux ont l'obligation d'éteindre leurs éclairages la nuit entre 1h et 7h du matin. Une décision qui engendrerait une économie de 200 millions d'euros et une baisse de la consommation d'électricité de 2 TWh par an.
"Eteindre la nuit, c'est faire des économies!" affirme le site du Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie.
Depuis le 1er juillet 2013, l'éclairage de nuit des bâtiments non résidentiels et des vitrines de magasins est limité. Définie par arrêté le 25 janvier 2013, cette décision concerne les lumières des bureaux d'entreprise mais également les vitrines de magasins de commerce ou d'exposition ainsi que les éclairages de façade de bâtiments.
Eteindre la lumière 1h après le départ du dernier salarié
En pratique, les éclairages intérieurs des locaux professionnels doivent être éteints une heure après le départ du dernier salarié des locaux.
L'objectif de cette mesure est triple. Elle permettra d'abord une économie de 200 millions d'euros, soit l'équivalent de la consommation annuelle d'électricité de 750 000 ménages. Et engendrera une baisse de la consommation d'électricité de 2 TWh par an.
Cette mesure contribue également à la préservation de la biodiversité, en évitant l'émission de 250 000 tonnes de CO2 et de pollutions lumineuses inutiles. Dans ce domaine, la France fait figure de pionnière en Europe affirme le site du Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie.
Ainsi, selon un sondage réalisé par TNS Sofres à la demande du Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie en 2012, 87 % des Français se disent favorables à l'extinction des bureaux inoccupés en raison de la nuisance lumineuse.
Une économie de 200 millions d'euros
Ne sont pas concernés par cette mesure : les éclairages publics (éclairages des voies réservées à la circulation), ceux destinés à assurer la sécurité des bâtiments et enfin les éclairages intérieurs des logements et ceux de parties communes. Certaines dérogations sont également prévues, notamment pendant les périodes de fêtes et lors d'événements exceptionnels définis par arrêté préfectoral.
Une analyse des effets de cette mesure sera disponible en janvier 2014.
Des contrôles seront effectués par les maires et les préfets. En cas d'infraction, l'exploitant s'expose à une amende de 750 euros.