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Obligation d'emploi de salariés handicapés : les achats peuvent recourir au secteur protégé

Publié par Charles Cohen le | Mis à jour le

Si pour remplir leur obligation d'emploi de salariés handicapés, les grands groupes misent toujours plus sur la sous-traitance auprès du secteur protégé, dans la pratique, l'exercice reste complexe pour les acheteurs. Pour mieux comprendre ces enjeux, un salon dédié se tient lundi à Paris.

S'il est un salon clé où de nombreux acheteurs - les plus conscients d'entre eux du moins - seront présents lundi 14 mars, c'est sans aucun doute celui du handicap & des achats responsables. Répartie en 13 pôles d'activités, la première édition de cette exposition regroupera au Palais des Congrès de Paris pas moins de 70 ESAT & entreprises adaptées représentant tous les secteurs. De quoi illustrer la richesse des offres de produits & services des acteurs du secteur protégé et adapté oeuvrant dans des secteurs d'activité très variés : gestion des espaces verts, blanchisserie, imprimerie...

Obligation légale

"C'est la première fois qu'une telle manifestation est organisée sur le plan national. Nous y attendons beaucoup de grands comptes soucieux d'en savoir plus sur l'opportunité du recours au secteur protégé pour satisfaire tel ou tel besoin, et aussi, pour répondre à leur obligation légale en matière d'insertion des travailleurs handicapés", comente Thierry Nouvel, directeur général de l'Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis), structure partenaire du salon fédérant pas moins de 100 Esat.

Et pour cause : si la loi du 11 février 2005 impose aux sociétés de 20 salariés et plus l'embauche de 6% de collaborateurs en situation de handicap, les entreprises peuvent actionner un second levier pour remplir cette obligation : la sous-traitance auprès des Esat, Etablissements de services d'aide par le travail, et EA, entreprises adaptées, embauchant plus de 80 % de salariés en situation de handicap. Une solution qui permet de réduire le quota d'embauche à 3%.

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