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Les technologies mobiles dans l'administration publique comme outils de productivité

Publié par Jérôme Pouponnot le - mis à jour à

Selon une étude Deloitte, dans un contexte de réduction du déficit et des dépenses publiques, les technologies mobiles permettront la réduction de l'écart de productivité avec le secteur privé, ainsi que l'amélioration de  la relation citoyens - administrations.

Le secteur public a eu des difficultés, notamment structurelles, à absorber les nouvelles technologies et en tirer pleinement avantage. Or, l'administration française est confrontée à la nécessité d'améliorer la qualité du service rendu à ses citoyens et l'efficience de l'action publique au regard de contraintes budgétaires croissantes. Une meilleure utilisation des technologies mobiles présente l'opportunité de faire de grandes avancées pour les citoyens tout en réduisant les dépenses. En outre, cette approche permet d'entamer une réflexion sur le redéploiement et la requalification des effectifs de la fonction publique plutôt que rester dans une logique comptable de suppression des postes.

La productivité du secteur privé en ligne de mire

Au cours des 25 dernières années, la productivité du secteur privé français a cru de 17% supplémentaires par rapport à celle du secteur public. Cet écart entre les secteurs public et privé se retrouve aux Etats-Unis comme en Europe dont la productivité du secteur privé a crû trois fois plus vite que dans le secteur public entre 1990 et 2000. Si le privé et le public ont bénéficié à des degrés divers de l'émergence des nouvelles technologies, le secteur privé ne s'est toutefois pas arrêté à la simple intégration des nouveaux outils, mais en a également tiré les conséquences organisationnelles.

Les fonctionnaires reconnaissent dans leur grande majorité que les technologies mobiles contribuent fortement à améliorer la qualité de leur travail et leur productivité notamment en permettant de : diminuer le temps passé à rentrer des données, travailler quel que soit l'endroit où ils se trouvent, améliorer la précision et réduire les efforts induits par les tâches, progresser dans la collaboration et le partage des données entre employés et entre opérateurs, mieux appréhender le terrain pour les fonctionnaires intervenants en première ligne.

Le télétravail et le cloud computing en exemple

Le télétravail offre un gain de temps, une flexibilité et des gains de productivité d'en moyenne 22% mais également un équilibre entre vie professionnelle et vie privée, de l'autonomie et des responsabilités dans l'organisation de travail. Quant au cloud computing, il rationnalise les moyens technologiques développés au travers des ministères et différents opérateurs, pour répondre mieux et plus rapidement aux demandes des citoyens. Afin d'illustrer les bénéfices potentiels des technologies mobiles pour les fonctionnaires, Deloitte observe trois différents acteurs qui pourraient en faire le meilleur usage : les travailleurs sociaux, les services d'urgence et les forces de l'ordre.



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