Manifestation de VTC ce vendredi 18 décembre - Taxis Bleus en profite pour faire des prix!
Publié par la rédaction le - mis à jour à
Aujourd'hui, Taxis Bleus profite de la grogne des VTC pour proposer des prix destinés à "faciliter les déplacements des parisiens": des courses à 10 € dans Paris et à 30 € et 40 € à destination des aéroports. Un opportunisme qui va plaire aux voyageurs !
Des chauffeurs de VTC manifestent ce vendredi pour dénoncer leurs conditions de travail au sein des applicationsde VTC.
"En ce jour de perturbations et afin de faciliter les déplacements en région parisienne et les départs en vacances, Taxis Bleus offrira des tarifs promotionnels aux parisiens", annonce Taxis Bleus dans un communiqué. Ainsi, pour toute commande immédiate jusqu'à 20 heures ce vendredi depuis l'application mobile du réseau avec l'option "Prix Max Garanti", Taxis Bleus propose les prix plafonds suivants :
-10€ pour toute course effectuée dans Paris intra-muros,
30€ pour toute course effectuée depuis Paris à destination de l'aéroport d'Orly.
40€ pour toute course effectuée depuis Paris à destination de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle,
"Depuis l'application mobile des Taxis Bleus, les clients peuvent enregistrer de manière sécurisée leurs coordonnées bancaires, facilitant ainsi le paiement à l'arrivée, visualiser l'approche en temps réel du chauffeur et évaluer sa prestation. Pour bénéficier de ces tarifs exceptionnels, les clients doivent sélectionner l'option "Prix Max Garanti". L'application des Taxis Bleus est disponible sous iOs et Android."
Les revendications des VTC
Les chauffeurs de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) en grève - une centaine environ, selon la préfecture - , sont rassemblés aux abords des aéroports parisiens d'Orly et de Roissy. Ils demandent "un meilleur encadrement de leur activité et de leur tarif". Ils ont mis un barrage filtrant en place. Ce mouvement a été lancé à l'appel des associations SETP, CAPA-VTC et Actif-VTC qui protestent contre les conditions de travail imposées par les éditeurs d'application de réservation par smartphone, tels Uber, et notamment "la baisse des tarifs décidée sans concertation". Le SETP demande un retour à "une course minimale de 15 euros" et "une concertation de fond sur le contrat de partenariat avec les plateformes de réservation."