Quelles sont les armes des directions achats pour la réduction des coûts ?
Publié par Magdalena Saczawa le | Mis à jour le
D'après l'étude d'AgileBuyer et du CNA, la réduction des coûts devient de nouveau une priorité en 2024 pour 77 % des directions achats. Cela peut s'expliquer par un contexte d'inflation qui est décrit comme pouvant persister dans le temps dans de nombreux domaines notamment dans l'industrie. Plusieurs techniques sont utilisées par les directions achats, et notamment la négociation qui prend la tête du classement.
L'étude d'AgileBuyer et du CNA à établi la réduction des coûts comme l'objectif numéro un des directions achats. Cette tendance augmente et diminue en fonction des années et du contexte économique et géopolitique. En effet, suite à une baisse importante en 2022, avec 55 % des directions achats déclarant la réduction des coûts comme l'objectif principal, une remontée est notée avec 66 % en 2023 et 77 % en 2024. Les secteurs qui déclarent le moins la réduction des coûts comme objectifs principales sont les banques, finances et assurances avec 58 %, l'énergie et l'environnement avec 59 %, l'aéronautique et la défense avec également 59 % et les médias et la communication avec 67 %. "La contribution économique des achats est dans notre ADN et, sans surprise, elle ressort comme un des axes majeurs après une période d'inflation et de relations fournisseurs déséquilibrées qui perdure." indique Séréna Salamé, directrice achats de Legrand.
Quelles stratégies pour réduire les coûts pour les directions achats ?
C'est 59 % des directeurs achats qui déclarent que les priorités de performances achats sont évaluées suite aux économies réalisées. La méthode la plus utilisée est la négociation avec 59 %, cela indique donc que la négociation fait partie intégrante de la fonction achats. D'autres leviers plus élaborés sont cités comme pour 42 % des répondants déclarent que leur méthode de réduction des coûts sont l'ajustement des spécifications, les besoins et le demand management. Pour 32 % c'est le TCO. Cependant 1 % déclare avoir, ou être, des clients préférentiels, 7 % indiquent utiliser la relocalisation et les achats locaux, 8 % les délocalisations et 11 % l'innovation. Ceux-ci ne sont donc pas perçus comme des leviers stratégiques de réduction des coûts.