Tronico mise sur l'outsourcing pour optimiser ses frais généraux
Publié par Charles Cohen le
Le sous-traitant électronique s'est appuyé sur l'expertise de Marge'up, spécialiste en optimisation des coûts, pour mieux maîtriser ses achats indirects. Retour d'expérience.
Difficile pour une entreprise d’optimiser ses frais généraux lorsqu’elle ne dispose pas d’un acheteur dédié à cette tâche. Aussi, pour sortir de ce casse-tête, Tronico, spécialiste de la sous-traitance électronique, a décidé d’employer les grands moyens en s’appuyant sur les services de Marge'up, spécialiste en optimisation des coûts. « Notre direction achats est essentiellement consacrée à la gestion des achats de production. Aussi, le manque de temps et de ressources en interne pour s’atteler aux frais de fonctionnement était notable », raconte Christophe Morel, directeur achats de l’entreprise. D’autant que les dépenses indirectes étaient loin de constituer une priorité pour l’entreprise puisqu’elles ne représentent aujourd’hui encore que 7 % du volume d’achats global. « Aussi, nous avons décidé de confier à Marg'up la renégociation des contrats avec nos prestataires tout en conservant en interne le suivi de la relation post-contractuelle », explique le directeur achats.
Ainsi, lors d’une visite sur le site du client, le cabinet a défini avec ce dernier le périmètre de dépenses à "outsourcer". Au final, un panel de famille d’achats hors production a été identifié (téléphonie, voyages, produits d’entretien, équipements de protection individuels, etc.), d’un montant total de 300 000 euros. « Le cabinet, qui se rémunère sur les économies réalisées, a renégocié les contrats avec nombre de nos fournisseurs historiques », se souvient Christophe Morel. Résultat : des gains de l’ordre de 10 % à 15 % ont été dégagés. « Sans l’aide ce spécialiste, nous n’aurions jamais pu obtenir de telles économies », reconnaît le directeur achats.
Toutefois, le client n’a pas validé toutes les démarches de réduction de coûts proposées par Marge'up. « Sur certaines familles stratégiques comme les consommables de production, nous souhaitions conserver la qualité de service garantie par notre prestataire historique. Tandis que sur d’autres catégories comme la téléphonie, c’est le client interne, lui-même, qui s’est opposé au changement d’opérateur. » Car en effet, chaque remise en cause de contrat nécessitait en amont l’accord des opérationnels, une phase de validation particulièrement chronophage. « Sans oublier qu’en conservant, en aval, la passation de commandes, notre service a du prendre le temps nécessaire pour actualiser les références, codes et coûts dans notre ERP », souligne Christophe Morel, en rappelant toutefois que cette collaboration s’est globalement avérée fructueuse.