Lemon tri propose des solutions globales et clés en main de gestion des déchets de boissons
Publié par Charlotte Marchalant le - mis à jour à
Les machines à boisson : un "must" dans les cafeterias en entreprise et en collectivité qui génère un volume difficilement gérable de déchets. Pour remédier à ce problème, une start-up francilienne propose des solutions clés en main pour les recycler, accessibles sous un mode forfaitaire.
Heures de ménage, achat de poubelles différenciées, de bennes de stockage... Les coûts cachés des déchets liés à la consommation de boissons sont nombreux. Et d'autant plus importants que le volume concerné est grand. Voilà le constat qui sert de point de départ au concept original de Lemon tri. Exclusivement implantée sur le marché BtoB, cette start-up francilienne est à l'origine d'une gamme de solutions clés en main de recyclage de bouteilles, canettes et gobelets. Autant de termes évocateurs d'une démarche rébarbative, à laquelle les entreprises et les collectivités sont contraintes par la menace d'être pénalisées pour leur bilan carbone ? C'était avant. La spécificité de Lemon tri est - justement - de rendre la chose ludique.
Des machines intelligentes
Une promesse qui s'incarne dans ses machines de tri. Sous des faux airs de distributeur de boissons ou de friandises, elles identifient, grâce à un scanner, les déchets qu'elles compressent et trient selon leur typologie. Durée de l'opération : 2 secondes environ. Au bout de quoi l'utilisateur peut se voir récompenser par un chocolat issu du commerce équitable, par exemple. Au coeur du service offert par Lemon tri, l'incentive peut prendre diverses formes pour s'adapter à l'univers du client. Parmi les nombreuses possibilités de offertes : des bons pour une boisson, des codes d'accès de lecture de journaux en ligne, des accès à des équipements sportifs (en partenariat avec les collectivités)...
"Créer un cercle vertueux"
L'utilisateur n'est pas pour autant le seul à pouvoir y gagner. Certifiée Entreprise Sociale et Solidaire (ESS), Lemon tri s'engage, en option, à faire un micro don d'un centime d'euro par déchet déposé à une association. Une manière de concilier engagement environnemental et social. L'année dernière, l'entreprise a ainsi collecté 456 000 déchets auprès de ses clients participant au programme. Une matière première qui s'est transformée en un chèque de 4560 euros fait à l'association bouée d'espoir.
De fait, Lemon tri se conçoit comme plus qu'un simple fournisseur de solution logistique. "L'idée est de créer un cercle vertueux" confie Augustin Jaclin, cofondateur de la start-up, qui insiste sur le rôle essentiel joué par les diverses animations proposées autour des machines, lesquelles contribuent à accompagner le client dans sa démarche environnementale : "Nous mettons des affiches, des autocollants ; nous tenons également un stand de sensibilisation au tri des déchets chez le client." Tout cela lors du lancement du partenariat. Au long cours, le succès de l'opération repose aussi sur une plateforme de gestion en ligne, qui permet au client de voir à quelle fréquence les gens utilisent la machine via des rapports d'activité détaillés.
Un tel service a bien sûr un coût. Entre 200 et 300 euros par mois, ce qui correspond non pas à la location seule de la machine mais à un forfait dont les principales variables sont la durée d'engagement, la machine choisie et la fréquence de collecte des déchets choisis. Acteur de plein droit de l'économie circulaire, Lemon tri a intégré à son business-model la valorisatioe des déchets qu'ils revendent auprès de ses partenaires en vue de les recycler. Et la formule plait. Lancée en 2011, la start-up a un portefeuille clients déjà bien étoffé qui inclut L'Oréal, Thalès, EDF, Michelin ou bien encore HP.
Voir aussi la poubelle intelligente R3D3 : http://www.decision-achats.fr/Thematique/marches-1036/doc-it-10136/Diaporamas/chargeur-ultra-rapide-ampoule-detecteur-fumee-innovations-sont-ces-249413/chargeur-portable-ultra-rapide-249414.htm?IDInfoPartie=3583