Achats de classe C : comment réduire les achats sauvages sur un périmètre mondial?
Publié par Camille George le | Mis à jour le
Afin d'améliorer l'efficience opérationnelle en réduisant les achats sauvages locaux sur l'ensemble des pays, Saint Gobain a mis en place une méthodologie concernant les achats de pièces détachées et les prestations de maintenance. Partage d'expérience et best practices.
Les difficultés identifiées
Présent dans 67 pays avec 950 sites de production et 4100 points de vente, Saint Gobain est un groupe très décentralisé ce qui ne facilité pas l'harmonisation des achats de classe C. "Le périmètre des achats de classe C est difficile à identifier, variable d'un pays à l'autre avec des besoins atomisés pas toujours gérés par les acheteurs mais parfois par les RH, la maintenance ou les services généraux directement", a expliqué Alain Minvielle, MRO Global category purchasing manager au sein de la direction achats groupe, lors de la Conférence achats indirects organisée par Acxias et Ressource Consulting.
Qui plus est par définition les achats de classe C concernent un très grand nombre d'articles (plusieurs millions pour Saint Gobain), un nombre important de fournisseurs pour des montants de commande souvent inférieur à 200 € et donc des coûts administratifs très élevés.
"Les principales difficultés rencontrées ont été d'arriver à harmoniser de multiples ERP de versions différentes et de faire face au multiculturalisme qui jour forcément dans la construction des contrats", souligne Alain Minvielle.
Les objectifs visés
L'harmonisation de ces achats au niveau mondial doit permettre de réduire les coûts administratifs, de rationaliser le nombre de fournisseurs ainsi que le nombre de commande, en augmentant le montant des commandes, et de réduire les stocks grâce à une meilleure gestion des produits. "L'objectif ultime étant de permettre aux acheteurs de se concentrer sur des tâches à valeur ajoutée", indique Alain Minvielle.
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