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Problématiques de sécurité: défis et opportunités pour les travel managers

Publié par la rédaction le - mis à jour à

Une étude American Express Global Business Travel et ACTE sur "Les problématiques de sécurité, défis et opportunités pour les travel managers" révèle que plus d'un quart (27 %) des travel managers n'ont mis aucun plan d'urgence en place sur le premier semestre 2017.

L'industrie du voyage fait aujourd'hui face à un nombre croissant de menaces pesant sur la sécurité. Les travel managers, qui doivent composer avec les préoccupations de plus en plus nombreuses des voyageurs sur ce sujet, éprouvent des difficultés à adopter les outils nécessaires à leur gestion. Néanmoins, selon une nouvelle étude réalisée par l'Association of Corporate Travel Executives (ACTE), commandée par American Express Global Business Travel (GBT), les travel managers considèrent de plus en plus qu'ils ont un rôle central à jouer pour assurer les obligations de Duty of Care de leur société vis-à-vis des employés en déplacement professionnel. ACTE et American Express GBT ont collaboré pour mettre en lumière les thèmes et défis majeurs que rencontre l'industrie du voyage d'affaire aujourd'hui.

Intitulée "Take the Lead on Duty of Care for the Modern Business Traveller", cette étude est la troisième itération de la série d'études "Meet the Modern Business Traveller" publiée par ACTE et GBT. Elle montre notamment que plus d'un tiers (37 %) des travel managers ont constaté une hausse des requêtes concernant la sécurité des voyageurs. Elles sont restées stables pour 35 % d'entre eux - ils étaient une majorité à voir une hausse de ces préoccupations en avril 2017.

Il apparait cependant qu'un nombre important d'entreprises n'ont pas les outils et systèmes requis pour traiter rapidement ces sujets. Plus d'un quart (27 %) des travel managers déclarent n'avoir eu aucun plan d'urgence en place sur le premier semestre 2017. Cette absence de plan peut s'expliquer par le fait que planifier ses réunions n'est pas si courant pour de nombreuses entreprises. 39 % des travel managers déclarent ainsi que les réunions n'ont pas lieu, n'ont eu lieu qu'une fois ou de façon irrégulière. Seules 14 % des entreprises invitent des parties-prenantes clés à des réunions une fois par mois ou plus.

"Les travel managers ne peuvent pas se permettre de se contenter du minimum quand il s'agit d'envisager des scénarios catastrophes", déclare Greeley Koch, Executive Director d'ACTE. "Beaucoup d'entreprises gèrent les crises en réactif - mais cela met les voyageurs d'affaires en danger et ne crée aucune bonne pratique que l'on puisse reproduire à l'avenir. Etre proactif dans sa planification est une nécessité absolue dans un contexte de menace mondiale".

De plus, l'évolution du contexte sécuritaire n'a pas encore initié de mouvement général pour modifier les politiques voyage des entreprises. L'étude "Modern Business Traveller" de septembre 2016 révélait que plus de la moitié (54 %) des travel managers avaient renforcé leur politique pour répondre aux préoccupations des voyageurs sur la sécurité. Cependant des chiffres plus récents racontent une toute autre histoire : aujourd'hui, 58 % des travel managers n'ont fait aucun changement à leur politique dans les six derniers mois.

"Le voyage d'affaires change de plus en plus vite, mais les politiques voyage des entreprises évoluent beaucoup plus lentement", ajoute Evan Konwiser, vice-president, Digital Traveler chez American Express GBT. "Les entreprises de toutes tailles doivent identifier des moyens pour rendre leur politique voyage plus agile pour s'adapter à ces nouveaux défis. Avoir les bons partenaires et les bons outils en place s'avère être un avantage décisif quand un nouveau bouleversement survient."

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