Les tarifs hôteliers, en hausse partout dans le monde
Publié par Camille George le | Mis à jour le
Le baromètre Hôtel Price Radar du 1er trimestre 2017, établit pas HRS Global Hotel Solution a de quoi donner des sueurs froides aux acheteurs.
Les hausses des prix moyens pratiqués par l'industrie de l'hôtellerie mondiale, dont certaines spectaculaires, révélées par le baromètre Hôtel Price Radar du 1er trimestre 2017 ont de quoi inquiéter les acheteurs... qui n'auraient pas anticipé ces tendances.
Ainsi, on constate une reprise modeste mais prometteuse en France avec une hausse des prix en région parisienne, notamment sur la zone Roissy CDG (+8,4% à 116€ la chambre). En province, la situation est contrastée : la région PACA est toujours en difficulté (-16,7% à 75€ la chambre) a contrario de l'hôtellerie lyonnaise qui enregistre une forte hausse des prix (+7,8% à 111€ la chambre). Quant au reste du monde, les métropoles européennes sont également orientées à la hausse, le continent américain explose les compteurs alors que le continent asiatique est plus hétérogène. A noter pour l'Europe Centrale et du Nord une croissance significative, boostée par le tourisme d'affaires (Copenhague +10,9%/142€ et Vienne +7,1%/90€). En Amérique du Nord, Washington atteint des sommets (+16,9% à 242€ la chambre) et devient la ville la plus chère au monde. Et si les villes d'Amérique du Sud n'affichent pas le même niveau, elles ont de quoi affoler les prévisions des acheteurs voyages (Rio +23,9%, Buenos Aires +13,8%, Mexico +14,4%). Le continent asiatique est lui moins uniforme. Si les grandes places corporate maintiennent leur hausse (Dubai +13,8%, Sydney +21,2%) certaines destination d'affaires sont nettement en baisse (Singapour -4,6%, Kuala Lumpur -13,1%).
A la décharge des acheteurs, ces derniers mois ont rendu leur travail d'anticipation difficile en raison du contexte politico-économique changeant notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, sans parler des élections françaises ou des élections à venir en Allemagne. "A cela on pourrait ajouter les récentes prévisions de croissance positive du FMI qui devraient avoir un impact sur le développement des échanges et in fine sur les tarifs hôteliers", indique John Baird-Smith, directeur de HRS en France. Une somme d'incertitudes donc qui peuvent avoir une incidence sur les dépenses hôtelières des entreprises. "Encore une fois les sociétés ayant fait le choix de conserver un portefeuille de tarifs négociés sur leurs hôtels stratégiques s'en tireront bien", estime John Baird-Smith.
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