Pour gérer vos consentements :

Les nouveaux défis du voyage d'affaires au coeur des dernières Rencontres du Travel Management

Publié par Charles Cohen le - mis à jour à

Evolution du rôle de travel manager, flexibilité de la politique voyage, maîtrise de l'open booking ou encore gestion des données : autant de sujets stratégiques et d'actualité abordés lors des dernières Rencontres du Travel Management, organisées fin mai dernier à Paris. Compte rendu.

Passer au crible les nouveaux défis du secteur du voyages d'affaires en balayant aussi bien les aspects métiers que techniques, tel était l'objectif des deuxièmes Rencontres du Travel Management, organisées par Décision Achats, fin mai, à Paris. De l'évolution du rôle de travel manager à l'heure de l'externalisation, à la flexibilité de la politique voyage sans oublier la maîtrise de l'open booking ou encore la gestion des données, tour d'horizon des sujets capitaux qui ont émaillé cette journée.


L'externalisation, une opportunité pour le travel manager ?

A l'heure de l'externalisation, les travel managers voient leur mission évoluer. Leur job, bouleversé. Mais comment s'adapter à une telle configuration ? Et renouveler, enrichir le métier de travel manager ? Autant de questions débattues lors de la première table ronde de cette journée, en présence notamment de Jérôme Drevon-Barreaux, secrétaire général de l'AFTM, Association française des travel managers. "L'externalisation s'accélère de plus en plus", a t-il rappellé, "de l'acte de réservation à la gestion des appels d'offres, certaines entreprises vont même jusqu'à outsourcer le poste de travel manager ! Il s'agit, certes, de cas isolés, mais qui suffisent à instiller une crainte au sein de la profession".

Une tendance que nuance largement Laurie Larchez, directrice de la formation professionnelle à l'Escaet, école supérieure de commerce spécialisée dans le tourisme et le travel management : "le métier de travel manager a toujours un bel avenir devant lui, loin s'en faut ! On le voit sur le terrain, avec un taux d'embauche de nos jeunes diplômés, en formation initiale, de 90%". Si externalisation n'est donc pas synonyme de suppression du poste, ne signifie-t-elle pas modification du périmètre et du rôle de travel manager ? "Tout à fait", répond Tristan Dessaint-Gelinet, directeur services et technologies de l'agence Travel Planet, "face à un marché toujours plus complexe, le travel manager est plus un chef d'orchestre qu'un négociateur stricto sensu. Il doit savoir challenger son agence au regard des besoins en perpétuelle évolution de ses voyageurs".

"Le travel manager est plus un chef d'orchestre qu'un négociateur stricto sensu"

Un avis partagé par Jérôme Drevon-Barreaux : "L'externalisation peut être une opportunité pour le travel manager. Car en déléguant les tâches chronophage et à l'agence, il peut se concentrer sur l'essentiel : les besoins du voyageur et la mise en oeuvre d'un programme voyage ad hoc". Mais encore faut-il ne pas donner à son prestataire les clés de la maison ! "En effet, externalisation ne veut pas dire "laisser faire" mais plutôt contrôler au lieu d'exécuter. En donnant des instructions claires et en organisant des points de contrôle réguliers, le travel manager évite ainsi de subir une telle relation", assure le secrétaire général.

Lire la suite en page 2: "Open booking: entre mythe et réalité d'entreprise" et "Allier gestion fine des coûts et liberté du voyageur"


La rédaction vous recommande