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Revue de presse achats - semaine du 9 décembre

Publié par Audrey Fréel le | Mis à jour le

Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine ? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.

[Commande publique] Les achats de l'État jugés pas assez écologiques

La Cour des comptes vient de publier un rapport consacré à la prise en compte des enjeux de développement durable dans les achats de l'État.

Imposant aux entreprises et aux citoyens de plus en plus de contraintes écologiques, pour préserver l'environnement et lutter contre le réchauffement climatique, l'Etat est-il lui-même exemplaire en la matière ? D'après un rapport publié vendredi par la Cour des comptes, ce n'est pas toujours le cas : seuls 55 % des marchés publics ont intégré une dimension environnementale en 2023.

C'est un net progrès par rapport à 2019, où seuls 20 % des marchés attribués par l'Etat intégraient de telles considérations, aux côtés du coût. Mais l'objectif fixé par la loi climat et résilience de 2021, qui impose un taux de 100 % à compter d'août 2026, reste « très ambitieux » et « demandera un effort substantiel », relèvent les auteurs du rapport. La loi industrie verte d'octobre 2023 a aussi renforcé les règles visant à verdir la commande publique. »Lire l'article complet sur le site des Échos.

[Réseau] Supply Chain Canada et l'ADRA s'unissent

L'ADRA et Supply Chain Canada annoncent un nouveau partenariat stratégique pour transformer la Fonction Achats en France et au Canada.

Les Directeurs et Responsables Achats disposent désormais d'une nouvelle opportunité de collaboration et d'enrichissement professionnel. L'ADRA (Association des Directeurs et Responsables Achats de France) et Supply Chain Canada, l'association phare des professionnels des Achats et de l'Approvisionnement au Canada, annoncent un partenariat stratégique ambitieux. »Lire l'article complet sur le site de Décision Achats.

[Relation fournisseur] ENTRETIEN. Fonderie de Bretagne : Renault Group affirme tenir ses engagements

Directeur des achats de Renault Group, François Provost réaffirme le soutien du constructeur à la Fonderie de Bretagne aujourd'hui en difficulté. Mais sans s'engager au-delà d'un an. Il détaille ici les 30 millions destinés à redonner de l'oxygène à son sous-traitant.

Dans un contexte extrêmement difficile pour le secteur automobile européen, la direction de Renault Group dit vouloir continuer à maintenir une relation commerciale avec la Fonderie de Bretagne. Mais sans s'engager sur des volumes ni aller au-delà d'une année. Le Fonds Private Assets est en effet sur les rangs pour reprendre l'entreprise qui emploie 350 salariés. L'État de son côté a annoncé qu'il participera aux investissements à hauteur de 14 millions d'euros.

« Nous avons confirmé 30 millions d'euros de soutien. Il y a 23 millions qui correspondent à des engagements précédents. Nous y avons ajouté cinq millions d'euros correspondant à la couverture de pertes pour donner au repreneur le temps de mettre en place son plan auquel s'ajoute un soutien de trésorerie à court terme », répond François Provost, directeur des achats de Renault. La direction de l'entreprise accuse en effet le constructeur de ne pas en faire assez et de menacer ainsi la survie de ce sous-traitant de l'automobile installé dans le Morbihan. »Lire l'article complet sur le site de Ouest France.

[Économie] La BCE réduit ses taux d'intérêt de 0,25 point face au ralentissement de l'inflation en Europe

Nouvelle décision forte pour la BCE. Ce jeudi, le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne a annoncé une nouvelle baisse de ses taux d'intérêt, la quatrième cette année. Ceux-ci, dont son principal taux, le taux de dépôt, servant de référence pour les conditions de crédit dans l'économie, diminuent ainsi de 25 points de base. «Les taux d'intérêt de la facilité de dépôt, des opérations principales de refinancement et de la facilité de prêt marginal seront ramenés à respectivement 3,00%, 3,15% et 3,40% à compter du 18 décembre 2024», résume l'institution dans un communiqué. »Lire l'article complet sur le site du Figaro.

[Commande publique] Cette proposition de loi qui entend lever le secret des affaires

La députée Christine Arrighi a déposé le 3 décembre une proposition de loi pour rendre inopposable le secret des affaires aux marchés publics et aux concessions. « Il empêche le contrôle et la transparence citoyenne », estime la parlementaire à la lumière de son expérience de rapporteure de la commission d'enquête consacrée à l'autoroute A69. »Lire l'article complet sur le site du Moniteur.

[Sous-traitant] Plan social : encore 188 emplois directement menacés chez ce sous-traitant automobile !

Le sous-traitant automobile Amis, qui fabrique des pièces de véhicules pour de grands constructeurs automobiles, comme Renault ou les marque du Groupe Stellantis placé fin octobre en redressement judiciaire et qui emploie près de 400 salariés dans les départements de l'Allier et de la Creuse, devrait avoir de lourdes conséquences pour un grand nombre de salariés de la marque. La direction en comité social et économique (CSE), vient ainsi d'annoncer un plan social qui concerne directement 148 postes à Montluçon (Allier), où se trouve le siège social, et l'intégralité des 40 emplois du site de Guéret (Creuse), a-t-il été précisé à l'AFP. »Lire l'article complet sur le site d'Automobile Magazine.

[Transport] Les faibles cadences d'Airbus et Boeing freinent l'essor du transport aérien, selon les compagnies

Alors que le trafic aérien s'apprête à battre des records, les compagnies aériennes sont freinées dans leur croissance par la faiblesse des livraisons d'avions. L'Association du transport aérien international (IATA) tance les avionneurs et motoristes. Elle regrette aussi que la production de carburant d'aviation durable fasse encore du rase-motte. »Lire l'article complet sur le site de L'Usine Nouvelle.


Actualités achats à l'international


[Matières premières] Premier fournisseur mondial de blé, la Russie recadre ses exportations

La Russie, premier fournisseur mondial de blé, multiplie les mesures pour cadrer ses exportations. Pour l'instant le marché mondial s'en accommode, car il y a du blé ailleurs et peu de demande. +32% de droit d'exportation sur le blé, c'est la dernière mesure annoncée par le gouvernement russequi cherche à augmenter ses recettes. « Cette mesure devrait avoir un impact local plus qu'international », explique Damien Vercambre, analyste chez Inter-courtage. S'ils veulent rester aussi compétitifs qu'aujourd'hui, les exportateurs russes en effet feront en sorte de ne pas répercuter cette taxe qu'ils doivent payer, mais tenteront d'acheter moins cher sur le marché local.

Le mois dernier, les autorités ont revu le quota d'exportation de blé qui serait appliqué de mi-février à fin juin 2025. « C'est la conséquence de stocks de début de saison presque inexistants et d'une production en légère baisse par rapport à l'année dernière, plus basse que la moyenne de ces cinq dernières années », explique l'expert. »Lire l'article complet sur le site de RFI.

[Matières premières] Le protectionnisme trumpien met sous pression le marché des matières premières

Les taxes douanières annoncées par le président américain élu agitent le marché des métaux industriels, en particulier le cuivre, dépendant des chaînes d'approvisionnement chinoises.

Dans un contexte économique et politique à haut risque, certains minerais et métaux font l'objet de toutes les attentions. En particulier le cuivre, bon à tout faire de l'industrie, dont les soubresauts du cours suites aux menaces de Donald Trump sur le front commercial traduisent sa fébrilité. »Lire l'article complet sur le site de l'Agefi.

[Energie] En Italie, Giorgia Meloni s'accroche aux énergies fossiles

Le parlement italien a voté une loi favorisant le forage offshore gazier, mardi 10 décembre. Depuis son arrivée au pouvoir, la Première ministre Giorgia Meloni mène une politique énergétique favorable aux énergies fossiles, au détriment des renouvelables.

Les énergies fossiles ont encore de beaux jours devant elles en Italie. Mardi 10 décembre, le parlement a voté une loi favorisant l'exploration et l'extraction de gaz en mer. Le texte autorise, entre autres, le forage à 9 miles (environ 16 kilomètres) des côtes et des zones protégées, contre 12 miles auparavant. Le gouvernement de la Première ministre d'extrême-droite Giorgia Meloni garde le pays « otage des énergies fossiles », a fustigé la députée du Parti démocrate (gauche) Eleonora Evi. Certes, cette loi accélère aussi les autorisations pour les énergies renouvelables, mais c'est insuffisant face aux défis actuels, observe Lorenzo Carrozza, du groupe de réflexion sur le climat Ecco. Notamment pour les objectifs européens de zéro émission nette de gaz à effet de serre en 2050. L'exécutif de Giorgia Meloni ne propose aucune « vision d'avenir liée à la décarbonation comme facteur de compétitivité et de sécurité énergétique », déplore l'expert. »Lire l'article complet sur le site de Ouest France.

[Pénurie] Bolivie: face à la pénurie d'huile, les exportations suspendues pendant trois mois

En Bolivie, la crise économique continue d'affecter le quotidien de la population. Depuis au moins une semaine, les principales villes du pays font face à une pénurie d'huile. En conséquence, les prix ont explosé et le gouvernement a annoncé suspendre les exportations d'huile pendant trois mois pour que la situation revienne à la normale.

Les Boliviens vont-ils passer Noël sans huile ? C'est la grande question que se posent de nombreux consommateurs depuis le début de la semaine dernière. La ville de La Paz subit de plein fouet cette pénurie. « C'est impossible d'en trouver. Avant, une bouteille d'un litre coûtait autour d'1,5 euro. Maintenant, c'est 2,5 euros, voire plus. C'est trop ! », explique Ermindo, rencontré dans le quartier commerçant de Max Paredes.

La situation à de quoi surprendre car la Bolivie est un important producteur d'huiles. Rien qu'en 2023, le pays a exporté pour près de 600 millions de dollars de ce produit. Le gouvernement accuse les producteurs et les intermédiaires de spéculer sur les prix, de réserver leur production à l'exportation et donc de délaisser le marché interne. Ces accusations sont niées en bloc. Mais une chose est sûre, du côté des vendeurs et des consommateurs de La Paz, l'huile n'arrive pas : « Il n'y a de l'huile nulle part ! Ils ont annoncé que les marchés allaient être approvisionnés mais chez ma vendeuse habituelle, il n'y a pas d'huile ». »Lire l'article complet sur le site de RFI.