Revue de presse achats - semaine du 6 février
Publié par Audrey Fréel le | Mis à jour le
Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine ? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.
Dématérialisation des copies de sauvegarde : Bercy lance une consultation
C'est l'une des nouveautés applicables depuis le 1er janvier : la dématérialisation possible de la copie de sauvegarde des candidatures ou des offres. Un décret, publié au Journal officiel le 29 décembre, apporte en effet plusieurs modifications au code de la commande publique, parmi lesquelles cette nouvelle mesure de dématérialisation. Le texte précise que « les candidats ou soumissionnaires peuvent adresser à l'acheteur une copie de sauvegarde des documents transmis par voie électronique » et que « cette copie ne peut être prise en considération que si elle est parvenue à l'acheteur dans le délai prescrit pour le dépôt, selon le cas, des candidatures ou des offres. »
Le projet d'arrêté qui doit apporter des précisions sur la mise en oeuvre de cette disposition a été mis en ligne par la Direction des affaires juridiques (Daj). Il prévoit que « le candidat ou le soumissionnaire peut faire parvenir une copie de sauvegarde dans les délais impartis pour la remise des candidatures ou des offres soit sur un support papier ou sur support physique électronique, soit par voie électronique lorsque l'acheteur ou l'autorité concédante l'autorise dans les documents de la consultation. La copie de sauvegarde transmise à l'acheteur ou à l'autorité concédante sur support papier ou sur support physique électronique doit être placée dans un pli comportant la mention « copie de sauvegarde ». » >> Lire l'article complet sur le site de La Gazette des Communes.
Spaser : un guide méthodologique à disposition des collectivités
Spaser mode d'emploi. C'est ainsi qu'aurait pu s'appeler le guide méthodologique réalisé par le groupe de travail Achat public de France urbaine pour accompagner les collectivités dans l'élaboration des schémas de promotion des achats socialement et écologiquement responsables (Spaser). Quelle est la durée d'un Spaser, quels sont les avantages et les inconvénients à solliciter une ingénierie externe, comment faire vivre le comité de pilotage, quelles sont les dispositions obligatoires à intégrer ? Autant de questions auxquelles les lecteurs trouveront des réponses. >>Lire l'article complet sur le site de La Gazette des Communes.
Les cours du jus d'orange en pleine ébullition
On le sait, le jus d'orange est plein de vitamines. Son prix aussi ! Le contrat à terme sur le jus d'orange congelé et concentré pour livraison en mars, référence pour le secteur à la Bourse de Chicago, a connu une hausse impressionnante de 19% depuis le 1er janvier, à 2,44 dollars la livre (450 grammes environ), un record ! Comme bien souvent, l'origine de cette envolée est à chercher du côté des conditions climatiques. Et en particulier l'enchaînement des catastrophes naturelles en Caraïbe et en Floride, deuxième producteur mondial de jus d'orange après le Brésil. >>Lire l'article complet sur le site des Echos Investir.
Économie : l'inflation devrait connaître un pic "d'ici juin" avant de "commencer à décroître", déclare le gouverneur de la Banque de France
Jeudi 9 février, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, est l'invité des "4 Vérités" sur France 2. Il revient tout d'abord sur l'inflation, alors que son taux a atteint 6 % en janvier sur un an, selon une première estimation de l'Insee. "Nous devrions connaître le pic de cette inflation dans le semestre, et l'inflation va commencer à décroître en France à partir de la mi-année", indique François Villeroy de Galhau, qui estime que le pic d'inflation devrait arriver "d'ici juin" et "peut-être même avant". "Nous allons ramener l'inflation vers 2 % d'ici la fin de l'année prochaine ou début 2025", poursuit François Villeroy de Galhau. 2 %, "c'est la définition que nous donnons de la stabilité des prix", précise le gouverneur de la Banque de France. François Villeroy de Galhau exclut à ce stade une récession en 2023, "sauf évidemment [en cas de] nouvel événement majeur". >>Lire l'article complet sur le site de France TV Info.
L'inflation remonte en Allemagne
Après deux mois consécutifs de baisse, l'inflation est repartie à la hausse en ce début d'année en Allemagne. Selon les premières estimations publiées par l'Office fédéral de la statistique (Destatis) jeudi, l'indice des prix à la consommation devrait augmenter de 1 % sur un mois en janvier pour représenter une hausse de 8,6 % sur un an.
Si cette hausse est confirmée dans la première économie européenne par les chiffres définitifs qui doivent être présentés le 23 février par Destatis, elle pourrait obliger l'agence Eurostat à réviser la première estimation qu'elle avait publiée la semaine dernière pour la zone euro. Celle-ci annonçait en effet une troisième baisse consécutive de l'indice des prix à la consommation pour la région à 8,5 %. >>Lire l'article complet sur le site des Echos.
Dans les coulisses de l'offre d'Aldi
Avec une superficie qui oscille entre 800 et 1 500 m², le discounter allemand parie sur la proximité. Ses implantations se veulent « multi-paysages » avec des points de vente situés dans les villages, en périphérie et au coeur des grandes villes. « Quelles que soient les zones où sont implantés nos points de vente, que la clientèle soit plutôt CSP + ou CSP-, c'est exactement le même concept de magasin », assure Benoît Clerc, le patron des achats d' Aldi France. Pour LSA, cet ancien d'Auchan - il a passé près de dix ans dans l'enseigne nordiste -, arrivé il y atout juste un an chez Aldi France, lève le voile sur la centrale d'achats qu'il pilote. Construction de la gamme, positionnement prix, relations avec les fournisseurs... point après point, il détaille la stratégie d'offre du discounter allemand au coeur de ce plan de marche. LSA vous invite à une immersion inédite au siège tricolore d'Aldi, à Villepinte (93), en six points clés.
Au sein de ses points de vente, Aldi propose une gamme permanente de 1 600 références en alimentaire (hors fruits et légumes) et une centaine en non-alimentaire. « Nous privilégions une gamme courte et efficace », détaille le patron des achats. Une référence répond à chaque unité de besoin. Mais pour certaines catégories de produits très ancrés dans la consommation des Français comme le camembert, l'enseigne peut proposer jusqu'à trois produits (un au meilleur rapport qualité-prix, une marque nationale et une référence premium). >>Lire l'article complet sur le site de LSA.
Indice Agility : une récession en logistique « probable » ou « certaine »
Près de 70 % des managers supply chain interrogés à l'occasion de la parution du 23e indice des marchés émergents 2023 d'Agility (Emerging Markets Logistics Index) se préparent à la récession en raison de la hausse des coûts, du ralentissement de la demande et de la perturbation des approvisionnements liés au Covid en Chine, de la guerre en Ukraine et de l'impact du changement climatique.
Malgré ces perspectives peu encourageantes, la plupart des entreprises interrogées restent attachées à l'objectif « zéro émission » et aux projets concernant les marchés émergents : 53 % des responsables de la logistique affirment que leur entreprise s'est engagée à atteindre une neutralité carbone, et 6,1 % affirment que leur entreprise a atteint cet objectif.
Par ailleurs, 90% des 750 professionnels du secteur interrogés déclarent également que leurs coûts d'expédition, de stockage et autres coûts logistiques restent bien supérieurs aux niveaux pré-pandémiques de début 2020. « Les transporteurs et les expéditeurs ressentent les effets de la hausse des prix de l'énergie, des marchés du travail tendus et d'une inflation plus large, même si les taux de fret ont baissé et que les ports ont éliminé les arriérés de cargaison », a déclaré Tarek Sultan, vice-président d'Agility. >>Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique.
Latécoère délocalise les productions de son usine de Toulouse au Mexique et en République tchèque
Alors que les mots de relocalisation et réindustrialisation sont sur toutes les lèvres, Latécoère va... dans le sens contraire. La direction du groupe aéronautique toulousain vient de présenter en CSE (Comité Social et Economique) la mise en oeuvre d'un nouveau plan de réorganisation industrielle qui prévoit le transfert vers ses usines du Mexique et de la République tchèque d'activités de production (usinage et chaudronnerie) actuellement réalisées dans son usine de Montredon à Toulouse (Haute-Garonne). L'opération, qui vise la délocalisation de 109 emplois et de lignes de production très automatisées, devrait être concrétisée d'ici à la fin 2024. >>Lire l'article complet sur le site de L'Usine Nouvelle.