Revue de presse achats - semaine du 30 septembre
Publié par Audrey Fréel le - mis à jour à
Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine ? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.
[Commande publique] Les achats publics ont atteint 89 milliards d'euros en 2023
L'achat public a la cote. Les commandes publiques passées par l'État, les collectivités ou les bailleurs sociaux ont atteint 89 milliards d'euros en 2023, en hausse de 4,4% sur un an, selon une étude publiée mardi. En volume, la commande publique «retrouve son niveau de 2021» et se rapproche «des niveaux d'achats réalisés avant la crise sanitaire», indiquent Intercommunalités de France et la Banque des territoires dans un communiqué.
Cette progression s'explique en partie par l'inflation, évaluée à 4,9% en 2023. Le premier semestre 2024 est toutefois moins porteur, avec un recul des achats de 5,3%, en partie dû au retour à des prix «normalisés» par rapport à l'inflation, selon le baromètre, qui dresse un état des lieux des achats réalisés par tous les acheteurs publics, en fonctionnement comme en investissement, et tous secteurs confondus. »Lire l'article complet sur le site du Figaro.
[Matières premières] Beurre, café, sucre, cacao... Leurs prix explosent, peuvent-ils relancer l'inflation ?
Un taux d'inflation au plus bas depuis trois ans et demi, des prix qui refluent dans les grandes surfaces depuis cinq mois. La crise inflationniste sort de l'actualité et est prête à rejoindre les livres d'Histoire.
Pourtant depuis quelques mois, les tarifs des matières premières et notamment agricoles donnent de nouveaux signes de fièvre.
À commencer par le beurre dont le prix spot bat des records ces derniers mois. Culminant à près de 8200 euros la tonne à fin septembre (92% de plus en un an), le cours du beurre n'avait jamais été aussi élevé.
Toujours en 2024, c'est le jus d'orange qui n'en finit pas de flamber. La livre de concentré de jus d'orange congelé a franchi la barre des 5,50 dollars à New York, soit une hausse de 175% par rapport à janvier 2023. »Lire l'article complet sur le site de BFM.
[Économie] L'inflation revient en dessous de 2 % dans la zone euro
Revoilà l'inflation en dessous de 2 %. Ce mardi matin, Eurostat a annoncé que les prix à la consommation avaient augmenté de 1,8 % au mois de septembre sur un an dans la zone euro. C'est la première fois depuis juillet 2021 que l'inflation passe sous la barre des 2 %, qui correspond à l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE).
Il y a trois ans, l'Europe sortait à peine du Covid. Avec la fin des confinements et la réouverture des économies, une flambée des prix a suivi en raison de l'épargne accumulée par les ménages, empêchés de consommer pendant la pandémie, qui a été dépensée ensuite. Mais surtout, les chaînes d'approvisionnement ont été désorganisées par la fermeture de l'économie mondiale, puis sous tension avec la hausse de la demande. La guerre en Ukraine a ensuite accentué la hausse des prix en faisant grimper le coût de l'énergie, poussant la BCE à relever ses taux. À son plus haut, en octobre 2022, l'inflation a atteint 10,6 % dans la zone euro. »Lire l'article complet sur le site des Échos.
[Nomination] Mourad Bensadik prend la présidence de l'AUTF
Mourad Bensadik, directeur exécutif supply chain France de Carrefour, succède à Denis Choumert en tant que président du conseil d'administration de l'Association des Utilisateurs de Transport de Fret (AUTF).
« Mourad Bensadik mettra à profit son expertise dans le domaine de la distribution et du e-commerce afin d'enrichir la vision de l'AUTF, nourrir les actions menées auprès des chargeurs et affirmer la légitimité et les ambitions de l'association face aux pouvoirs publics, au regard des enjeux politiques, économiques, environnementaux et sociétaux actuels », commente l'AUTF dans un communiqué. »Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique.
[Transport] TLF craint une baisse de compétitivité des ports français
Dans un communiqué, l'Union TLF analyse les conséquences des nouvelles alliances entre grands acteurs du transport maritime, particulièrement suite à l'annonce de la coopération Gemini entre Maersk et Hapag-Lloyd, qui entreront en vigueur dès février 2025. Selon la fédération, si Premier Alliance et MSC continueront de desservir en direct les ports français, ce n'est pas le cas de Gemini qui proposera uniquement des services shuttle à destination et au départ du Havre et de Marseille-Fos, alimentant des ports principaux ou hubs situés sur le Range Nord ou la Méditerranée.
« Ces choix affaiblissent l'attractivité des ports français », déplore l'Union TLF. « La connectivité maritime constitue en effet un levier commercial essentiel, offrant des liaisons rapides et sécurisées. En supprimant ces liaisons, on augmente le risque de défaillances dans la correspondance entre les navires feeder ou shuttles et les navires mères, tout en allongeant les temps de transit », ajoute la fédération. Selon elle la coopération Gemini profite principalement aux ports britanniques et allemands en Europe du Nord. En Méditerranée, les ports de Barcelone, Tanger Med et Algésiras bénéficieront d'une connectivité accrue, tandis que celle du port de Fos sera réduite. Désormais, Fos ne sera plus desservi que par un service hebdomadaire de navette, reliant le port aux navires mères à Barcelone, Tanger Med et Algésiras. De plus, Marseille-Fos sera exclu des lignes principales reliant la Méditerranée à l'Amérique du Nord. »Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique.
[Risque fournisseurs] 40 grands sous-traitants français d'Airbus et de Safran en risque de défaillance
Assis sur le tas d'or du carnet de commandes historique d'Airbus, les acteurs de la filière aéronautique ne parviennent pas vraiment à en tirer profit. Environ 40 grands sous-traitants du secteur - sur les 200 répertoriés - sont en risque de défaillance (avec une capacité d'autofinancement insuffisante et un endettement élevé) selon une récente étude confidentielle de la Banque de France. Des conclusions - basées sur les bilans financiers de 2023 - en partie partagées auprès de L'Usine Nouvelle par le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS). En 2022, la Banque de France en comptabilisait «seulement» 26 dans cette situation. 30% de ces grands fournisseurs ont en outre essuyé des pertes en 2023. Près de 20% des principaux sous-traitants de l'avionneur Airbus et du motoriste Safran se trouvent ainsi en grande difficulté financière. Et aucun signe de franche amélioration ne pointe à l'horizon. »Lire l'article complet sur le site de L'Usine Nouvelle.
Actualités achats à l'international
[Marchés publics] Des économistes européens exigent une révision des règles pour les marchés publics
Quelque 100 économistes, dont le Français Thomas Piketty, soutiennent la manifestation organisée mardi 1er octobre, à Bruxelles, par des syndicalistes de neuf pays européens qui entendent obtenir une révision des règles sociales pour les marchés publics. Ces contrats passés par les pouvoirs publics avec des entreprises privées représentent actuellement 2 000 milliards d'euros, soit quelque 14 % du produit intérieur brut de l'Union européenne.
Fédéré par Union Network International (UNI) Europa, une organisation qui regroupe 330 syndicats représentant 7 millions de travailleurs et est affiliée à la Confédération européenne des syndicats, le mouvement réclame un « stop à la course vers le bas » et une amélioration des conditions de travail, des salaires et de la négociation collective pour les millions de travailleurs employés dans le cadre de ces contrats. »Lire l'article complet sur le site du Monde.
[Approvisionnement] États-Unis: à La Nouvelle-Orléans, la grève des dockers fait craindre les premières pénuries
Les travailleurs portuaires américains se mettent en grève et font craindre des pénuries.
Le contrat entre les ports et les quelque 45 000 membres de l'International Longshoremen's Association a expiré à minuit, et bien que des progrès aient été signalés dans les négociations lundi, les travailleurs se sont mis en grève. Cette grève, qui touche 36 ports, du Maine jusqu'au Texas, et elle est la première déclenchée par le syndicat depuis 1977.
Les experts de la chaîne d'approvisionnement estiment que les consommateurs ne verront pas d'impact immédiat de la grève, car la plupart des détaillants ont fait des réserves de marchandises et ont anticipé les livraisons d'articles de cadeaux pour les fêtes.
Mais si la grève se prolonge au-delà de quelques semaines, l'arrêt de travail entravera considérablement la chaîne d'approvisionnement du pays, ce qui pourrait entraîner une hausse des prix et des retards dans l'acheminement des marchandises vers les ménages et les entreprises. »Lire l'article complet sur le site d'Euronews.
[Approvisionnement] Au sommet de Bakou sur le climat, l'approvisionnement alimentaire mondial en question
Le sommet de Bakou sur le climat met en lumière les risques liés à l'approvisionnement alimentaire, avant la COP29 qui aura lieu en novembre. Les militants et les experts présents au sommet de Bakou sur le climat mettent en garde contre les conditions météorologiques extrêmes qui menacent l'approvisionnement alimentaire mondial à l'approche du sommet des Nations unies COP29 en novembre. Les intervenants de la semaine d'action pour le climat de Bakou, qui se prépare à accueillir le sommet, ont souligné l'importance des ports en tant que bouées de sauvetage. Les ouragans et l'élévation du niveau de la mer perturbent la capacité des ports à fonctionner, interrompant le flux de marchandises, des denrées alimentaires aux fournitures médicales, exerçant une pression sur les chaînes d'approvisionnement et nuisant au PIB des pays. Les chercheurs estiment que 73 milliards d'euros de commerce mondial sont menacés chaque année. »Lire l'article complet sur le site d'Euronews.