Revue de presse achats - semaine du 3 juillet
Publié par Audrey Fréel le - mis à jour à
Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine ? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.
Stellantis et NioCorp signent une lettre d'intention sur les terres rares
PARIS, 6 juillet (Reuters) - Stellantis et le groupe minier canadien NioCorp ont signé jeudi une lettre d'intention en vue d'un accord sur l'approvisionnement en terres rares, essentielles pour les véhicules électriques.
"En travaillant avec des partenaires comme NioCorp, nous franchissons une nouvelle étape en vue de décarboner la mobilité et garantir l'approvisionnement stratégique en matières premières, nécessaire pour atteindre nos objectifs d'électrification", a déclaré Maxime Picat, directeur Achats et supply chain de Stellantis, dans un communiqué. >> Lire l'article complet sur le site de Les Echos Investir.
Les prix des matières premières restent fluctuants en raison de la croissance inégale de la Chine
(AOF) - Selon Fitch Ratings, " les prix des matières premières, y compris le pétrole et les métaux, devraient rester dans une fourchette basse au second semestre de l'année 2023. L'offre et la demande sont largement équilibrées pour la plupart des matières premières, fournissant un prix plancher, tandis que la reprise économique chinoise reste inégale, limitant la hausse ". La fin, plus tôt que prévu, des restrictions liées à la pandémie en Chine a entraîné un rebond rapide de l'expansion économique axée sur la consommation.
" Toutefois, les indicateurs d'activité ont depuis ralenti et nous n'avons que légèrement révisé à la hausse nos prévisions de PIB pour 2023, les faisant passer de 5,2% à 5,6% ", détaille l'agence de notation.
La demande mondiale de pétrole s'aligne sur les prévisions de croissance pour 2023 de Fitch, mais l'offre reste résistante. Cette situation, conjuguée à la prudence du marché, limite les hausses de prix potentielles.
Le marché européen du gaz reste très volatil. Après l'effondrement des prix à leurs niveaux d'avant l'invasion, les prix ont augmenté en raison des récentes pannes des installations gazières norvégiennes. Toutefois, les niveaux de stockage du gaz sont élevés, bien supérieurs à ceux des périodes comparables. >> Lire l'article complet sur le site de Capital.
Inflation : "Le niveau des prix peut difficilement revenir à celui d'avant"
Alors que les interrogations sont nombreuses sur l'évolution de l'inflation, franceinfo a interrogé Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) pour faire le point sur ce qui nous attend.
Franceinfo : En juin, l'inflation sur un an s'est établie à 4,5%, son plus bas niveau depuis le printemps 2022. Le pic est-il derrière nous ?
Mathieu Plane : Il faut plutôt imaginer des plateaux successifs qu'un pic. Le premier semestre 2023 était un plateau haut, et là, on est sur un deuxième plateau, plus bas. Mais je ne pense pas qu'on connaisse un reflux linéaire de l'inflation, celle-ci restera encore assez élevée ces prochains mois.
Il faut bien noter que ce chiffre de 4,5% reflète un agrégat des prix, structurés à partir d'une pondération moyenne de la consommation des ménages (tant de % pour l'énergie, tant de % pour l'alimentation, etc.). Mais chacun a sa propre inflation, selon sa structure deconsommation, qui est elle-même dépendante de son âge, son niveau de vie, du lieu d'habitation, de si on fume ou non, de sa structure familiale...
Pour autant, le fait que l'inflation ralentit ne signifie pas que les prix baissent. Pouvez-vous rappeler la différence ?
L'inflation correspond à une hausse des prix sur une période donnée, ce n'est pas le niveau des prix. Dire que l'inflation sur un an est de 4,5% en juin, ça veut dire que l'indice des prix moyens a augmenté de 4,5% en juin 2023, par rapport à l'indice des prix moyens de juin 2022. On pourrait parler de désinflation pour évoquer ce qu'on connaît actuellement. Alors que la baisse durable des prix, c'est la déflation. >> Lire l'article complet sur le site de France Info. https://www.francetvinfo.fr/economie/inflation/grand-entretien-inflation-le-niveau-des-prix-peut-difficilement-revenir-a-celui-d-avant_5922212.html
Inflation : Le Maire menace de divulguer le nom de multinationales qui « ne jouent pas le jeu »
Prêt à prendre l'opinion, et les consommateurs, à témoin. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a menacé ce mercredi matin de divulguer le nom des entreprises qui ne baissent pas leurs prix, alors qu'un reflux de l'inflation a commencé. « Un certain nombre de prix ont commencé à baisser, ça devrait s'accélérer dans le courant du mois de juillet ».
« Aujourd'hui tout le monde a commencé à jouer le jeu, ça a été un bras de fer difficile. Les distributeurs ont fait oeuvre utile dès le départ avec le trimestre anti-inflation. Les industriels ont été un peu plus durs à convaincre mais ils s'y sont mis », poursuit Bruno Le Maire sur RMC et BFMTV. Sauf... sauf « quatre ou cinq grands groupes », des multinationales couvrant différents secteurs, l'alimentaire, l'hygiène et les produits d'entretien, qui « ne jouent pas le jeu », toujours pas, alors qu'elles ont les reins solides, et dont il pourrait dévoiler les noms « la semaine prochaine » pour leur tordre le bras. >> Lire l'article complet sur le site du Parisien.
Pénurie de main-d'oeuvre : quatre industriels créent une école de soudure en Normandie
A Cherbourg-en-Cotentin (Manche) et aux alentours, l'heure n'est plus au débauchage des meilleurs soudeurs entre entreprises. Face à la pénurie d'une main-d'oeuvre très recherchée, les quatre grands donneurs d'ordre historiques ont choisi de changer de stratégie.
Implantés de longue date sur un territoire fortement industrialisé, EDF et ses unités de production nucléaire, Orano et son usine de retraitement de combustibles nucléaires usés, les Constructions mécaniques de Normandie et le site de Naval Group spécialisé dans la construction de sous-marins nucléaires ont acté, en 2020, la création d'une école consacrée uniquement à la formation en soudage.
Baptisé Hefaïs en référence à Héphaïstos, le dieu grec du feu et maître des arts de la forge et du travail des métaux, l'établissement, installé provisoirement à La Hague , a ouvert ses portes en septembre dernier. « Avec un catalogue de 45 modules, l'école est destinée aux débutants en recherche d'emploi ou à des personnes en reconversion, mais aussi à des soudeurs, déjà en entreprise, qui doivent élever leurs qualifications, hommes ou femmes venus de toute la France », explique son directeur, Corentin Lelièvre. >> Lire l'article complet sur le site des Echos.
Loi « EGALIM 3 » et pénalités logistiques : ce qui a changé
Dans cette tribune, Boris Ruy, avocat associé, Fidal, Département concurrence-distribution, décrypte pour LSA les nouvelles règles concernant les pénalités logistiques.
La question des pénalités logistiques constitue un nouveau sujet récurrent depuis la Loi Egalim 2 du 18 octobre 2021, laquelle avait posé l'essentiel des règles existantes. La loi « Descrozaille » du 30 mars 2023 est plus récemment venue compléter le dispositif, en soulevant quelques questions nouvelles. On a désormais bien à l'esprit les nouvelles bases jetées en 2021, orientées autour de quelques principes simples : l'exigence d'une procédure contradictoire, l'interdiction de la déduction d'office comme de l'application de pénalités logistiques dans les situations relevant de la force majeure et, surtout, la condition tenant à l'existence d'un préjudice, laquelle peut se déduire notamment d'une rupture de stocks du distributeur.
La F.A.Q. de l'administration était ensuite venue préciser que la situation de rupture de stocks se conçoit uniquement « lorsque les produits ne sont plus disponibles, ni en linéaires, ni dans les entrepôts ». Dans les autres cas, le distributeur est tenu de démontrer, en la documentant de manière écrite, l'existence du préjudice. Aussi, dès 2021, est-il devenu presque inapproprié de parler de « pénalités » logistiques dès lors que, dans les relations contractuelles, la « pénalité » s'entend habituellement d'une indemnité forfaitaire due par la partie au contrat ayant incorrectement rempli une obligation contractuelle ; l'objectif étant de simplifier la vie des parties et, en particulier, de celle qui réclame des pénalités, en l'épargnant d'obligations probatoires de toutes sortes. >> Lire l'article complet sur le site de LSA.
L'évolution en trompe-l'oeil de la commande publique ?
En 2022, le montant de l'achat public s'élève à plus de 95 milliards d'euros selon le baromètre d'Intercommunalités de France, soit 7,7 milliards de plus qu'en 2019. Focus sur les différentes données compilées par la Banque des territoires et Intercommunalités de France en une infographie.
Avec un volume de 95,2 milliards d'euros d'achats, la commande publique a clôturé 2022 quasiment au même niveau que 2021, avec un léger recul de 0,5 %, mais au terme d'une année contrastée et marquée par l'inflation, selon le baromètre de la commande publique publié par Intercommunalités de France et la Banque des territoires. Au premier semestre, les montants ont fortement progressé, à 51,1 milliards d'euros, ce qui représente le niveau le plus élevé depuis 2012. Ces résultats confirment le rebond et l'effet de rattrapage déjà observé en 2021 après le Covid. Mais ce chiffre pourrait être un trompe-l'oeil, gonflé par l'inflation. >> Lire l'article complet sur le site de La Gazette des communes.
Actualités achats à l'international
Vietnam becomes vital link in supply chain as business pivots from China
La zone industrielle Deep C Two, située dans le nord du Vietnam, est tellement convoitée que son promoteur envisage déjà de l'étendre.
Les plus grands fournisseurs des groupes technologiques mondiaux comme Apple ont élu domicile à Deep C Two, à proximité du plus grand port du nord du Vietnam, Hai Phong Deep C. Les tensions géopolitiques entre Pékin et Washington et les risques pour les entreprises liées à la pandémie de Covid-19 incitent les fabricants à quitter la Chine au profit du Vietnam. >> Lire l'article complet sur le site du Financial Times.
EU and Japan announce Digital Partnership to strengthen chip supply chain
L'Union européenne collaborera avec le Japon pour surveiller la chaîne d'approvisionnement mondiale en puces et soutenir les entreprises japonaises de semi-conducteurs souhaitant opérer au sein de l'UE. « Nous pensons qu'il est extrêmement important de sécuriser la supply chain des semi-conducteurs », a déclaré le commissaire européen Thierry Breton à Reuters. Cette démarche s'inscrit dans la politique de l'UE visant à réduire sa dépendance à l'égard de la Chine notamment dans ce domaine. Les partenaires se sont également accordés pour coopérer sur des questions liées à la connectivité des câbles sous-marins, à l'investissement dans l'informatique quantique et haute performance (HPC), et à la réglementation de l'IA.» >> Lire l'article complet sur le site de Computerworld.
Egg supply recovers as bird flu subsidies
La production d'oeufs est repartie à la hausse aux Etats-Unis, après une année 2022 marquée par une hausse des prix en raison de la grippe aviaire qui a décimé de nombreux élevages. Au total, 9,37 millions d'oeufs ont été produits en mai, soit une hausse de 4 % par rapport à l'année dernière, selon département américain de l'Agriculture. >> Lire l'article complet sur le site de Supply Chain Dive.