Le choix d’un système d’information : c’est votre décision. Vous en êtes sûr ?
Publié par Determine le - mis à jour à
J’ai découvert le domaine de l’économie comportementale. Il existe des similitudes avec les décisions relatives aux choix d’un système d’information. Dans ce cas, l’investissement n’est pas seulement financier, mais aussi professionnel, réputationnel et même organisationnel.
Alors que je travaillais pour une société de gestion de patrimoine à New York, j’ai découvert le domaine de la finance comportementale et, plus généralement, de l’économie comportementale. Si ces concepts ne sont pas nouveaux, ils ont bénéficié d’un regain d’intérêt teinté d’urgence lors de la crise financière, il y a 10 ans. Mon client avait l’habitude de dire que les investisseurs sont souvent leurs propres ennemis. Dans les périodes difficiles, même les portefeuilles d’investissement les plus solides peuvent être ébranlés par la panique, des réactions excessives et de mauvais choix. Une partie du rôle du conseiller était, et est toujours, de sauver les gens d’eux-mêmes. Il existe des similitudes avec les décisions relatives aux choix d’un système d’information .
Objectifs et risques
Ce blog ne fait pas dans la psychologie de comptoir et propose des observations générales (les articles et études ne manquent pas pour ceux qui voudraient aller plus loin et en savoir plus sur les enseignements à tirer de tout cela). Il est cependant intéressant de noter combien l’approche décisionnelle de personnes totalement différentes peut être homogène. Cela s’applique aussi aux questions « quand », « comment » et « pourquoi » les décideurs achats ou juridiques décident de mettre en œuvre une nouvelle solution P2P, de Sourcing, de Gestion des Fournisseurs ou autre.
La comparaison avec les décisions financières est pertinente en ce qu’il y a un investissement en jeu (dans le cas du choix d’un système d’information, l’investissement n’est pas seulement financier, mais aussi professionnel, réputationnel et même organisationnel). Et lorsqu’il y a de l’argent en jeu, le composant critique en matière de prise de décisions est le risque, auquel vient s’ajouter la tolérance au risque. Comme Daniel Kahneman et Amos Tversky l’avaient illustré pour la première fois dans les années 1970, l’aversion au risque est indéfectiblement liée à l’aversion à la perte. En général, les gens préfèrent éviter de perdre quelque chose plutôt que d’acquérir le gain équivalent (en plus de leurs travaux, l’auteur Michael Lewis explore leur influence sur nous dans The Undoing Project).
Choix d’un système d’information : Identifier les biais
Songez à Tripadvisor. Vous sortez avec des amis, vous avez faim et vous voulez manger un morceau, mais vous êtes dans un quartier que vous ne connaissez pas. Vous pourriez choisir un restaurant au hasard, cependant vous allez plus probablement ouvrir l’application pour consulter les notes et les avis. C’est l’aversion au risque.
L’heuristique représente, faute d’explications scientifiques, les raccourcis mentaux que vous faites pour parvenir à une décision. Un exemple courant est celui du crowdsourcing : si tout le monde choisit quelque chose, c’est que ce doit être bien, non ?
Plus généralement, si votre organisation trouve qu’elle a besoin d’une nouvelle solution (par exemple, une solution de gestion des contrats), qu’allez-vous faire ? La même chose. Autrement dit, vous allez consulter les sites Web d’analystes du secteur pour examiner les évaluations et les commentaires. Ce qui, à l’instar de Tripadvisor, est une bonne chose. Toutefois, la manière dont vous devez étudier une solution afin de répondre à vos exigences spécifiques n’est pas la même que pour les autres entreprises. Dans ce cadre, l’objectivité se perd malheureusement dans la masse.
Les raisons en faveur d’une approche rationnelle
Si le risque est toujours sous-jacent dans les décisions, d’autres forces sont également à l’œuvre. Les décisions rationnelles et les lacunes en la matière constituent un autre domaine qui a été largement exploré et qui est intimement lié à l’économie comportementale. La rationalité tient compte de la quantité d’informations disponibles, qui, dans le cas des solutions Source-to-Pay, est relativement importante.
En fonction de la phase où vous en êtes dans le processus de transformation digitale, vous pouvez faire face à une quantité excessive d’informations quand vous ne croulez pas totalement sous des montagnes de données. Cependant, la façon dont les informations sont traitées s’accompagne d’une multitude de filtres anarchiques, appelés biais cognitifs, dont l’action passe inaperçue en arrière-plan. Les biais qui entrent en jeu et leur nombre dépendent d’éléments tels que la vitesse à laquelle une décision doit être prise, les expériences précédentes, les parties prenantes et les acteurs d’influence impliqués, le stade où vous en êtes, la quantité d’informations mémorisées, etc.
Ainsi, alors que vous pensez prendre une décision réfléchie, rationnelle et parfaitement éclairée, la vérité est souvent moins évidente. La rationalité requiert de la discipline : vous devez reconnaître vos propres biais et ceux qui vous sont imposés. Dans le cas des solutions Source-to-Pay, cela nécessite aussi un travail en amont. Il vous faut évidemment consulter les analyses du secteur. Mais vous ne devez pas négliger la pratique : rien ne vous sera plus utile pour prendre votre décision qu’une démonstration produit approfondie et hautement personnalisée(ou plusieurs car plus vous vous familiariserez, plus votre choix sera clair).
S’agissant de prendre la bonne décision, votre objectif consiste à éliminer l’incertitude. De cette manière, vous avez davantage de chances de limiter le risque et d’obtenir satisfaction.
Où que vous en soyez dans le processus décisionnel pour le choix d’un système d’information, nous vous invitons à planifier une démonstration personnalisée. Vous pouvez également visionner des démonstrations de produits à la demande icien anglais : nous organiserons diverses démonstrations en direct chaque mois, restez à l’écoute pour en savoir plus.