L'après-crise, source de nouveaux risques pour les entreprises françaises
Publié par Charles Cohen le
L'année 2011 marque l'émergence de nouveaux risques dans les entreprises selon le baromètre du risque management Protiviti 2011. Décryptage des résultats.
Les risques externes constituent les premiers risques auxquels vont devoir faire face les entreprises selon la 7e édition du baromètre du Risk Management Protiviti, réalisé en partenariat avec TNS Sofres en mars 2011 auprès de 100 directeurs financiers des grandes entreprises françaises cotées et non cotées.
Trois risques ont été cités en priorité par les répondants : l'environnement juridique et les réglementations sectorielles (25 %), les risques de change, taux d'intérêt et matières premières (25 %) et les événements de nature catastrophique (24 %). Rappelons qu'en 2009, les cinq risques majeurs identifiés étaient : le marché et ses évolutions (tendances, globalisation...) pour 44 % des répondants ; les marchés financiers : 40 % ; les risques de change, taux d'intérêt et matières premières : 32 % ; les concurrents : 31 % ; les risques de crédit et de contrepartie : 22 %.
Pour apporter une réponse efficace face aux risques, les personnes interrogées mettent en avant trois actions comme fondements d'un dispositif robuste, structuré et compris de tous : attribuer des rôles et responsabilités clairement définis (85 %), disposer d'une politique formalisée de gestion des risques décrivant les objectifs, l'organisation définie et les principes à respecter (77 %) et définir un langage commun sur les risques au sein de l'entreprise (72 %).
Par ailleurs, pour gérer leurs risques, les entreprises plébiscitent des méthodes qui privilégient l'anticipation et la surveillance :
- Les audits internes (84 %) et la cartographie des risques (70 %) comme démarches d'identification et d'analyse des risques ;
- Le contrôle interne comme moyen incontournable pour prévenir les risques et l'interdiction des pratiques générant des risques élevés ;
- Enfin, pour suivre ces risques, les entreprises s'appuient de plus en plus sur les démarches d'auto-évaluation périodique des risques et des contrôles.