Revue de presse achats - semaine du 20 mai
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Vous n'avez pas eu le temps de surfer sur le web cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles qui devraient vous intéresser car ayant trait aux achats. Relation fournisseurs, RSE, supply, IT, fleet, mais aussi RH, etc. Bonne lecture!
"Dans les échanges économiques entre les entreprises, la professionnalisation et l'éthique sont indissociables de la fonction achat"
Interview de Bruno Crescent, ancien directeur des achats d'EDF - Pensez-vous que les entreprises européennes sont affaiblies par un excès de règles et de limites dans un contexte de guerre économique mondiale ? "Je m'abstiendrai ici d'émettre un avis sur le terrain politique et me contenterai de répondre à votre question avec le prisme de l'acheteur. Oui, dans une certaine mesure, parce qu'indéniablement, nous avons l'obligation de respecter des processus très normalisés et réglementés, élaborés pour certains au niveau de la Communauté européenne. Cela peut donc parfois nous compliquer la tâche, ne serait-ce qu'en termes de durée des délais de négociation, qui sont directement liés à la complexité et à l'évolution permanente de ces réglementations. Non, a contrario, car des réglementations comme la Directive européenne fixent des règles du jeu stables et permettent aux entreprises d'ouvrir leur panel de fournisseurs et d'inciter naturellement les entités à en accueillir de nouveaux, pour stimuler une saine concurrence et intégrer de nouvelles technologies." Lire l'interview complète sur le site du Journal de 'l'économie
Déplacer le curseur dans les achats
Comme c'est le cas pour d'autres fonctions, des ruptures numériques dans les achats se produisent déjà. Des technologies révolutionnaires telles que l'automatisation, la numérisation et l'analyse avancée permettent de transformer le fonctionnement de l'approvisionnement en permettant aux fonctions d'achat d'identifier et de capturer des sources de valeur inexploitées auparavant. Une étude récente estime que près de la moitié des activités d'achat peuvent être automatisées à l'aide de technologies déjà disponibles aujourd'hui. Ces avancées promettent de libérer des ressources traditionnellement consacrées aux activités transactionnelles afin de les réinvestir dans les achats stratégiques et de rechercher des sources novatrices de valeur. (...) Les solutions d'intelligence des dépenses basées sur l'analyse avancée peuvent offrir des informations plus détaillées sur les catégories afin de découvrir des opportunités en matière d'approvisionnement stratégique en produits de base, en particulier pour ceux dont les prix sont instables en raison du coût fluctuant des intrants de matières premières. Des sources de données disparates peuvent être exploitées pour mieux prévoir les prix des produits de base. Par exemple, une entreprise de construction a utilisé des modèles d'analyse avancée pour prévoir les prix des barres d'armature en acier avec une précision supérieure à 90%, ce qui a considérablement amélioré sa capacité à soumissionner pour les projets à venir. >> Lire l'article complet sur le site de McKinsey
Les sièges de Casino et Intermarché perquisitionnés par des enquêteurs de Bruxelles
Casino, Intermarché et leur centrale avaient déjà été assignés devant le tribunal de commerce de Paris par la répression des fraudes française en 2017 pour des pratiques commerciales "abusives". C'est donc au tour de Bruxelles de se pencher sur les négociations tarifaires menées par la centrale avec les industriels de l'agroalimentaire. En France, la Direction générale de la Concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) estimait que ces enseignes avaient "formulé des demandes financières additionnelles" à leurs fournisseurs sans qu'elles ne soient justifiées, d'après un communiqué de 2017. Selon Bercy, les fournisseurs n'ayant pas accepté ces demandes avaient subi "des mesures de rétorsion" révélées après une enquête menée en 2016 par la DGCCRF. La dissolution d'Incaa en 2018 avait été annoncée parallèlement à la constitution d'une autre alliance, réunissant cette fois Casino et Auchan.>> Lire l'article complet sur le site de l'Express
Monoprix : "on a trop tiré les prix vers le bas"
Dans un contexte compliqué pour les supermarchés et les hypermarchés, Monoprix parvient à tirer son épingle du jeu. Avec une stratégie bien particulière : le service. Pas question d'entrer dans la guerre des prix. "On a trop tiré vers le bas", explique Régis Schultz, président de Monoprix. "Le modèle du prix bas qui créé du pouvoir d'achat, c'est le plus grand mensonge. Le prix bas, il créé de la mauvaise qualité, il paupérise l'économie." Et de poursuivre : "Le pouvoir d'achat passe par la fiche de paie, pas parce que vous économisez 2 centimes sur le litre de lait. Ce n'est pas vrai !" Voir l'interview sur le site de BFM Business
Supply chain optimization : pourquoi faut-il optimiser son licensing et ses achats ?
S'appuyer sur une démarche de Supply chain optimization est nécessaire pour déterminer les besoins réels de son entreprise. C'est primordial quand on constate que les dépenses software peuvent représenter entre 20 et 50 % des budgets IT. Or, selon diverses études, une bonne gestion des licences logicielles pourrait permettre de les réduire dans des proportions pouvant aller jusqu'à 30 %. Mais dans de nombreuses entreprises, la question des licences et des achats des logiciels apparait comme relativement simple à gérer. En réalité, elle est complexe pour trois raisons. Premièrement, les éditeurs ne facilitent pas la tâche des organisations, car ils ont leur propre terminologie. La comparaison et l'analyse des contrats s'avèrent difficiles. Deuxièmement, ces éditeurs changent plus ou moins régulièrement leurs règles de licensing (qui peuvent être différentes selon qu'il s'agit d'un mode SaaS ou d'une application en local) et la façon de les calculer. Enfin, il y a un décalage entre les personnes qui achètent les logiciels et ceux qui les déploient.>> Lire l'article complet sur le site de ITSocial
La dépendance aux métaux stratégiques : quelles solutions pour l'économie ?
Longtemps négligée, la dépendance française à des métaux essentiellement importés s'est rappelée aux entreprises lors de crises successives : terres rares, cobalt, aluminium ; la fréquence de ces dernières risque fortement de s'accentuer, au fur et à mesure de l'augmentation de la demande mondiale portée par la croissance de la population et du niveau de vie. La solution ne viendra pas de l'acceptation fataliste de la domination de pays étrangers, ni de l'externalisation des problèmes environnementaux. Le métal le plus facile à obtenir étant celui qu'on ne consomme pas, toutes les solutions d'économie circulaire doivent être mises en oeuvre. En cela, la dépendance aux métaux stratégiques n'est qu'un des aspects de la question de la soutenabilité de notre mode de développement. Au-delà, il faut également retrouver les conditions de sérénité qui permettront d'augmenter les ressources minières nationales. Au final, il faut utiliser tous les moyens disponibles que cet avis a cherché à esquisser. Plus qu'une question de matières rares, se libérer de la dépendance aux métaux stratégiques est une question de matière grise.>> Voir l'article sur le site du Conseil économique social et environnemental et télécharger la note de synthèse
Pourquoi la bataille du lithium ne fait que commencer
La révolution du transport vert ? On en est encore aux balbutiements. Mais imaginez un monde 100 % voiture électrique, où chaque véhicule est équipé d'une batterie rechargeable qu'on appelle batterie lithium-ion... Les Echos s'intéressent à la production du lithium et à ses différents usages. Où l'on apprend aussi que les entreprises chinoises contrôleraient déjà près de la moitié de la production mondiale. >> Voir la vidéo postée sur le site des Echos
Vinexpo 2019 : le point de vue d'un acheteur
Un professionnel, acheteur à Vinexpo a fait part de son sentiment sur cette vingtième édition du Salon Mondial des Vins et Spiritueux à Bordeaux Gazette - "on apprend que Vinexpo va se tenir à Paris, et alors quelle surprise !!! Quelle infamie, on déplace notre salon au coeur de notre vignoble, vers la centralisation du béton parisien, mais qui a demandé cela ? Les acheteurs ? J'en doute. Il faut donc reconnaître que là, la CCI de Bordeaux n'a pas été bonne, et le responsable de Vinexpo des années précédentes particulièrement peu prévoyant. Pourquoi continuer sur un format avec des coûts d'exposants prohibitifs, pourquoi ne pas s'être mieux occupé des acheteurs ; lors du dernier salon en 2017 il y avait pour la première fois un vestiaire (alors que ProWein emploie des dizaines de personnes pour permettre aux acheteurs de laisser leur valises en arrivant ou en partant). Finalement Bordeaux a péché par son orgueil, il va en être durement puni, car si nous perdons Vinexpo à Bordeaux, c'est par conséquent le système des Primeurs qui sera remis en cause immédiatement après. J'en suis pour ma part navré et consterné, mais bon, le vin continuera à se produire, à se vendre, a se boire avec ou sans Vinexpo. >> Lire l'article complet sur le site de Bordeaux Gazette
Innovation
Un nouvel herbicide d'origine naturelle proche du glyphosate
"La radulanine A possède un effet herbicide à une dose active proche de celle du glyphosate, explique Bastien Nay. Mais pour arriver là, il a fallu tout un travail d'équipe." La synthèse de la molécule a été réalisée par son étudiante en thèse de Sorbonne Université, Wei Zhang, en collaboration avec des physico-chimistes de l'Ecole polytechnique, Gilles Frison et Marie Cordier. Et les propriétés herbicides ont été mises en évidence par Emmanuel Baudouin, biologiste à Sorbonne Université. Une demande de brevet portant sur l'utilisation à des fins herbicides de la molécule a été déposée. "Nous devons encore prouver que cette molécule ne présente pas de risque particulier pour l'environnement, les animaux, les mammifères et pour l'homme", ajoute Bastien Nay, qui affirme avoir déjà des contacts avec des industriels pour étudier la faisabilité de la production à grande échelle de la radulanine A. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
La bonne idée : des cosmétiques à base de légumes moches
Dans une logique de beauté durable, The Body Shop s'est associé à une ferme britannique pour récupérer des carottes biologiques au look trop atypique que pour être vendues en grande surface afin d'en faire des soins du visage aux pouvoirs antioxydants. On les retrouve dans un nettoyant visage (10€) et un soin hydratant (16€) composés respectivement à de 93 % et 97 % d'ingrédients d'origine naturelle. Le contenant s'inscrit lui aussi dans une démarche écoresponsable puisqu'il est réalisé à 55 % de plastique recyclé et est 100 % recyclable. >> Lire l'article complet sur le site de Elle
Supply chain
L'Europe doit-elle se doter d'une stratégie logistique ?
TDIE a interpellé les listes candidates en leur demandant si l'Union européenne doit se doter ou pas d'une stratégie logistique et, si oui, quels en seraient ses principaux axes ? A partir des 10 réponses retournées au questionnaire transmis, TDIE qu'une majorité se prononce en faveur d'une stratégie logistique à l'échelle de l'Europe mais "des divergences apparaissent sur son échelle" constate TDIE. Certaines listes la conçoivent pour le marché intérieur (DLF, EELV, G.s,) complétée, pour d'autres, par une ouverture extra-communautaire "mesurée" aux initiatives internationales (LR, PR, Renaissance) comme les routes de la soie chinoises. Le contenu des réponses montre qu'une stratégie logistique européenne aurait pour fonction principale de protéger et soutenir la compétitivité et les intérêts économiques, industriels et commerciaux de l'Union voire son "pavillon" et ses modèles sociaux dans les différents modes.Sauf mesures de réciprocité, elle viserait aussi à limiter la prise de participation ou l'acquisition d'infrastructures stratégiques comme dans les ports ou le ferroviaire. >> Voir l'article complet sur le site de Stratégie Logistique
Transport routier : quelles solutions énergétiques pour réduire l'empreinte carbone ?
L'augmentation des mouvements de marchandises devrait suivre la croissance du PIB d'ici 2030, et cette progression sera largement absorbée par la route. Le transport routier restera donc un outil majeur et dominant de la politique de mobilité des marchandises. Comment les professionnels vont-ils répondre à cette croissance tout en respectant les exigences européennes ? Nous assistons aujourd'hui à une énième querelle des anciens contre les modernes, avec un éclatement des solutions qui donne un aperçu formidable du mix énergétique à la disposition des transporteurs routiers. (...) une frange importante des transporteurs teste d'autres solutions (que le diesel) comme les motorisations au gaz (liquide ou compressé). Ce carburant est nettement développé en Italie et peine à s'étendre en France par manque de solution d'avitaillement. Les études sont nombreuses mais il ne semble pas qu'il y ait consensus pour que le GNV fasse apparaître le diesel résolument obsolète. Les mesures en faveur de ce carburant en Allemagne sont peut-être susceptibles de favoriser sa dynamique vis-à-vis de ses investisseurs. Dans le monde, la part de biocarburants consommés dans les transports est en constante progression. Les taux d'incorporation par continent varient mais c'est l'Amérique latine qui affiche toujours le taux le plus élevé à près de 10 % (en énergie). L'Amérique du Nord puis l'Europe suivent, avec des taux respectifs dépassant 6 % et 4 % (en énergie). À l'heure actuelle, seules la Finlande, la Suède et l'Autriche ont déjà atteint l'objectif 2020 de la directive ENR de la Commission européenne (Directive 2009/28/CE relative à la promotion de l'utilisation de l'énergie produite à partir de sources renouvelables) fixant à 10 % la part d'énergie renouvelable dans le secteur des transports. La France se situe en 4e position (8,9 % d'incorporation). >> Lire l'article complet sur le site de Upply
88,5 % du fret en France utilise la route
La Poste suisse a lancé un service de surveillance automatique et continue de la température intérieure des colis. Ce service de "Thermomonitoring" est le fruit du partenariat entre le géant jaune et Modum, start-up zurichoise exploitant technologies IoT et blockchain. Le service "Thermomonitoring" permet de contrôler les envois ThermoCar de la Poste, qui maintiennent les températures dans une plage prédéfinie. Mais "Thermomonitoring" peut également être utilisé avec des emballages standards. La solution s'adresse tout particulièrement aux expéditeurs de médicaments, mais elle s'avère également intéressante pour le secteur agroalimentaire, assure la Poste. En faisant appel à la solution de Modum, l'expéditeur joint au colis un capteur qui mesure la température durant tout le transport et l'enregistre. Lorsque le facteur scanne l'envoi lors de la distribution, les données sont automatiquement lues et transmises à l'expéditeur, explique la Poste. Celui-ci contrôle et surveille ses envois via un tableau de bord et si la température est trop élevée ou trop faible, il est automatiquement alerté et peut décider de la suite de la procédure. >> Lire l'article complet sur le site de ICTJournal
Demeter valide le référentiel RSE en logistique
Sept entreprises membres du Club Déméter (Carrefour, CHEP, Coca-Cola, FM logistic, Kuehne + Nagel, Martin Brower, STEF) ont testé pendant 5 mois l'application du référentiel RSE de la logistique lancé en septembre 2018 par la DGITM/MTES. L'objectif était d'y apporter une critique constructive en vue de suggérer d'éventuels ajustements. Les résultats du test viennent d'être publiés. Les retours d'expérience sont positifs et les utilisateurs confirment que le référentiel est de nature à accompagner les entreprises exerçant une activité logistique dans leur développement RSE. La plupart des entreprises du panel considèrent en outre qu'il permet de renforcer leurs engagements RSE, et de légitimer, crédibiliser un engagement déjà en place au sein de l'entreprise. >> Lire l'article complet sur le site de Stratégie Logistique
Commande publique
Projet de loi Notre-Dame : la commission de la culture du Sénat s'oppose à ce que les travaux soient menés en dehors du cadre législatif en vigueur
La commission de la culture a adopté, ce mercredi 22 mai, son texte sur le projet de loi pour la conservation et la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris et instituant une souscription nationale à cet effet, guidée par le souci de préserver le patrimoine et de ne pas voir le ministère de la culture mis hors-jeu. Convaincue qu'autoriser des dérogations aux règles en vigueur pour faciliter la restauration de Notre-Dame est inutile et se révélerait dangereux, à la fois pour l'exemplarité de ce chantier et la crédibilité de notre législation, la commission de la culture a supprimé l'article 9 du projet de loi. "Comment les autres propriétaires de monuments historiques pourraient-ils encore accepter de se soumettre aux dispositions de nos codes si l'État lui-même est autorisé à s'en affranchir pour lancer l'un des chantiers patrimoniaux les plus emblématiques ? Ce serait ouvrir une véritable boîte de Pandore", a fait observer le rapporteur du texte, M. Alain Schmitz (Yvelines - LR). (...) Dans un souci d'améliorer l'intelligibilité du projet de loi, la commission de la culture a décidé de mettre fin à l'ambiguïté entretenue par les diverses dispositions du texte concernant l'exercice de la maîtrise d'ouvrage du chantier pour confier cette responsabilité à un nouvel établissement public. Elle a néanmoins encadré strictement son fonctionnement pour en faire un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du ministère de la culture. >> Lire l'article complet sur le site du Sénat
Moins juridique, plus économique, la politique d'achat en quête d'efficacité
Jouer la transparence avec les fournisseurs. C'est la voie, longtemps taboue, explorée depuis quelques mois par la ville de Clamart pour repenser l'organisation de sa commande publique. Objectif : optimiser la dépense (environ 40 millions d'euros par an pour une centaine de marchés), mais aussi attirer les meilleurs fournisseurs en inspirant davantage confiance. Autrement dit, mettre en place un processus "gagnant-gagnant" afin de sortir d'un pilotage jusqu'alors essentiellement juridique des marchés. "Nous souhaitons plus d'efficacité, pour obtenir la meilleure réponse possible de la part des entreprises", précise Véronique de La Touanne, conseillère municipale chargée des marchés publics. Pour y parvenir, la commune a décidé d'instaurer une évaluation de ses fournisseurs grâce à une "revue de contrat" qui intervient lors du renouvellement ou de l'expiration des marchés, ou de façon ponctuelle quand des difficultés apparaissent au cours de l'exécution. Les entreprises sont notées sur neuf, sur la base d'une grille élaborée en interne autour de trois grands sujets : la qualité, les délais et les prix. >> Lire l'article complet sur le site de la Gazette des communes
RSE
Bientôt des magazines papier faits de gobelets ?
Des gobelets transformés en papier magazine ? Des tests ont déjà prouvé la faisabilité et le papetier Stora Enso souhaite donc désormais lancer à grande échelle le recyclage des gobelets en papier usagés dans son usine de Langerbrugge en Belgique, pour les utiliser dans d'autres applications papier. Le carton pour gobelets est fabriqué à partir de fibres renouvelables de haute qualité et son recyclage peut réduire de moitié l'empreinte carbone du cycle de vie d'un gobelet. (...) "Nous considérons les gobelets en papier comme une matière première précieuse pour notre processus. Les gobelets en papier usagés constituent une source potentielle de fibres de haute qualité pour la production de papier pour magazines, souligne Rik Van Bostraeten, responsable des achats de Stora Enso Langerbrugge Mill. L'usine de Langerbrugge a la capacité technique d'accepter des milliards de gobelets usagés pour le recyclage dans notre zone d'approvisionnement. Le défi consiste davantage à nous fournir en gobelets à l'échelle industrielle dont notre production aurait besoin". >> Lire l'article complet sur le site de Papetier.news
Environnement de travail
Sodexo veut se transformer en intégrateur d'expériences
"Historiquement, les salariés venaient travailler au bureau avec des horaires classiques. Maintenant, grâce au télétravail, ils ne viennent plus forcément tous les jours, voire n'ont pas toujours de bureau fixe. Mais les directeurs des ressources humaines ont besoin que la culture de l'entreprise persiste", explique le directeur général Services aux entreprises en France du groupe, Stéphane Roger. D'où, poursuit-il, l'élargissement de l'offre de services, "avec l'apparition de nouveaux métiers comme celui de happiness officer, de floor captain, de gestionnaire d'espace de co-working... Il faut que l'environnement au travail soit chaleureux, comme à la maison." Pour ce faire, Sodexo fait appel à ses filiales dans les services à la personne. La conciergerie de "La Marseillaise" est ainsi opérée par Circles, et les 26 berceaux pour la petite enfance gérés par Crèche Attitude. "Aujourd'hui, 8 enfants sur 10 ne trouvent pas de place en crèche, c'est un vrai plus pour une entreprise de garantir des lits à son personnel", souligne le directeur général de cette filiale, Marc Jouannic. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Fleet / Mobilité
LOM : le projet de loi adopté par le Sénat ...
Les modalités du forfait mobilités durables, permettant aux entreprises et administrations de rembourser leurs frais de déplacement domicile-travail à leurs salariés et agents s'ils utilisent le vélo ou le covoiturage, ont été modifiées. La prise en charge des frais a été étendue aux véhicules électriques à hydrogène, et non plus seulement à batterie, et peut désormais atteindre la limite globale de 400 euros, contre 200 euros pour les frais de carburant (Art. 26). Le Sénat a également décidé d'exonérer les employeurs du montant du versement transport pour leurs employés en télétravail, "à due concurrence de la part du volume horaire effectué à distance" (Art. 2) Selon les sénateurs, "il n'est en effet plus justifié de faire financer un service de transport public par les employeurs qui contribuent à résoudre sa fluidité." La perte de recettes résultantes pourrait alors être compensée par une "majoration de la dotation globale de fonctionnement" pour les collectivités locales et par la création d'une taxe additionnelle sur le tabac pour l'État.>> Lire l'article complet sur le site de Flotauto
... Quota de "véhicules propres" dans les flottes : "Une proposition ambitieuse mais réaliste"
Le projet de Loi d'Orientation des Mobilités (LOM), amendé par la Commission du développement durable de l'Assemblée nationale, prévoit d'introduire des quotas de véhicules propres pour les flottes privées, à l'instar des services publics. Ainsi les entreprises, qui géreraient plus de cent véhicules, seraient dans l'obligation d'introduire un taux de véhicules propres dans leur parc lors des renouvellements de 20 % avant 2020. Explications de Jean-Luc Fugit, député LREM du Rhône et président du Conseil National de l'Air, à l'initiative de l'amendement - "il est nécessaire que ces obligations soient vérifiées et promues. A ce stade, j'ai proposé d'appuyer sur l'Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) l'agrégation de ces données et leur publication annuelle du nombre de véhicules acquis par chaque entité concernée. L'idée est de ne pas créer une charge administrative supplémentaire pour les entreprises. Pour le moment, cela n'a pas été voté. Nous discutions avec le cabinet de la ministre et les services de l'Etat sur la faisabilité. En revanche, je ne suis pas favorable aux sanctions financières. La démarche doit être bâtie sur la confiance." >> Lire l'article complet sur le site de Automobile Entreprise
Travel
"Honte de prendre l'avion", les compagnies aériennes s'inquiètent et se mobilisent (IATA)
Lancé en Suède sur un compte Instagram anonyme, le mouvement "Flygskam" ou en français "honte de prendre l'avion" inquiète les compagnies aériennes. "C'est une grande menace. Le secteur du transport aérien est confronté à un risque de réputation. C'est une première", a déclaré le 10 mai à Paris le directeur général de IATA, Alexandre de Juniac. L'ancien PDG d'Air France-KLM a notamment manifesté sa crainte sur la pénétration de ce mouvement chez les jeunes générations, sensibles au discours de l'adolescente suédoise Grunta Thumberg, instigatrice de la "grève de l'école pour le climat". Selon lui, ce mouvement repose sur des "fake news et des incompréhensions" au sujet du transport aérien "qu'il faut combattre". Parmi elles, Alexandre de Juniac a notamment cité celle affirmant que le transport aérien est un gros contributeur d'émissions de CO2 (alors qu'il représente autour de 2,5% des émissions mondiales), sans rien faire pour les réduire. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune
IT
Google, et son système mobile Android, coupe les ponts avec Huawei
Coup dur pour Huawei. L'américain Google, dont le système mobile Android équipe l'immense majorité des smartphones dans le monde, a indiqué dimanche commencer à suspendre ses relations avec le géant chinois des télécommunications, qui fait partie des entreprises jugées "à risque" par Washington.(...) Le groupe figure nommément dans une liste d'entreprises suspectes auprès desquelles on ne peut commercer qu'après avoir obtenu un feu vert des autorités, établie par le ministère américain du Commerce. "Nous nous plions à ce décret et examinons ses implications", a indiqué Google dans un courriel. Les implications peuvent donc en l'espèce être importantes puisque comme tous les groupes technologiques, Google doit collaborer avec les fabricants de smartphones pour que ses systèmes soient compatibles avec les téléphones. Ainsi Google va devoir stopper les activités qui supposent un transfert de technologies qui ne sont pas publiques (c'est-à-dire en "open source"), ce qui contraindrait le fabricant chinois à n'utiliser que la version "open source" d'Android. Huawei ne pourra plus accéder aux applications et services propriétés de Google, comme Gmail par exemple. >> Lire l'article complet sur le site de l'Expansion
Google relance officiellement les Google Glass, à destination des professionnels
Ce modèle, plus performant et plus autonome, disponible depuis lundi 20 mai, est baptisé Enterprise Edition 2. Son acquisition demeure toutefois un peu compliquée, car elle nécessite toujours que les entreprises signent un partenariat avec Google. En 2012, le chef produit des Google Glass, Stan Lee, déclarait publiquement qu'elles pourraient rapidement remplacer nos smartphones : "Dans trois à quatre ans, nous pensons qu'il deviendra bizarre de voir quelqu'un tenir un appareil en main." Les différents tests effectués dans la foulée par la presse, dont celui du Monde, tendaient à mettre en doute cette affirmation. >> Lire l'article complet sur le site du Monde
Carrière / RH / Management... et autres!
L'intelligence émotionnelle, le nouvel allié des managers
Aujourd'hui, de plus en plus de décideurs, DRH et managers, conscients de l'impact des émotions dans le travail, intègrent l'intelligence émotionnelle dans leurs pratiques managériales. Olivier Basso voit dans le regain d'intérêt pour ce concept développé dans les années 1990 aux Etats-Unis, puis popularisé par le psychologue américain Daniel Goleman, deux intérêts majeurs pour les managers. Le premier est lié à la complexité de l'environnement dans lequel ils doivent manoeuvrer : "Les organisations sont de plus en plus volatiles, explique-t-il. On ne sait pas si demain, en se réveillant, notre département sera fermé, ou si notre entreprise sera confrontée à une OPA agressive. Résultat, les managers ne peuvent plus compter sur la puissance de l'entreprise pour rassurer et embarquer leurs troupes." Le seul point d'appui solide qui leur reste, c'est... eux. Travailler sur sa personnalité - son caractère, diront certains - serait donc une nécessité pour qui veut manager efficacement et durablement. Le deuxième avantage que représente l'intelligence émotionnelle pour les managers est que cela marque la fin du chef autoritaire au profit du leader-coach : "On ne peut plus diriger comme avant, depuis son statut d'expert, avec une posture surplombante", confirme Olivier Basso. >> Lire l'article complet sur le site de HBR
Comment bien choisir un collaborateur
Nos biais cognitifs peuvent nous conduire à des options qui ne sont pas toujours les meilleures . D'abord, la surpondération de certains critères par rapport à d'autres. Par exemple, celui qui ne connait pas le domaine en question pourrait privilégier l'importance de l'expertise. Car avoir un expert du domaine dont il ignore tout est rassurant. A l'inverse, la tendance peut être de choisir des acteurs qui ont des caractéristiques proches de ses propres qualités. Qualités que l'on a tendance à survaloriser. Et donc prendre quelqu'un qui nous ressemble. Enfin, il est fréquent de surpondérer les attentes et de sous-estimer les difficultés que la personne rencontrera dans sa prise de poste. La meilleure façon de ne pas s'enfermer dans ses propres biais cognitifs est d'échanger sur le sujet avec des interlocuteurs de confiance. Autrement dit, de se challenger mutuellement, d'écouter des opinions divergentes des siennes, d'accepter de changer d'avis. A plusieurs, on peut peser les critères. On s'interroge sur nos certitudes pour voir en quoi elles sont pertinentes dans le contexte donné. >> Lire l'article complet sur le site des Echos