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Revue de presse achats - semaine du 8 juin

Publié par la rédaction le - mis à jour à

Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine? La rédaction de Décision Achats a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.

RSE

Un outil pour évaluer l'impact des entreprises sur les océans

Aujourd'hui, peu d'entreprises mesurent leur contribution aux ODD (Objectifs de Développement Durable) de l'ONU. En France, seules 21% des sociétés ont diffusé des indicateurs et objectifs pertinents relatifs aux ODD. C'est particulièrement vrai pour l'ODD14, lié à la protection de l'océan : parmi les entreprises du SBF 120, moins d'une sur quatre priorise l'ODD14 - alors que 91% d'entre elles priorisent l'ODD13, lié au dérèglement climatique. Pourtant, il y a une vraie interdépendance entre les différents ODD : ainsi, une gestion durable des ressources vivantes marines pourrait contribuer à l'ODD2 (" Faim Zéro) ou à l'ODD1 ("Pas de pauvreté"). C'est dans cette optique que le ministère de la Transition écologique et solidaire a accompagné la Fondation de la Mer et le Boston Consulting Group dans le développement d'un outil qui doit permettre aux entreprises de comprendre, mesurer, comparer et communiquer en toute transparence leur impact sur l'océan. Ce référentiel comprend 10 leviers d'action et 44 indicateurs pour permettre à toutes les entreprises - y compris celles qui ne dépendent pas de l'océan pour exercer leur activité - de mesurer les conséquences de leurs actions. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

Zalando fait le pari de ne vendre que des marques responsables d'ici à 2023

Le site Internet va demander aux 2500 marques de son catalogue de lui fournir des informations sur leur impact environnemental et sociétal. Celles qui ne répondront pas aux critères de sa charte ou qui ne montreront pas de signes d'amélioration ne pourront plus vendre via sa plateforme. Une initiative inédite et radicale de la part de ce géant du e-commerce de mode, le troisième du secteur derrière Veepee (anciennement Vente-privée.com) et Amazon, selon une étude Kantar publiée en février 2019. Le retailer - qui enregistre un chiffre d'affaires annuel de 8 milliards de dollars - donne trois ans à ses marques partenaires pour ajuster le tir. Elles seront progressivement classées selon le "Higg Brand and Retail Mondule", un outil qui permet d'analyser l'intégralité de la chaîne de production : des matériaux utilisés à la durabilité des produits en passant par les conditions de travail. "Nous adoptons une position forte", précise Kate Heiny, directrice du développement durable chez Zalando au média Women's Wear Daily. "Mais nous pensons que c'est la meilleure chose à faire en constatant le lien crucial entre le développement durable et le développement de notre entreprise." >> Lire l'article complet sur le site de Madame Figaro

Producteurs locaux, moins de plastique... Carrefour relève son ambition environnementale

Le nouvel objectif va être de réduire de 30 % les émissions de carbone, soit l'équivalent de 20 mégatonnes de CO2 en moins en "travaillant de concert avec ses clients et ses fournisseurs pour améliorer la manière dont nous produisons et consommons." L'idée est de travailler sur de nouvelles alternatives végétales, renforcer les produits locaux dans les surfaces de vente et de réduire l'utilisation d'emballage et de plastique. En outre, l'objectif est de réduire de 20 % le transport des marchandises d'ici 2030. Carrefour devrait notamment s'équiper d'une flotte de plus 300 camions biométhane dans les deux ans. >> Lire l'article complet sur le site du Parisien

Des étudiants lyonnais orientent Coca Cola vers le "zéro déchet"

Ce projet d'installation de conteneurs et de poubelles spéciales de récupération des bouteilles vides en plastiques de Coca-Cola afin de les recycler en leur donnant une nouvelle vie dans le cycle du produit. Ces bouteilles seraient, dans le cadre d'une collaboration avec Adidas, transformées en une gamme de vêtements de sport co-brandés AdidasXCocaCola afin de montrer que rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. Les participants à ces opérations de recyclages bénéficieraient en plus de codes promotionnels pour la collection. "The Red Collect", Team Square a remporté ce concours avec un projet de mise en place de conteneurs -que le copieur se dénonce- pour récupérer les bouteilles vides en plastique de la marque afin de les recycler en pistes cyclables. L'objectif était de permettre, grâce à un mélange de goudron, de construire de nouvelles pistes aux couleurs de la marque emblématique et de s'inscrire dans un prcess de valorisation des déchets. >> Lire l'article complet sur le site de Influencia

Dépôts sauvages: un vaste coup de filet dans le BTP

Patrice Camberou n'a pas perdu la main. Le jeune juge qui avait démêlé en 1999 l'affaire des paillotes corses est aujourd'hui procureur de la République à Draguignan. À son arrivée dans le Var l'an dernier, il s'est fixé comme priorité de lutter contre les atteintes à l'environnement. En mars, juste avant le confinement, son parquet a ouvert une information judiciaire regroupant de multiples affaires, parfois anciennes, de déversement illicite de déchets du BTP portant, explique le magistrat, sur "des centaines de milliers de mètres cubes de terre, de béton, de ferraille, de goudron", abandonnés "sur une vingtaine de sites irrémédiablement défigurés entre Fréjus, Le Luc dans le Var, et jusqu'à Sospel dans les Alpes-Maritimes". Mardi à l'aube, Mélanie Lambert, la juge chargée de l'instruction, a déclenché l'opération "Terres brûlées", ne mobilisant pas moins de deux cents gendarmes. À l'issue de ce coup de filet, onze personnes ont été interpellées au siège de six entreprises locales. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro

En Australie, des sites aborigènes historiques vont être détruits par un géant minier

Le géant minier australien BHP a été autorisé à détruire jusqu'à 40 sites du patrimoine aborigène dans l'ouest de l'Australie, a annoncé ce jeudi 11 juin le gouvernement local, quelques jours après que Rio Tinto a infligé un dommage irréversible à d'autres grottes préhistoriques. (...) Le minerai de fer est la ressource la plus exportée par l'Australie. Elle a rapporté 77 milliards de dollars australiens (47 milliards d'euros) l'année dernière. L'essentiel provient de la région très peu peuplée de Pilbara, dont une grande partie des terres est la propriété des populations aborigènes. >> Lire l'article complet sur le Huffington Post


Métier

Les producteurs français de masques sont en surproduction et n'arrivent plus à les vendre

Une dizaine d'ateliers accumulent déjà des stocks avec 450 000 masques invendus. Les stocks de tissus grossissent également. Ils permettraient de fabriquer 14 millions de masques, assure Les Échos. Guillaume de Seynes, président du Comité stratégique de filière mode et luxe, ne tolère pas que 10 millions de masques lavables aient été commandés par le ministère de l'Économie au Vietnam. Selon lui, les pouvoirs publics devraient favoriser la production française. Pour tenter de se démarquer de la concurrence internationale, certaines entreprises font le pari de l'originalité. L'entreprise Henitex produit ainsi des masques pour les enfants et d'autres à l'effigie de clubs de foot. Boldoduc, quant à elle, envisage ses masques comme des articles de mode. Enfin, Balas Textile a mis au point des produits avec des matières plus souples permettant à l'utilisateur de mieux respirer. >> Lire l'article complet sur le site de Ouest-France

Covid-19: la France doit retrouver ses usines

Tribune de Yves Jégo - La crise du Covid-19 a révélé la faiblesse de notre outil productif national. Les difficultés à nous approvisionner en masques, en surblouses, en respirateurs, en gel hydroalcoolique ou encore en médicaments ont fait éclater une vérité longtemps cachée: en 50 ans nous avons perdu notre souveraineté industrielle. Un certain patronat a cru aux illusions des délocalisations. Produire low-cost était la martingale d'une belle rentabilité acquise dans des pays déchargés du coût de la protection sociale, du poids des règles sanitaires ou encore des normes environnementales. Les consommateurs sont tombés dans le piège de la grande distribution faisant du prix toujours plus bas son principal atout concurrentiel. >> Lire la tribune sur le site du Figaro

Ford et Volkswagen concrétisent enfin leur alliance

Dans leur communiqué, les deux groupes précisent qu'ils resteront concurrents sur le plan commercial, et que leur collaboration restera industrielle : elle ne se traduira pas par des prises de participation croisées. L'objectif est de partager certains coûts pour être plus rentable, mais également de s'appuyer sur les points forts de son partenaire pour remédier à ses propres points faibles. Volkswagen, par exemple, va pouvoir se renforcer sur le segment des véhicules utilitaires grâce au savoir-faire de Ford. La nouvelle génération de son pick-up Amarok, attendu pour 2022, sera "conçue et construite" par le groupe américain, indique le communiqué, à partir de sa plate-forme Ranger. Les deux groupes vont également développer un véhicule utilitaire léger à partir du modèle Caddy de Volkswagen, "puis plus tard un fourgon "une tonne" conçu par Ford". Les objectifs de vente sont ambitieux : les deux partenaires prévoient d'en écouler jusqu'à 8 millions d'unités au total pour ces trois modèles. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Alliance franco-italienne pour la fabrication de trains à hydrogène

"Au cours du seul premier trimestre de cette année, les investissements dans les protéines alternatives ont atteint 930 millions de dollars aux Etats-Unis, dépassant la somme investie sur l'ensemble de l'année écoulée - 824 millions de dollars, dont 747 millions dans les steaks végétariens et 77 millions dans la viande de laboratoire", relève Elad Ben-Am, responsable de la gestion d'actifs à la banque Landolt & Cie. Le plus prometteur, c'est le marché des substituts végétariens à la viande, valorisé aujourd'hui à 12,1 milliards de dollars, un chiffre qui devrait plus que doubler à 27,9 milliards d'ici à 2025, selon Elad Ben-Am. "Aux Etats-Unis, l'entier de la chaîne de valeur, comprenant les producteurs de matières premières, les transformateurs, mais aussi les fabricants d'équipements nécessaires à la fabrication de ces aliments, représente un marché de 2,2 milliards de dollars", ajoute-t-il. C'est infime comparé aux 270 milliards de dollars que pèse la filière américaine de la viande, mais l'analyste y voit du potentiel: "Les ventes de laits végétaux ont atteint une pénétration de 14% par rapport au lait d'origine animale ces dix dernières années. Les alternatives végétales à la viande pourraient suivre la même évolution", expose-t-il. >> Lire l'article complet sur le site de Le Temps

"Nous sommes passés de 60 médiations par an à 600 par semaine" - Pierre Pelouzet

Si notre économie se remet en marche de manière solidaire, avec ceux qui ont un peu plus d'argent qui font des avances à ceux qui en ont moins, des paiements qui sont accélérés, une écoute des gros fournisseurs vis-à-vis des petits clients... Si nous arrivons à mettre tout cela en place de manière intelligente et solidaire, je pense que nous avons de bonnes chances de patienter et de tenir, jusqu'à ce que la reprise nous permette de revenir à la " normale ". Si, en revanche, nous optons pour la posture dure du "chacun pour soi", la situation pourrait devenir grave. >> Lire l'interview sur le site de Widoobiz


Supply chain

Le défi d'une autre logistique urbaine devient urgent à relever

Par Laetitia Dablanc, Rémi Féredj et Jonathan Sebbane de la Chaire Logistics City -"Pour être un véritable levier de la transition écologique et sociale dans la fabrique de la ville, la logistique urbaine va avoir besoin de la coopération de tous les acteurs : soutien massif à l'acquisition de véhicules électriques de livraison - que l'Etat et les villes doivent aider de façon forte et différenciée - et à l'installation de bornes de recharge rapide sur la voirie, mise en place accélérée des zones à faibles émissions, "urbanisme tactique" pour favoriser les solutions bas carbone de logistique urbaine, notamment sur les nouvelles infrastructures cyclables qui se multiplient en ville, programmes de formation initiale et continue auprès des livreurs pour qu'ils puissent progresser dans un métier qui doit devenir plus protecteur et plus attractif. Cette logistique urbaine exigeante, qui met au coeur de ses préoccupations les enjeux économiques autant que les impératifs écologiques de la lutte contre le dérèglement climatique et la pollution de l'air, qui inscrit le souci de la qualité urbaine et des mobilités douces dans son ADN, qui assume de ne pas soumettre la ville à la vague déferlante du e-commerce est la mieux armée pour répondre à la révolution accélérée des pratiques de consommation qui vient, au premier rang desquels la généralisation rapide de la livraison à domicile. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune

Paquet routier : un pas de plus vers l'adoption finale

L'Union internationale des transports combinés (UIRR) n'a pas tardé à réagir. "Une disposition de dernière minute, insérée dans le règlement sur l'accès au marché du transport routier, crée la possibilité pour un État membre de refuser l'équivalence entre une opération de transport combiné transfrontalier et le transport routier transfrontalier qui lui correspond." Pointant un risque défavorisant le transport intermodal : "le secteur européen du transport combiné a été profondément déçu par la décision prise. Le déni de conditions de concurrence égales entre le transport combiné transfrontalier et son alternative routière unimodale est un mauvais signal à un moment où davantage de transports combinés sont attendus pour assurer la décarbonisation", a déclaré le président de l'UIRR, Ralf-Charley Schultze. >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique

Covid-19 : comment les supply chains en Bretagne ont-elles tenu bon ?

Le cluster Bretagne Supply Chain fédère des industriels, des distributeurs, des prestataires logistiques et des transporteurs, des fournisseurs de solutions, des institutionnels et des organismes de formation. Ces différents maillons de la chaîne de valeur, issus de nombreux secteurs d'activité et de partout en Bretagne, présentent évidemment des spécificités. Mais leur gestion de la crise COVID-19, du confinement et de leurs conséquences a mis en lumière de nombreuses bonnes pratiques qui dessinent les contours d'une supply chain agile, robuste, résiliente et durable. L'heure est venue de capitaliser toutes ces bonnes pratiques pour améliorer durablement la performance des supply chains en Bretagne. >> Lire l'article complet et télécharger le documents Bonnes pratiques sur le site de Bretagne supply chain


commande publique

Appli StopCovid : Anticor s'inquiète de soupçons de favoritisme après les révélations de l'Obs

Ce mercredi 10 juin au matin, l'association anticorruption Anticor a déposé un signalement au procureur de la République, épinglant l'application StopCovid, lancée le 2 juin afin d'alerter les Français sur leurs éventuels contacts avec une personne infectée par le Covid-19. Loin d'en critiquer le principe ou de s'élever contre une collecte de données personnelles, l'association, agréée par le ministère de la Justice, critique tout particulièrement le coût de l'appli. Si le développement de StopCovid a été présenté comme ayant été réalisé "pro bono" par de nombreux acteurs privés et publics, "l'Obs" a révélé que ce n'est pas le cas de son exploitation, une source bien informée évoquant un total de l'ordre "de 200 000 à 300 000 euros par mois". >> Lire l'article complet sur le site du Nouvel Obs

Un fournisseur de masques attaque l'État belge en justice

En commandant dans l'urgence 15 millions de masques à une société luxembourgeoise, le ministre de la Défense, Philippe Goffin, a mécontenté les professionnels belges du textile, relate lundi Le Soir, qui a contacté les trente entrepreneurs belges qui avaient remis une offre aux autorités, le 4 mai. L'un d'eux a saisi le Conseil d'État. >> Lire l'article complet sur le site de Le Vif

Restauration collective : les chambres d'agriculture participent à un test en faveur des produits locaux

Acté lors du Salon international de l'agriculture (Sia), ce test s'articule autour d' "un appel d'offres très massif dans un territoire ou deux". Il a vocation à "servir d'exemple à l'échelle nationale", en favorisant les produits locaux alors que la réglementation européenne interdit d'inclure des critères de proximité dans les appels d'offre des collectivités. Lors de la présentation de son plan de "redressement", le 3 juin 2020, l'APCA a appelé à "modifier les règles de la commande publique" pour introduire de tels critères de proximité. "Il faut que l'État nous accompagne, pas seulement financièrement, mais aussi en donnant l'exemple en passant des commandes de produits français", a déclaré Sébastien Windsor. >> Lire l'article complet sur le site de Terre et territoires

Favoritisme et seuils en commande publique : entre suspicion et dogmatisme

Selon le Réseau des autorités de prévention de la corruption (NCPA), la prévention de la corruption doit au contraire jouer un rôle clé dans la réponse mondiale au Covid-19. Il considère que les situations d'urgence ont conduit à une concentration du pouvoir, d'autant plus risquée que des sommes considérables sont injectées dans l'économie pour atténuer la crise : "les risques de corruption ne devraient pas être sous-estimés". Il faut reconnaître que l'urgence a poussé de nombreux acheteurs à parer au plus pressé, le respect des contraintes et procédures chronophages n'étant vraiment pas leur priorité. Bercy même semble s'inquiéter des dérives et autres fraudes, puisque une cellule anti corruption masque a pris son essor et constate une prise de risques accrue avec la crise : "nombre d'acheteurs territoriaux ont été soumis à une énorme pression de la part leur hiérarchie, soumise elle-aussi à celle des élus. Les règles de la commande publique ont été revisitées. On commande d'abord, on contrôle après...". >> Lire l'article complet sur le site de achatpublic.info

Les marchés publics à l'heure du déconfinement et de la reprise des chantiers : les précisions de la DAJ

Comme l'a rappelé Guillaume Delaloy, les acheteurs qui lancent des appels d'offres "doivent garder à l'esprit que les entreprises ont beaucoup de difficultés à chiffrer les coûts qu'elles vont devoir supporter dans l'exécution du contrat et donc à établir une offre ferme. Il faut vraiment être attentif à prévoir des mécanismes qui permettraient de faire évoluer le montant des offres en cours de procédure ou après la signature du contrat". Si les acheteurs ne prennent pas soin d'adapter leurs procédures, ils risquent de rencontrer "deux écueils : soit l'absence d'offres car les entreprises ne vont pas vouloir supporter ce risque, soit elles vont anticiper le risque et renchérir le coût du marché, ce qui risque de déboucher sur des offres inacceptables". Pour le représentant de la DAJ, "les acheteurs doivent donc se concentrer sur l'efficacité de l'acte d'achat". Il encourage les collectivités à adapter leurs appels d'offres à la situation actuelle, notamment en prévoyant des clauses de révision de prix et des clauses de réexamen. >> Lire l'article complet sur le site de Banque des Territoires

Toulouse. Les collectivités prennent en charge 50% du surcoût des chantiers pour soutenir le BTP

Cette reprise des chantiers entraînent de nombreux surcoûts, "ne serait-ce que pour la protection des professionnels et les délais", indique le premier édile toulousain, Jean-Luc Moudenc. "Ces surcoûts sont estimés aujourd'hui à 10 % par chantier. L'accord que nous venons de signer ce jeudi 28 mai 2020 prévoit un partage équitable de ces surcoûts, puisque 50 % sera pris en charge par le maître d'ouvrage que sont les collectivités signataires (mairie de Toulouse, Métropole ou Département de la Haute-Garonne) et l'autre moitié par l'entreprise adjudicataire du marché public. Bien évidemment, nous avons aussi prononcé l'exonération de toutes les pénalités de retard qui étaient prévues dans les contrats initiaux." Cet accord tripartite prévoit également d'intégrer dans la clause CSPS (Coordination, sécurité et protection de la santé), présente dans tous les marchés publics, la prise en charge d'un référent Covid. "Cette personne est chargée de surveiller scrupuleusement que le protocole sanitaire, destiné à protéger les ouvriers, est bel et bien mis en oeuvre et respecté sur les chantiers", précise Jean-Luc Moudenc. "Ce surcoût sera intégralement pris en charge par la collectivité maître d'ouvrage." Une clause de revoyure est également incluse à ce contrat. Celle-ci permettra aux collectivités de faire des bilans en juillet, puis en septembre, avec les représentants du BTP.>> Lire l'article complet sur le site de Actu


Environnement de travail

Dans les bureaux, la chasse aux mètres carrés inutilisés est lancée

Aujourd'hui, alors que l'activité de nombreuses sociétés a été mise à mal par la crise sanitaire, cette préoccupation s'accentue et la chasse aux mètres carrés inutilisés est lancée. Un certain nombre d'entreprises pourraient profiter de la fin de leur bail ou de l'arrivée d'une échéance de renégociation, afin de réduire leurs surfaces de bureaux dans les locaux qu'elles occupent ou de déménager dans un espace plus adapté. "La restitution de mètres carrés va se répartir sur les trois prochaines années", estime Bruno Amsellem. Elle sera accentuée par le gel des embauches, les plans de départs volontaires ou les licenciements décidés par certaines directions. "Cela aura un impact très fort sur le marché de l'immobilier d'entreprise", pronostique-t-il. Avec sans doute, à la clef, une baisse des loyers, au moins pour certains types d'actifs. L'économie de mètres carrés va de pair avec la mise en place de système de bureaux partagés. Selon un exemple fourni par Deloitte, une entreprise de 625 salariés comptant autant de postes de travail et 10.000 mètres carrés de surface locative utile, pourrait en économiser 40 % en mettant en place 50 % de partage de bureaux. >> Lire l'article complet sur le site de l'IEIF

Offrir une seconde vie aux végétaux

La startup française Merci Raymond propose de donner une seconde vie aux plantes et aux fleurs ayant souffert du confinement. Les entreprises mais aussi les particuliers ont accès à cette offre intéressante de végétalisation des logements et des bureaux. La crise sanitaire du Covid-19 et le confinement de près de deux mois qui en a découlé ont mis à mal les plantes et végétaux qui ornaient les bureaux et les logements. Au sortir de cette période, la startup Merci Raymond - spécialisée en création d'espaces publics et privés végétalisés - a eu l'idée de leur redonner une seconde vie. Comment ? La jeune pousse propose de racheter l'intégralité des plantes et des fleurs qui ont souffert durant le confinement dans les bureaux et les logements et de leur refaire une santé dans son "Hôpital des Plantes". Avant de leur trouver une nouvelle place.>> Lire l'article complet sur le site de Boursorama


IT

Touché par un ransomware, Honda stoppe sa production

Le constructeur de véhicules et de moteurs japonais traverse actuellement une crise cyber après intrusion et propagation dans ses réseaux informatiques d'un malware. " Le dimanche 7 juin, Honda a subi une perturbation de son réseau informatique qui a provoqué une perte de connectivité, ce qui a eu un impact sur nos opérations commerciales. Nous avons annulé une partie de la production aujourd'hui et évaluons actuellement la situation ", a indiqué un porte-parole. Une enquête est en cours chez Honda sur cet incident de sécurité qui a touché ses infrastructures IT au Japon mais également en Europe. Contacté par BleepingComputer, le groupe confirme que son réseau informatique a été touché sans toutefois clairement indiquer l'origine de l'incident, en dépit de la multiplication d'indices, voire d'éléments de preuve concernant cette cyberattaque. Des chercheurs en cybersécurité pensent que la société a été ciblée par un ransomware personnalisé après analyse de la situation. Ce dernier serait une variante du ransomware SNAKE (également connu sous l'appellation EKANS) conçue pour cibler le nom de domaine mds.honda.com. >> Lire l'article complet sur le Monde de l'Informatique

F. Novello (Transilien) : "L'exigence de réduction des coûts me donne un mandat clair de transformation"

L'enjeu numéro un des mois à venir est clairement un plan de performance. Et dans le cas de ma business unit celui sera accès exclusivement sur la gestion des coûts opex. En effet, par nature chez Transilien, tous nos investissements sont financés par notre autorité administrative, c'est-à-dire schématiquement par la région Ile-de-France. La différence fondamentale pour les prochains mois, c'est que par le passé, on me demandait plus de délivrer les projets que de faire des gains sur l'opex. C'est complètement nouveau et cela me met en posture de défendre bien mieux les projets de transformation IT très importants comme la migration cloud. C'est aussi un mandat clair pour réduire mon stock d'obsolescence et la dette technique du SI. Pour la première fois, la priorisation des investissements va donc pouvoir se baser sur des ROI qui pourront être également informatiques ! >> Lire l'article complet sur le site de Alliancy

Surcharge du cloud : une entreprise sur trois a désormais plus de 50 applications à gérer

Les dépenses globales IT devraient diminuer cette année, car les entreprises tentent de réduire leurs coûts, mais le cloud computing devrait être une catégorie de logiciels où les dépenses restent élevées. Cependant, la sécurisation des données d'entreprise dans le large éventail d'applications en ligne en service est un défi. Selon une étude de Thales Europe, près de la moitié (46 %) de toutes les données stockées par les organisations européennes sont désormais stockées dans le cloud, dont une proportion similaire (43 %) est décrite comme "sensible". Seule la moitié de ces données sensibles (54 %) est protégée par une forme de chiffrement, bien qu'environ un quart des entreprises ait admis avoir eu une faille au cours de l'année dernière. >> Lire l'article complet sur le site de ZD Net


RH/ Carrière / management... et autre

Les étonnantes propositions de trois économistes français pour l'après-crise

Les économistes proposent donc de simplifier les procédures mais surtout de changer complètement d'optique. Pour eux, les Etats n'auront pas la capacité de traiter sérieusement les dizaines de milliers de défaillances à venir. Il faut donc déléguer aux banques la décision de continuer l'activité de telle ou telle PME. Parce qu'elles ont plus d'informations sur leurs clients que l'Etat et sont donc plus à même de juger de la santé économique. Si la faillite est décidée, le dû à l'Etat (taxes, cotisations...) est réglé en premier. Si les créditeurs doivent faire une croix sur une partie de leur créance pour que l'activité puisse continuer, alors l'Etat, pour montrer qu'il a économiquement et socialement intérêt à une continuation, abandonnerait une partie plus importante de sa créance. Ce dispositif permettrait "un triage efficace, en préservant une partie des entreprises socialement viables sans subventionner" celles qui ne sont pas viables à terme, estiment les économistes. Autre avantage, la décision de restructurer la dette d'une PME serait prise en fonction de l'intérêt économique et écarterait ainsi les intentions plus politiques de l'administration. Pas sûr que cette proposition soit socialement acceptable en France mais il y a en tout cas fort à parier qu'elle sera étudiée de près par Bercy.>> Lire l'article complet sur le site des Echos