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Revue de presse achats - semaine du 2 juin

Publié par la rédaction le - mis à jour à

Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles qui devraient vous intéresser. Bonne lecture

Si les ventes baissent de 30% au cours des 6 prochains mois, près du quart des grandes entreprises mondiales vont être à cours de liquidités

En se basant sur les données de QUICK-FactSet, la Nikkei Asian Review s'est penché sur les flux de trésorerie de plus de 3400 entreprises cotées, ayant leur importance sur le plan mondial. Ils en ont conclu que dans un scénario où une baisse de 30 % des ventes d'une année sur l'autre dure six mois, dans l'hypothèse qu'elles ne reconduisent pas leurs dettes arrivées à échéance, un quart d'entre elles manqueront de liquidité. Par contre, si les ventes chutent de 10 % sur trois mois, seulement 9 % d'entre elles viendront à manquer de liquidités et dans un pire scénario, 38 % dans 12 mois. Dans le cas où les dettes pourront être refinancées, 9 % des entreprises manqueraient de liquidité si la chute de 30% des ventes se poursuivait sur un semestre, et les chiffres montent à 32 % s'il y a une baisse de 60 % des ventes pendant 12 mois. Selon les prévisions de Coface, publiées le 6 avril dernier, le taux de faillites de sociétés risque de monter de 25 %, tandis que la production va régresser de 1,3 % au niveau mondial. Coface n'a pas manqué de préciser que depuis celle de 2009, cette hausse du taux de faillites serait la plus haute jamais enregistrée. >> Lire l'article complet sur le site de Fredzone.org

Pour une reprise rapide et raisonnée, les forces économiques doivent voler en escadrille

Tribune de plusieurs dirigeants et anciens dirigeants de grands groupes et de PME - "Les petites entreprises qui collaborent avec un grand groupe gagnent en visibilité sur leur business à moyen terme peuvent accéder à des projets d'envergure et gagnent en crédibilité vis-à-vis de leurs prospects grâce à de nouvelles références. Les Grands groupes qui collaborent avec les PME gagnent en audace, agilité et rapidité, facteurs clés de succès dans une époque où les changements sont si rapides. Pour gagner et faire gagner les autres, il faut agir vite en adaptant le rythme de décision à celui des plus petits. Grands groupes et PME n'ont pas la même notion du temps. Pour aller vite, les grands groupes doivent accélérer leur prise de décision et permettre aux projets de se réaliser en préservant le CA et la trésorerie des plus petites entreprises. Collaborer tout en restant chacun chez soi, c'est possible et c'est tout l'enjeu d'une relation pérenne qui profite à tous. Il est nécessaire de regarder les PME comme des partenaires sans chercher à intégrer les savoir-faire ou absorber les sociétés qui les développent. Grâce à la mise en place de synergies vertueuses, les Grands Groupes ne pourront être que convaincus de la nécessité de répondre aux appels d'offres en partenariat avec les PME, permettant à ces dernières d'accéder plus facilement à la commande publique mais surtout d'augmenter leur capacité à saisir ensemble de nouveaux marchés." >> Lire la tribune sur le site du Figaro

Yonne : les masques écologiques de Géochanvre face à la concurrence des produits bon marché

Dès le début de la crise sanitaire, l'entreprise icaunaise s'est lancée dans la fabrication de masques jetables biocompostables, qu'elle a fait tester par la direction générale de l'armement (DGA). "Je me suis dit alors, il faut faire un masque en toile végétale plutôt que de mettre du plastique partout" explique Frédéric Roure, le créateur de Géochanvre, " cette intuition se confirme allègrement aujourd'hui. On voit qu'il y a un vrai problème avec la durée de vie de ces masques que l'on retrouve partout plus ou moins contaminés et que plus personne ne veut ramasser". L'Office National des Forêts, la région Bourgogne-Franche-Comté ou le conseil départemental de l'Yonne ont commandé ce masque végétal jetable composé de chanvre français. L'entreprise a investi 500 000 euros dans l'achat de deux machines de découpe laser pour augmenter sa capacité de production. Géochanvre en produit entre 30 000 et 40 000 par semaine mais aujourd'hui le retour des importations chinoises sur le marché change la donne et les commandes depuis quelque temps sont beaucoup moins nombreuses. " Je pensais que les gens auraient compris et achèteraient, après cet épisode du Covid, un peu plus équitable, mais on revient sur du produit chinois importé" regrette Frédéric Roure.>> Lire l'article complet sur le site de FranceBleu

"Arrêtons de consommer des jeans qui font dix mille kilomètres!"

Entretien avec Yves Jégo - À travers les accords de Schengen, un certain nombre de pays d'Europe ont décidé d'organiser, de fluidifier la circulation des personnes. Il faudrait que des pays européens volontaires développent la même réflexion sur les produits qui entreraient dans cet espace Schengen économique. Ses frontières ne seraient pas forcément celles du Schengen qu'on connaît. Reste que tout produit qui arriverait dans cet espace serait taxé en surplus du nombre de kilomètres qu'il a fait pour arriver. Un produit fabriqué en Turquie ou au Maroc sera par exemple moins taxé que s'il est fabriqué au fin fond de l'Asie.(...) Il s'agit d'instaurer une barrière protectionniste et écologique en prenant la cause environnementale comme levier. Les échanges économiques qu'on peut avoir avec le Maroc, la Turquie ou la Russie ne doivent pas être aussi taxés que ceux qu'on a avec les États-Unis, l'Amérique du Sud ou l'Asie. Arrêtons de consommer des jeans ou des yaourts qui font dix mille kilomètres ! >> Lire l'interview sur le site de Causeur


Commande publique

Rapport annuel de la DAJ : le top 6 des préoccupations des acheteurs publics en 2019

Le top 6 des préoccupations des acheteurs publics. Selon le rapport annuel, en 2019, la première préoccupation des acheteurs consiste à connaitre les conditions d'application des règles de publicité et de mise en concurrence prévues par le droit de la commande publique, "dans des circonstances particulières". La DAJ constate une forte augmentation des demandes : - sur la qualification du contrat envisagé en "marché public" (+ 32,94 %) ; - sur l'assujettissement de la personne publique contractante aux règles du code de la commande publique (+ 33,33 %) ; - sur l'application des règles de publicité et de mise en concurrence préalables aux montages contractuels envisagés ; - de plus en plus d'acheteurs s'interrogent sur l'existence d'une relation de quasi-régie avec l'opérateur auquel il est envisagé d'attribuer le contrat (+ 52,94 %). Les questions relatives à la reconnaissance d'une coopération public-public sont toujours nombreuses même si leur nombre reste stable. Enfin, la possibilité de recourir à une procédure négociée sans publicité ni mise en concurrence préalable représente près du tiers des questions relatives à l'identification de la procédure à utiliser. >> Lire l'article complet sur le site de achatpublic.info

Marchés passés en urgence : les justificatifs à conserver

Avec la survenance de la pandémie du COVID-19, une situation inédite s'est présentée à tous à laquelle il a fallu faire face. La commande publique en fut affectée au premier chef, s'agissant des achats hospitaliers, car il a fallu répondre dans l'instant à l'approvisionnement d'équipements et de produits médicaux dans une proportion de surcroît démultipliée en passant parfois des marchés sans publicité ni mise en concurrence préalables. Mais l'exigence d'actions et de réponses immédiates ne justifie pas automatiquement l'"urgence" permettant de s'affranchir du cadre légal et règlementaire de la commande publique. En cas de contrôle a posteriori, il est important de conserver des éléments permettant de justifier ce type d'achats de "gré à gré". Sante-achats.info a listé les documents. >> Lire l'article complet sur le site de santé-achats.info

Région Sud : juristes et acheteurs sous la même bannière

L'intérêt des situations de crise, c'est qu'elles permettent de valider en temps réel la pertinence d'une organisation, l'efficacité d'une stratégie de management, mais également d'ouvrir de nouvelles perspectives. À Marseille, l'option retenue par la région Sud de réunir juristes et acheteurs au sein d'une même direction a été mise à l'épreuve du feu. L'équipe de la commande publique et des achats de la région n'aurait jamais pensé être confrontée à une telle situation. Cette crise aura pourtant permis de montrer l'efficacité du tandem juriste acheteurs. (...) Dans les services achat et commande publique, les équipes de Jean-Michel Durand et Géraldine Vella ont le week-end pour trouver cinq millions de masques de protection : "Il leur a fallu identifier des transitaires français et limiter ainsi les risques, s'assurer que les masques proposés répondaient bien aux normes, négocier les prix, les conditions, les délais de livraison, et enfin préparer les contrats... " En un temps record, la direction de la commande publique et des achats pouvait présenter un dossier d'achat en procédure d'urgence impérieuse. Le président de la région Sud était donc en mesure d'annoncer dès le 22 mars que la fabrication des masques était lancée. "Sans cette parfaite synergie entre juristes et acheteurs, il était impossible de répondre en trois jours seulement à la demande de l'exécutif", d'autant que tous les acheteurs de la planète se battaient alors pour trouver des masques. >> Lire l'article complet sur le site santé-achats.info

Quatre pays scandinaves commandent les mêmes uniformes

Une initiative commune de quatre pays scandinaves (Danemark, Finlande, Norvège et Suède) qui ont annoncé leur volonté de s'équiper avec un "Nordic Combat Uniform" commun. Ce NCU était envisagé en trois configurations : désert, jungle et Europe, cette dernière étant subdivisée en deux sous-variantes, une "intermédiaire" efficace jusqu'à -19° et un complément "Arctique" pour permettre au soldat de tenir jusqu'à une température de -46°. Selon un communiqué suédois, les tests ont été conduits à partir de décembre 2019. Ils ont duré six mois et ils ont été "de loin les tests les plus complets portant sur des uniformes de combat effectués par n'importe quel pays nordique", selon Gaute Espeland, responsable des tests du projet NCU. Plus de 420 soldats au Danemark, en Finlande, en Norvège et en Suède ont participé à ces essais. >> Voir le sujet sur le blog Lignesdedéfense

Un code pour le Vatican

Le Vatican vient de se doter d'un code unique pour la gestion des contrats et des marchés publics, dont la rédaction a pris près de quatre ans. Le code, "Normes sur la transparence, le contrôle et la concurrence des marchés publics du Saint-Siège et de la Cité du Vatican", est composé de 86 articles auxquels s'ajoutent 12 autres articles relatifs aux compétences juridiques en cas de litige. Il s'étend également à tous les organismes du Saint-Siège qui, jusqu'à présent, ne disposaient pas de leur propre législation en matière de contrats et de marchés. (...) Pour le président du Tribunal du Vatican, Giuseppe Pignatone, la nouvelle législation intègre "les meilleures règles et les meilleures pratiques élaborées par la communauté internationale", qui permettront "de réaliser d'importantes économies, de gérer efficacement les ressources et de renouveler l'engagement contre le risque de corruption". Pour sa part, Vincenzo Buonomo, recteur de l'Université pontificale du Latran et professeur de droit international, estime que ces "nouvelles règles sont un appel à la redécouverte de l'importance et l'urgence d'une meilleure gestion des ressources". >> Lire l'article complet sur le site de achat-public.info

Pour parer aux pénuries dans les hôpitaux, l'Etat a centralisé les achats de certaines molécules

Depuis le 25 avril, l'Etat achète cinq médicaments essentiels pour le compte des établissements de santé. Destinée à éviter les ruptures, cette mesure s'avère peu en phase avec leur activité. L'idée est à la fois d'accroître le pouvoir de négociation de la France face aux industriels "afin d'éviter que les volumes des laboratoires normalement alloués aux établissements de santé français ne soient finalement acquis par d'autres Etats", et "d'identifier de nouveaux laboratoires susceptibles d'approvisionner le marché français", explique au Monde la direction générale de la santé. Depuis cette date, un "Yalta" du médicament a lieu chaque semaine. A partir des données de stocks communiquées chaque semaine par les hôpitaux grâce à la plate-forme mapui.fr et du nombre de lits de réanimation mobilisés, les autorités de santé fixent à la dose près ce qui sera envoyé à chacun. Le résultat de ce savant calcul réserve cependant des surprises aux hôpitaux. "La première semaine, pour le propofol, on nous a livré onze références différentes", témoigne un pharmacien sous le couvert de l'anonymat. Il y a des médicaments qui viennent de Chine, de Hongrie, d'Ukraine ou encore du Japon. Pas toujours étiquetés en français ni même en alphabet latin. >> Lire l'article complet sur le site du Monde

Nouvelle édition des guides "très pratiques" de la dématérialisation des marchés publics

La DAJ publie une nouvelle version de ses guides "très pratiques" pour accompagner acheteurs et opérateurs économiques dans la dématérialisation des marchés public. Cette actualisation ajuste certains points de rédaction, porte mention de la suppression du dispositif MPS au profit du DUME, et apporte des précisions notamment sur la possibilité de recourir, dans le cadre de l'accès aux documents de la consultation via un profil d'acheteur, à un test permettant de différencier de manière automatisée un utilisateur humain d'un programme informatique. Cette nouvelle version rend également compte de l'ordonnance n° 2020-319 du 25 mars 2020, qui adapte les règles de procédure et d'exécution des contrats publics afin de permettre à ses acteurs de faire face aux difficultés qu'ils rencontrent pendant l'état d'urgence sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19. >> Lire l'article complet sur le site de economie.gouv

Résultats de l'enquête réalisée par l'Oecp auprès des acheteurs concernant certaines de leurs pratiques achats

Début 2020, l'Observatoire économique de la commande publique (OECP) a été chargé de réaliser une enquête rapide auprès des acheteurs afin de mesurer quelques pratiques en matière d'accès des TPE/PME à la commande publique, d'achats innovants et d'achats durables. Elle révèle que les principaux objectifs mis en oeuvre dans les stratégies d'achat public sont la performance économique, la satisfaction des besoins des utilisateurs et l'accès des TPE/PME à la commande publique. Viennent ensuite la mise en oeuvre des dispositions environnementales et sociales, la prise en compte de l'innovation, la sécurisation juridique des marchés. Plus des trois quart des répondants considèrent que l'allotissement contribue effectivement à favoriser l'accès des TPE/PME à la commande publique (et qu'il doit donc être recherché le plus souvent possible), tandis que seul un tiers d'entre eux est convaincu que les variantes sont également un levier. les acheteurs considèrent que la simplification des procédures et des documents de la consultation, ainsi que la formation des entreprises aux marchés publics et aux outils de dématérialisation, constituent des axes de progrès. Seul un tiers des acheteurs ayant participé se déclare formé aux achats innovants, ce faible taux pouvant être problématique pour l'emploi de certaines procédures de marchés (tel que le dispositif expérimental issu du décret du 24 décembre 2018) qui requièrent de savoir qualifier les achats innovants ; concernant les clauses environnementales et sociales, plus des trois quart des répondants s'estiment formés à l'un ou l'autre type de clauses, voire aux deux dans plus de la moitié des cas. >> Lire l'article complet sur le site de agenparl.eu


Supply chain

Le transport combiné, une alternative écologique et économique

Bien que le transport routier soit souvent perçu comme le plus efficace pour acheminer des marchandises, de nombreux axes sont engorgés, et deviennent des goulots d'étranglement. Depuis les trente dernières années, le trafic lié au transport de marchandises a augmenté de 40% ! Le transport ferroviaire et fluvial apparaissent donc comme des infrastructures à la hauteur pour le désengorger. Le transport combiné parvient souvent à atteindre un taux de service supérieur au tout-routier pour les longs trajets. Enfin, il garantit un environnement de travail plus sécurisé, contribue à la diminution des accidents de la route, et à la limitation des perturbations de la chaîne logistique. Sur le plan écologique, tout comme le transport multimodal, le transport combiné permet de réduire les émissions de CO2 de 85% par rapport au transport exclusivement routier, ainsi que la pollution atmosphérique. Aussi, le transport de matières dangereuses est mieux assuré par le rail. Enfin, il dégrade peu les paysages naturels, et limite les externalités négatives sur la biodiversité. >> Lire l'article complet sur le site de SupplyChainInfo

Drives et dark stores : le temps de l'industrialisation des processus logistiques est arrivé

Tribune de Pauline Poissonnier, responsable solutions Reflex chez Hardis Group - "En périphérie des centres urbains, dans les grandes zones commerciales, le modèle drive, s'il paraît globalement identique pour les clients, repose en réalité sur des modèles logistiques bien distincts pour les distributeurs. Ainsi, là où certaines enseignes ont fait le choix d'utiliser le stock du magasin (réserve ou rayons) et de délivrer dans une zone accolée au point de vente, d'autres ont préféré créer des "dark stores", anciens magasins ou zones de magasins reconvertis en stock dédié pour le e-commerce (drive et livraison à domicile). Enfin, d'autres enseignes ont privilégié les points de retrait accolés à un véritable entrepôt (souvent avec forte mécanisation), pour les modèles drive les plus intensifs. Dans tous les cas, ces modèles nécessitent de faire évoluer les compétences des employés de la grande distribution, qui étaient jusque-là tournées vers l'organisation des surfaces de vente et le conseil aux clients. La préparation de commandes provenant du canal e-commerce est en effet un métier avant tout logistique. Ce qui implique, pour en assurer l'efficacité, une organisation ultra rigoureuse : optimisation des chemins de préparation de commandes, ordonnancement des préparations en temps réel, spécialisation (ou non) des préparateurs par commande, regroupement des commandes en fonction des créneaux horaires réservés, etc." >> Lire l'interview sur le site de VoxLog

L'assureur Allianz alerte sur l'immobilisation des navires

Depuis le début de l'épidémie de coronavirus, une grande partie des navires ont été désarmés, c'est-à-dire qu'ils sont restés hors service et ancrés à un endroit fixe, alors que leur exploitation commerciale a été suspendue pendant une longue durée. Pour que ces navires puissent reprendre la mer, des essais de sécurité doivent être réalisés, engendrant des coûts importants. "Un désarmement mal préparé peut rallonger la remise en marche, qui peut prendre plusieurs mois, voire exiger une mise en cale", prévient Rahul Khanna, directeur mondial du conseil en risques maritimes d'Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS). Autre alerte lancée par l'assureur : des difficultés pour les sociétés de classification à effectuer les visites prévues impactant la validité de la classification et de la certification obligatoires. >> Lire l'article complet sur le site de actu-transport-logistique

Après la crise sanitaire, de fortes demandes immobilières selon Prologis

Tout d'abord la problématique du fulfilment en e-commerce, qui devrait créer une demande nette de 13 à 17 millions de m². Selon Prologis, cette augmentation est due à la forte hausse du taux de pénétration du e-commerce dans les habitudes de consommation dans le contexte de la pandémie mondiale, principalement pour des secteurs ayant une faible pénétration. C'est le cas du secteur alimentaire (dont seulement 2 % des ventes se font en ligne) qui a vu ses ventes en ligne tripler, voire quadrupler ces derniers mois et qui mise sur une croissance désormais permanente. Nécessité donc pour ces organisations logistiques d'investir dans de nouveaux équipements, capables de répondre aux exigences de livraison courte pour ce type de produits. Dans les secteurs tels que l'habillement (27 % des recettes viennent du e-commerce) ou l'électronique (33 %), les organisations étaient déjà bien installées, mais pourraient tout de même vouloir s'adapter à une hausse des ventes en ligne ressentie de manière générale. Si une partie de cette demande immobilière est d'ores et déjà apparue en réponse, la mise en oeuvre de l'augmentation des capacités de distribution pourrait s'étaler pendant plus d'un an, estime Prologis. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog

Décarbonation des chaînes logistiques : trois exemples d'innovations partagées

Engagement RSE oblige, les donneurs d'ordre privilégient les fournisseurs engagés dans le développement durable. C'est du moins le pari de New Log, une PME de transport routier basée à Lesquin (59) qui commence à faire rouler ses camions à l'Oleo100, un ester méthylique 100 % végétal, fabriqué à partir de colza français. Produit depuis fin 2018 par Avril, ce biocarburant alimente en France plus de 400 camions de flottes captives. À la clé, une réduction de 60 % des émissions de GES par rapport au gazole. D'ici la fin de l'année, 20 % des 50 camions de New Log vont rouler à l'Oleo100. Ce qui vaut à la PME de remporter de nouveaux contrats. >> Lire l'article complet sur le site des Echos


RSE

Bioplastiques : mythe ou réalité écologique ?

20% seulement de nos déchets sont recyclés : cela signifie qu'une bouteille sur dix seulement pourra être recyclée, ce jusqu'à 4 fois. Le problème du recyclage et du recyclé, c'est qu'aujourd'hui, "le recyclage est plus cher que le produit en lui-même (collecte, tri, ...)" explique Frédéric Willemart, Directeur-Général de Terravox, organisme de lutte contre les déchets. "Pour recycler, il faut qu'il y ait minimum 70 millions de tonnes de collectes d'un matériau donné. Sinon, ce n'est pas rentable", renchérit Christophe Doukhi, président du Club Bioplastiques. Le mot recyclage n'est d'ailleurs pas toujours exact, il faudrait parler de sous-cyclage quand la matière recyclée servira à la création d'un autre produit que l'initial car on assiste à une dégradation des propriétés de la matière. Par exemple, une éco-cup recyclée ne donnera pas une nouvelle éco-cup mais certainement une polaire. Pour conclure, le bioplastique n'est ni une solution ultime, ni un ennemi : le problème de fond reste la façon dont nous consommons au global. C'est donc la question des usages qui doit primer : cela ne sert à rien de remplacer du plastique par du bioplastique sans changement de consommation plus général, concernant le plastique il s'agit donc de réduire drastiquement la consommation de produits jetables et à usage unique.>> Lire l'article complet sur le site de Influencia

France-Télévisions, Décathlon, Intermarché : le trio gagnant de l'engagement en période Covid

Dans le Top 5 des entreprises dont l'engagement durant le Covid-19 a semblé le plus sincère, France Télévisions, qui a bousculé ses programmes pendant le confinement, se place en tête (pour 54 % des sondés), suivi par Décathlon (53 %), Intermarché (52 %), Leclerc (50 %), Carrefour (43 %). Pour les 18-24 ans, Carrefour vient largement en numéro un (65 %). Le distributeur a beaucoup agi - et communiqué - autour de ses actions pendant le confinement (" Les Essentiels " : un service de livraison de paniers alimentaires à la semaine ; approvisionnement uniquement auprès des agriculteurs français ; services dédiés aux personnels soignants et aux plus fragiles, paniers repas mis gratuitement à disposition des routiers, etc.). Air France de son côté recueille 52 % des réponses avec la Maif. Les 25-34 ans, quant à eux, donnent une bonne note de sincérité à Biocoop (52 %) ainsi qu'à Canal Plus (51 %). >> Lire l'article complet sur le site de Influencia


IT

RGPD : les entreprises ont profité du confinement pour se mettre en conformité

Selon une étude réalisée par Data Legal Drive, en partenariat avec Dalloz, Éditions Législatives, l'AFJE et DS Avocats, de nombreuses ont profité du confinement pour améliorer leur mise en conformité avec le texte européen. Durant la période de confinement, on a surtout évoqué le "mode dégradé" et les différentes contraintes techniques et humaines. Mais si l'on en croit cette étude réalisée 16 avril au 17 mai 2020 auprès de délégués à la protection des données personnelles (DPO) et de juristes, cette période a été mise à profit pour renforcer sa conformité. 40 % des 209 répondants à cette enquête ont en effet mis à profit le confinement pour traiter "les sujets de fond de la mise en conformité RGPD de leur entreprise" et plus particulièrement, pour la moitié des répondants, pour mettre à jour le registre des traitements. En matière de sécurité, selon les auteurs de l'étude, le confinement a permis "de remettre à plat des process jugés comme indispensables du fait de la situation de télétravail". Ainsi, un tiers des répondants ont estimé que le confinement avait permis d'accélérer la sécurisation des entreprises. >> Lire l'article complet sur le site de ITSocial

Avec l'IA, le bâtiment passe à l'air de l'intelligence énergétique

L'intelligence énergétique. Tel est le Graal de l'efficacité énergétique du bâtiment. La finalité ? Eviter toute déperdition, tout effort mal anticipé, et, dans le même temps, optimiser la qualité de service aux occupants. Pour relever ce défi, l'IA est une brique centrale de l'édifice. Branchée aux systèmes de chauffage et de climatisation, elle collecte les données issues de leurs capteurs de températures et d'humidité et les combine à des informations environnementales. Objectif : créer l'historique nécessaire à l'apprentissage des modèles de machine learning qui permettront de prédire la consommation. Une fois déployés, ces algorithmes s'affineront, comme toujours, au fur et à mesure du cycle de vie du bâtiment et de l'intégration de nouvelles données. Créé en 2015, le français BeeBryte se positionne précisément sur ce terrain. Son offre s'articule autour d'une box 4G qui se connecte aux infrastructures de CVC (chauffage, ventilation, climatisation) et aux groupes froids. "En tenant compte de l'historique de températures issu de leurs thermostats, de la consommation électrique, des prévisions météorologiques et de l'activité du site, notre plateforme anticipe la demande thermique pour produire le froid et le chaud au meilleur moment en respectant le confort et la plage de fonctionnement déterminée par le client", résume Frédéric Crampé, CEO de BeeBryte. Optimisation du séquençage des groupes froids, du renouvellement d'air, du niveau d'eau glacé dans les tuyaux... La solution modifie les paramètres des automates en temps réel. >> Lire l'article complet sur le site du JDN


Travel management

Les travel managers manquent de visibilité sur la reprise des déplacements

Quand pourront reprendre les voyages d'affaires, et dans quelles conditions ? C'est la question qui taraude tous les acteurs du marché depuis l'apparition de la crise sanitaire. La GBTA (Global Business Travel Association) a donc sondé les principaux intéressés - fournisseurs, agences de voyages d'affaires, et surtout travel managers et acheteurs (43% du panel) - pour prendre la température. (...) Pourtant, cette reprise pourrait bien intervenir dans un "futur proche", à en croire les professionnels du voyage d'affaires. Une large majorité des sondés (84%) tablent même sur une reprise des déplacements internationaux d'ici deux mois, et 36% d'ici six mois. Mais là encore, l'heure est à l'incertitude : 23% des sondés sont incapables d'anticiper une telle reprise. >> Lire l'article complet sur le site de Voyages d'affaires

Coronavirus : les compagnies aériennes relookent leurs hôtesses

Plusieurs grands noms du secteur, comme Air France, Ryanair et Lufthansa, ont déjà rendu le port du masque obligatoire pour les passagers et les membres d'équipage. Mais certaines compagnies vont encore plus loin, à l'instar d'AirAsia, qui habille désormais ses hôtesses de l'air et stewards d'une combinaison intégrale rouge, agrémentée d'un masque et d'une visière de protection. Même niveau de protection du côté de Philippine Airlines, dont le personnel portera désormais une combinaison blanche, avec un liserai de couleurs rappelant le drapeau philippin. Comme pour AirAsia, les hôtesses et stewards portent visière, masque et charlotte de protection. >> Lire l'article complet sur le site de Planet


RH / Management... et autres

Les managers doivent-ils devenir des artisans de la conversation ?

Que gagnerions-nous à promouvoir dans nos entreprises des méthodes pour la conversation plutôt qu'une culture de la négociation ? N'y aurait-il pas ici une issue heureuse au métier de manager : devenir des praticiens éclairés des processus d'intelligence collective ? Non plus remplir son emploi du temps par des reportings pénibles et des réunions PowerPoint, mais se former à ce "savoir faire et être" nouveau qui prend pour matière première la parole vive. Non plus distribuer des récompenses et des remontrances, mais apprivoiser patiemment les justes gestes par lesquels une conversation s'ouvre, se déploie et se conclut. Non plus organiser le consentement mais plutôt cultiver un libre engagement. Et découvrir, chemin faisant, que, comme dans toute pratique artisanale, apprendre à parfaire sa technique passe nécessairement par une simplification et donc une élévation de soi - et parfois même par la conquête d'un style propre. Le manager comme artisan de la conversation ? C'est sans doute ce qui pourrait lui arriver de mieux. Et c'est, de fait, déjà le cas dans certaines entreprises pionnières où il fait bon travailler. Ou, plus précisément, où il fait bon prendre soin de cette part essentielle de notre humanité qu'est la parole partagée. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

Le management est-il mort ?

La logique ne sera donc plus seulement la concurrence exacerbée, la recherche de nouvelles parts de marché à tout prix, mais : quelle est ma place dans la chaîne de valeurs ? Comment mon utilité à la société se démontre-t-elle ? Manager, ce sera nourrir le besoin de sens des équipes. Dans ce contexte, le management devra prendre en compte la nouvelle approche de chaque individualité dans le collectif. Car, chacun revient sur son lieu de travail en emportant avec lui un ensemble de problématiques de conciliation de vies professionnelle et personnelle. Cette recherche d'autonomie risque de se répercuter dans l'approche professionnelle . Au-delà des 26 millions potentiels d'aidants familiaux et des salariés parents, les managers devront désormais organiser le travail en tenant compte de leur engagement citoyen, découvert pendant la pandémie : 45.000 Français volontaires au 1er avril 2020, selon jeveuxaider.gouv.fr. Les managers doivent mettre en place un "entretien de reprise" individuel, sur le modèle de ce qui existe après les congés maternités. Une charte des aidants familiaux pourra être développée pour mieux les soutenir. >> Lire l'article complet sur le site des Echos