Revue de presse achats - semaine du 8 juillet
Publié par la rédaction le - mis à jour à
Vous n'avez pas eu le temps de surfer sur le Web cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles ayant trait aux achats, à la relation fournisseurs, à la RSE ou à la supply, mais aussi à l'IT ou au travel. Bonne lecture!
Un document interne de Biocoop révèle des "tromperies" concernant l'origine de ses avocats
Un document confidentiel présenté le 28 juin en conseil d'administration révèle que les avocats distribués par l'entreprise, censés être importés d'Espagne, pourraient en réalité provenir d'Amérique du Sud, mettant ainsi fortement à caution leur qualité bio, selon Le Canard enchaîné. A partir de cette information, les administrateurs de Biocoop se sont vu proposer "trois scénarios". Le premier : "On ne change rien, on considère que nos contrats sont conformes, et les tromperies à la production sont hors de notre responsabilité et de notre contrôle". Le second propose la "création de [leur] propre station de conditionnement en partenariat avec un local" . La troisième option évoque le "rapprochement de [leurs] distributeurs pour mettre les points sur les 'i', exiger une totale transparence et une traçabilité efficiente". Cette dernière option comporte toutefois un "bémol, indiqué en rouge dans le document", relève l'hebdomadaire: "Déjà demandé à maintes reprises sans retour satisfaisant". C'est pourtant ce troisième scénario qui a été retenu. Interrogé par l'hebdomaire, Biocoop reconnaît avoir "identifié un problème avec un grossiste" concernant l'origine et la garantie de ses avocats. "Nous lui avons demandé d'exclure de nos approvisionnements deux producteurs sur lesquels nous avions particulièrement des doutes", affirme le responsable fruits et légumes de Biocoop.>> Lire l'article complet sur le site de FranceInfo
La Poste condamnée à 120 000 euros d'amende pour prêt de main-d'oeuvre illicite
Partie civile, aux côtés de la CGT et de l'UNSA, SUD-PTT s'est réjoui de cette condamnation qui "va crédibiliser ce que nous dénonçons depuis des années", indique Thierry Lagoutte, représentant du syndicat. Celui-ci a déposé une seconde plainte avec la CGT en octobre 2017 afin d'"étendre le périmètre du dossier à toutes les agences d'Ile-de-France", où la sous-traitance représenterait en moyenne 80 % de la livraison des colis, selon la CGT. La Poste se défend en avançant un taux de 20 % de sous-traitance sur la France entière. L'enquête à Issy-les-Moulineaux avait montré que postiers et sous-traitants accomplissaient le même travail, triaient les colis côte à côte dans l'agence, que La Poste intervenait dans la gestion quotidienne des sous-traitants. Les livraisons les plus compliquées, c'est-à-dire chez les particuliers ou dans les entreprises, étaient destinées aux sous-traitants qui pouvaient avoir 100 ou 200 colis à distribuer dans la journée, contre une centaine pour les postiers qui, eux, amenaient les colis groupés dans les bureaux de poste ou les points relais. >> Lire l'article complet sur le site du Monde
La hausse de la production reste un challenge chez Airbus
"Nous continuons à étudier avec nos principaux sous-traitants la possibilité d'aller au-delà de 63 appareils par mois, mais aucune décision n'est prise", affirme-t-on chez Airbus. Certains ont semble-t-il déjà dit oui. Dans une interview à La Tribune, le 28 juin, le patron de Safran, Philippe Petitcolin, dont la filiale CFM International (à 50/50 avec GE) fournit plus de la moitié des moteurs de l'A320, indiquait avoir conclu un "accord de principe" avec Airbus pour aller au-delà des 63 monocouloirs par mois. Cependant, cette montée en cadence reste difficile. Selon nos informations, Airbus a même dû légèrement revoir à la baisse son objectif de livraisons d'A320 en 2019, principalement du fait des difficultés rencontrées à Hambourg pour l'assemblage des nouvelles versions d'A321. Le nombre des livraisons de mono couloirs prévues en 2019 aurait été ramené de 721 à 697 appareils (contre 626 en 2018). Pour les mêmes raisons, la cible des 63 appareils par mois aurait été décalée d'un mois et demi, à octobre 2021. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Tendances de l'emploi cadre : achats & supply chain
Tendances 2019 - En supply chain, on assistera à une pénurie de profils de chefs de projets supply chain intervenant sur l'amélioration des flux physiques et d'informations. Il y aura également une forte demande de profils d'encadrement au niveau des entrepôts pour gérer des équipes de taille toujours plus conséquente. En achats, la poursuite de la professionnalisation des acheteurs indirects/hors production entraînera la recherche de profils spécialisés sur ces sujets, comme par exemple sur le poste d'acheteur IT. Les salaires vont continuer à évoluer à la hausse notamment sur les profils rares, ayant une vision globale et capables de travailler dans un environnement international. >>Voir l'étude sur le site de Robert Walters
"Ce ne sont pas les achats de votre grand-père"
Dans une interview avec Marcell Vollmer, directeur des technologies numériques de SAP Ariba, B2BecNews explique comment le monde du commerce numérique ouvre de nouveaux défis et opportunités aux professionnels de l'approvisionnement. "Semblable à la gestion de la chaîne d'approvisionnement, la technologie numérique permet d'automatiser de nombreux aspects du commerce électronique et crée beaucoup plus de transparence tout au long du processus de commerce électronique. Par exemple, AI aide à organiser des enchères automatisées et à faire correspondre intelligemment les acheteurs avec les bons fournisseurs afin de respecter leurs spécifications. Sur le plan de la transparence, les stratégies d'analyse et de données donnent aux acheteurs un aperçu de leurs achats de bout en bout - où les produits sont fabriqués, à quel stade ils se trouvent dans le cycle d'achat, etc. Ils garantissent également l'absence de "coûts cachés", "Confirmant l'exactitude et la transparence des prix et des contrats. L'intelligence artificielle et l'apprentissage automatique peuvent également aider à recommander des négociations ou à automatiser des remises, garantissant ainsi que les achats bénéficient toujours des meilleurs prix au fur et à mesure qu'ils achètent des biens et des services." >> Lire l'interview sur le site de Digital Commerce 360
Chute des exportations de riz du Cambodge après les taxes imposées par l'UE
Les exportations de riz du Cambodge vers l'Union européenne ont chuté de 32% sur le premier semestre 2019 suite à l'imposition de droits de douanes. En janvier 2019, afin de protéger ses riziculteurs, l'Union européenne a décidé de taxer pour trois ans les importations de riz Indica en provenance du Cambodge et de Myanmar. Selon les données du Secretariat of One Window Service for Rice Export Formality, les exportations de riz du Cambodge sont tombées à 93 503 tonnes au premier semestre 2019, soit 32% de moins par rapport à la même période en 2018. Toutefois, cette chute a été compensée par une hausse des ventes vers la Chine, en progression de 66% à 118 401 tonnes. Globalement, les exportations totales de riz cambodgien ont augmenté de 3,7%. >> Lire l'article complet sur le site de CommodAfrica
Face au succès du Monsieur Cuisine Connect, Thermomix recentre sa production
Pour enrayer la baisse de ses ventes, Thermomix mise sur la qualité. Les Échos rapportent en effet que Le groupe allemand Vorwerk vient d'annoncer une réorganisation de la production de son Thermomix, la star des robots cuiseurs, au profit de l'usine française de Cloyes-sur-le-Loir (Eure-et-Loir). En effet, le site qui assure déjà 80% des volumes du robot va devenir le seul site de fabrication en Europe pour l'ensemble du groupe, qui a ainsi choisi de fermer ses deux lignes en Allemagne en décembre prochain. "Cette rationalisation nous permet de produire au plus près de nos marchés", a précisé au quotidien économique Bertrand Lengaigne, directeur commercial de Vorwerk France. >> Lire l'article complet sur le site de Capital
BTP : AI Tenders veut révolutionner le traitement des appels d'offres
Ensemble, ils ont mis au point un prototype : une plateforme digitale permettant de faciliter le traitement des appels d'offres à destination du BTP. "Dans ce secteur d'activité, les appels d'offres sont extrêmement denses, souvent plusieurs centaines de pages, voire plusieurs milliers de pages. Leur traitement est fastidieux, chronophage, et source d'erreurs. Notre algorithme lit chaque phrase et extrait une évaluation des risques sur les aspects légaux, techniques etc. Nous attirons l'attention sur les obligations de résultats ou de service par exemple", souligne Geoffrey Guilly. AI Tenders affiche un argument séduisant : une économie de temps de 25 à 40% grâce à son Intelligence Artificielle. Sa cible : les grands noms du BTP. "Nous avons estimé que les grosses entreprises investissent 5 à 7% de leur chiffre d'affaires dans les process d'appels d'offres. Les gains de temps que nous proposons seront une vraie source de compétitivité !" >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune
De la Charte au Label, une démarche de progrès créatrice de valeur
Hugues Poissonnier, professeur à Grenoble Ecole de Management, directeur de l'IRIMA et membre du Comité Stratégique de FITT France, publie l'ouvrage collectif "De la Charte au Label "Relations Fournisseurs et Achats Responsables: une démarche de progrès créatrice de valeur". FITT France recommande vivement la lecture de ce livre blanc qui s'inscrit en cohérence avec les initiatives prises depuis cinq ans par notre association pour promouvoir l'Impact Sourcing auprès des décideurs tant du secteur privé que du secteur public. L'ouvrage met en lumière les ambitions, les difficultés et les bonnes pratiques qui jalonnent le parcours de l'excellence achat. Cet ouvrage a pour objectif de partager ces expériences : les témoignages, les questions essentielles et beaucoup de conseils, dans l'intérêt des entreprises et des organisations concernées et plus globalement dans l'intérêt de l'économie française. En effet, les chefs d'entreprises, directeurs achats, administrations et collectivités territoriales peuvent le consulter, le partager le plus largement possible et s'en inspirer pour s'engager dans la démarche de labellisation qui permet, d'une part, la transformation des pratiques et, d'autre part, la construction d'un écosystème des achats performants et durables. >> Lire l'article complet sur le site de FITT
RSE
Candia lance la première brique de lait sans aluminium
La nouvelle brique de lait bio de Candia ne contient pas d'aluminium. Une reformulation de la couche plastique à l'intérieur de la brique a permis la suppression du métal. Trois ans de recherche avec Sig, le fournisseur d'emballage, ont été nécessaires pour mettre au point ce procédé. Candia privilégie en outre les matériaux biosourcés et recyclés. La brique est ainsi composée à 25 % de plastique partiellement d'origine végétale. L'idée : contribuer à développer une filière de polymères végétaux issus de déchets du bois. L'industriel s'est aussi affranchi du film plastique pour former les packs : les briques sont présentées en carton... 100 % recyclé et recyclable. Malin, le suremballage peut également servir de display pour des ventes à l'unité en magasin. Pour l'heure, l'innovation packaging est réservée à la nouvelle brique de lait bio Candia, mais n'est pas exclusive à l'industriel. >> Voir l'article sur le site de Linéaires
Pourquoi l'économie circulaire ne doit pas remplacer la sobriété
L'économie circulaire présente toutefois certaines limites, voire des effets pervers. Un effet rebond, c'est-à-dire une augmentation potentielle de la consommation en lien avec une meilleure utilisation des déchets, est tout d'abord à craindre. Les économistes mettent en garde contre ce phénomène dans le cas où l'amélioration des performances environnementales d'un bien entraîne une augmentation de son utilisation. En économie comportementale, certaines études montrent que l'individu, dès lors qu'il sait que le recyclage de son bien est possible, va d'autant plus consommer. Encourager à recycler peut, paradoxalement, générer des comportements moins respectueux de l'environnement du fait d'une surconsommation des biens en question. Il est également crucial de prendre en compte les limites physiques de l'application du recyclage. Même pour des taux de recyclage très élevés, il existera une fraction de matière qui sera perdue après utilisation. C'est justement le cas des matières dont l'usage est dit "dispersif", c'est-à-dire très difficile techniquement et coûteux à récupérer. C'est par exemple le cas de l'électronique, domaine friand de matériaux rares utilisés en très faibles quantités. Dans ce cas précis, l'opportunité de recycler permet tout au plus de retarder l'échéance d'un épuisement des ressources et d'une saturation des capacités de stockage des déchets, mais en aucun cas d'atteindre cette circularité parfaite si souvent fantasmée dans le cadre d'une économie soutenable. Ce constat est d'autant plus déterminant lorsque la consommation est croissante : la circularité, même parfaite, n'a alors que peu d'effets sur le long terme, et ne fait que retarder de quelques années les pressions sur les ressources. Au final, améliorer l'efficacité des usages des déchets par une augmentation des taux de recyclage et une valorisation de ceux-ci peut induire des effets négatifs qui limiteraient voire annuleraient l'impact bénéfique de l'économie circulaire sur les ressources naturelles et les stocks de déchets. >> Lire l'article complet sur le site de The Conversation
Artisans, industriels et collectivités réagissent à la loi Economie circulaire
Une disposition du projet de loi prévoit d'imposer une reprise "sans frais" des déchets du bâtiment "lorsqu'ils font l'objet d'une collecte séparée", ce à quoi Franck Bernigaud, président de la Fédération du négoce de bois et des matériaux de construction (FNBM), précise : "Les distributeurs de matériaux de construction ne sont désormais plus les seuls concernés par la reprise des déchets du BTP. L'ensemble de la filière est impacté par un texte qui instaure un système de REP à défaut de système équivalent." La fédération, qui affirme avoir proposé "plus de 4.400 solutions à [ses] clients sur 2.700 points de vente" afin d'améliorer le traitement et la valorisation des déchets, appelle toutefois le Gouvernement à renforcer les pouvoirs de la police administrative dédiée aux déchets, surtout sur la question des dépôts sauvages. "Une filière REP doit prévoir une éco-contribution applicable jusqu'au client final, à défaut de quoi il faudra bien absorber le coût et il n'est pas question que les distributeurs de matériaux de construction et de bois fassent les frais de la reprise des déchets", prévient Franck Bernigaud. Une inquiétude que partagent les collectivités territoriales, mais cette fois sur la question de la réinstauration de la consigne, épinglée par l'Association des petites villes de France (APVF). >> Lire l'article complet sur le site de BatiActu
Supply chain
Le gouvernement s'attaque à la TICPE dont bénéficie le transport routier
À l'issue du second conseil de défense écologique, qui s'est tenu à l'Élysée le 9 juillet, Elisabeth Borne a annoncé l'intention du gouvernement de diminuer le remboursement partiel de la TICPE dont bénéficie le transport routier. En clair : le gasoil sera réduit de deux centimes par litre dès 2020. À la clé : "Une contribution (du secteur) de 140 millions d'euros (M€) en année pleine", a précisé Elisabeth Borne. Un montant qui sera directement affecté à l'agence de financement des infrastructures (AFITF). Anticipant le tollé que cette annonce provoquerait, la ministre a reçu les organisations professionnelles dans le courant de l'après-midi. Une rencontre qui n'a pas suffi à faire baisser la tension tant sur le fond que la forme. "Non seulement il n'y a eu aucune concertation mais le gouvernement annonce une fiscalité que ne pourront pas supporter les professionnels", regrettent la FNTR, l'Unostra, l'OTRE, l'Union TLF et la CSD dans un communiqué commun publié dans la soirée. >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique
Pollution. Le transport maritime doit devenir plus propre
Le transport maritime reste l'un des derniers bastions du vieil ordre mondial dominé par les carburants fossiles. Le fioul utilisé par les bateaux a une concentration en soufre plus de 3 500 fois supérieure à celle du diesel incriminé dans le scandale lié aux mesures d'émissions polluantes du constructeur automobile Volkswagen. À l'issue de douze ans de travail, l'Organisation maritime internationale est parvenue à un accord limitant la concentration en soufre du fioul maritime à 0,5 % dès 2020, contre 3,5 % actuellement. Si l'accord de Paris sur le climat fixe des objectifs, celui sur le transport maritime est la réglementation environnementale contraignante la plus importante au niveau mondial depuis des décennies. Selon des analystes de S & P Global Platts, ce changement de normes pourrait coûter 1 000 milliards de dollars en cinq ans à l'économie mondiale. Mais les défenseurs de l'environnement font remarquer que les dégâts dus à la pollution maritime sont encore plus coûteux. Après avoir longtemps traîné des pieds, les compagnies maritimes, les négociants en produits pétroliers, les raffineurs et les acteurs de l'énergie se préparent enfin aux nouvelles conditions. La plupart des armateurs s'apprêtent à adopter des carburants moins soufrés, tandis que d'autres, comme Hamish Norton, font installer des laveurs de gaz, qui permettent d'éliminer le soufre des gaz d'échappement produits par les navires. >> Lire l'article complet sur le site de Courrier International
Fret ferroviaire : le réseau connecté en deçà des enjeux
Le constat est sévère : la priorité donnée à l'entretien d'un réseau vieillissant et une gestion inefficace des sillons ne vont ni vers un développement du réseau ni vers un déploiement de l'interopérabilité. Or quatre corridors européens sont stratégiques : Rhin-Danube, mer du Nord-Baltique, Méditerranée et Atlantique. Sur ces axes, des villes comme Liège, Duisburg ou Lotz (Pologne) sont amenées à devenir des pôles multimodaux importants. En France, Metz et Strasbourg occuperaient également une position stratégique alors que l'Île-de-France est en retrait en termes de fret ferroviaire, bien que traversée par deux desdits corridors. Par ailleurs, la ligne qui relie Le Havre, Pars, Metz, Strasbourg à l'Europe de l'Est comporte deux maillons faibles, la liaison Paris-Hendaye et Paris-Le Havre, souligne la note. Bien qu'importants, les travaux engagés sur Serqueux-Gisors, la modernisation de 61 sites fret prévue d'ici à 2024 et le plan conjoint entre HAROPA et SNCF Réseau, Fret ferroviaire Axe Seine, pourraient ne pas suffire face à la dynamique du développement chinois... >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique
IT
SaaS : les 10 points clé à négocier dans un contrat
Les DSI et les dirigeants d'entreprise font pression sur les responsables des achats pour qu'ils achèvent rapidement les négociations de contrats de SaaS urgentes, avec comme priorités la réduction des coûts et l'atténuation des risques. Or, de nombreux fournisseurs de SaaS présentent leurs modalités principales comme étant non négociables, quand bien même elles contiennent des mécanismes de forte escalade des coûts et accentuent les risques pour les acheteurs. Cela implique que de trop nombreux contrats de SaaS sont signés "en l'état", ce qui entraîne des coûts non budgétés tout au long de la durée du contrat et au moment du renouvellement. En outre, les modalités relatives au service et à la sortie ne sont pas documentées, d'où des degrés plus élevés d'emprisonnement et des coûts supplémentaires (souvent prohibitifs) à la sortie. Dans ce contexte, les responsables des achats se demandent souvent quelles sont les modalités les plus importantes qu'ils doivent négocier dans les contrats de SaaS.
Pour répondre à cette question Gartner donne des dix modalités principales des Saa : 1. Négociez un plafonnement des prix au renouvellement pour vous assurer que les coûts des contrats de SaaS restent dans le budget. 2. Identifiez et négociez de manière proactive les éventuels frais "cachés" qui peuvent s'appliquer à votre contrat de SaaS. 3. Alignez le modèle de consommation et les modalités contractuelles sur votre planification de la demande. 4. Intégrez les descriptions détaillées des services pour tous les produits dans le contrat de SaaS, en veillant à ce que toutes les limitations soient clairement documentées. 5. Recherchez et incorporez dans votre contrat de SaaS les autres modalités clés accessibles via des liens URL afin de vous protéger contre la diminution des niveaux de support et des normes de sécurité. 6. Passez soigneusement en revue les modalités relatives à la sécurité et à la confidentialité des données pour vous assurer de la conformité avec vos impératifs. 7. Assurez-vous que votre fournisseur de SaaS assume la responsabilité de ses sous traitants. 8. Incluez des niveaux de service clés et des recours appropriés pour les applications de SaaS cruciales. 9. Ne présumez pas que, sans négociation, vous pourrez extraire vos données facilement ou gratuitement lorsque vous en aurez besoin. 10. Négociez l'assistance à la transition et des extensions aux services d'abonnement. >> Lire l'article complet sur le site de Silicon
Les logiciels d'automatisation des processus (RPA) ont le vent en poupe
Aujourd'hui, la solution RPA est utilisée par 3 700 organisations dans le monde parmi lesquelles on peut citer Uber, Pandora, Equifax, HP, McDonald's, la NASA et Virgin Media. (...) L'Amérique du Nord a continué de dominer le marché des logiciels RPA devant L'Europe occidentale occupait la deuxième position et le Japon arrive en troisième position, avec une croissance de 124% en adoptions en 2018. Bien que les logiciels RPA existent dans toutes les industries, les plus grands adoptants sont les banques, les compagnies d'assurance, les compagnies de téléphone et les entreprises de services publics. Ces organisations ont traditionnellement de nombreux systèmes acquis au fil du temps et choisissent les solutions RPA pour assurer la fonctionnalité d'intégration. "La capacité à intégrer les systèmes existants est le principal moteur des projets RPA. En utilisant cette technologie, les entreprises peuvent accélérer leurs initiatives de transformation numérique, tout en augmentant la valeur associée aux investissements technologiques passés", considère Fabrizio Biscotti. >> Lire l'article complet sur le site de Informatique News
Les PoC ont-ils encore la cote ?
Par Xavier Brucker, expert en projets digitaux et IA dans l'industrie - Moyens, ressources, périmètre : Les moyens et ressources alloués au PoC doivent être définis et suffisants. Comme tout projet, le PoC nécessite un budget/des moyens humains et financiers, des jalons, en relation avec un périmètre et des objectifs. Il demande aussi la mise à disposition de compétences adaptées. Les PoC adressent en principe des sujets à fort risque technologique, ils doivent donc être soutenus par des compétences spécifiques de bon niveau. Cela inclut également d'impliquer les bonnes compétences métier pour conserver son lien avec les futurs utilisateurs. Objectif production : Le PoC, si bien sûr il fonctionne, doit pouvoir être industrialisé jusqu'à une application réelle en production ou en service. Les données et conditions doivent donc être proches des conditions réelles. Cela signifie qu'il faut prendre en compte l'environnement spécifique de production. Dans une application de détection d'anomalie de fabrication par caméra, une attention a été portée dès le début aux problèmes potentiels de mauvais calibrage des caméras dans l'usine ; les données de test du PoC prenaient donc assez fidèlement en compte ces erreurs pour tester les modèles avec des conditions proches de la réalité. >> Lire l'article complet sur le site de L'Usine Nouvelle
Travel
Le sourcing dynamique, un levier de transparence et de performance
Le schéma traditionnel du programme hôtelier consiste à analyser les dépenses des 18 derniers mois pour produire une estimation qui n'est que la reproduction du même schéma sur les 18 prochains mois. "Or, l'agilité des entreprises rend les prédictions de cette méthode de sourcing statique fausse", a expliqué Guillaume Ridolfi, Directeur des Ventes chez HRS. Par opposition, le sourcing dynamique permet de générer des indicateurs plus précis grâce à une analyse de données effectuée sur des cycles plus courts. "Aujourd'hui, nous l'effectuons mensuellement chez HRS mais souhaitons parvenir à une mesure quotidienne", a-t-il ajouté. Bien qu'il ne s'agisse pas encore de prédictif, le sourcing dynamique accroît la capacité d'anticipation des entreprises. "La pratique permet d'identifier plus rapidement les destinations capables d'atteindre un palier supérieur à 250 nuitées/an afin de rediscuter les négociations directement plutôt que l'année suivante", a-t-il expliqué. En moyenne, la technique permet d'accroître de 5 à 10 % les performances du programme hôtelier. Le fait de négocier en permanence n'est-il pas une forme de marchandage ? "Historiquement, l'hôtelier sortait globalement gagnant des négociations. Depuis quelques années, il se met au Yield Management, il est normal de fournir des outils pour faire du "contre yield management" et permettre aux acheteurs d'aller chercher un tarif à l'instant T ", a justifié Ziad Minkara, Directeur Général de CDS Groupe. Compte tenu de la complexité de la tarification du secteur, la marque a opté pour un modèle de marketplaces, toujours dans l'optique d'apporter plus de transparence. >> Lire l'article complet sur le site de Tom Travel
Une écotaxe de 1,50 à 18 euros sur les billets d'avion à partir de 2020
Air France a dit mardi déplorer fortement l'annonce d'un projet d'éco-contribution sur les billets d'avion au départ de la France à compter de 2020, estimant qu'elle pénaliserait la compétitivité de la compagnie aérienne. "Cette taxe représenterait un surcoût de plus de 60 millions d'euros par an pour le groupe", déclare Air France dans un communiqué, avant de rappeler que "la France compte parmi les pays taxant le plus le transport aérien en Europe". L'entreprise a qualifié mardi d'"incompréhensible" l'annonce par le gouvernement d'une "écocontribution" sur les billets d'avion, jugeant cette décision "extrêmement pénalisante" au moment où la compagnie doit investir pour accélérer la réduction de son empreinte environnementale et renforcer sa compétitivité. 50% de son activité est réalisée au départ de l'Hexagone, et notamment pour son réseau domestique dont les pertes ont atteint plus de 180 millions d'euros en 2018. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro
Iran : le Quai d'Orsay recommande de différer les déplacements
Le ministère des Affaires étrangères met en garde les voyageurs souhaitant se rendre en Iran. "La montée des tensions régionales peut avoir des répercussions sur la situation en Iran, prévient ainsi le Quai d'Orsay sur sa page Conseils aux voyageurs. L'évolution de la situation dans la région doit faire l'objet d'une attention constante et soutenue. Les services de police et de sécurité iraniens sont, de manière générale, très intrusifs, notamment à l'égard des contacts des ressortissants étrangers avec la population, en particulier les milieux universitaires qui font l'objet d'une attention particulière, poursuit le Quai d'Orsay. Dans ce contexte, les ressortissants français pouvant le faire sont invités à différer leurs projets de déplacement en Iran, y compris à titre privé." La carte de vigilance du Quai d'Orsay, dont la dernière actualisation date du 30 juin 2017, n'a pas été modifiée. >> Lire l'article complet sur le site de l'Echo Touristique
Fleet Management / Mobilité
La loi d'orientation des mobilités, reportée
Il faudra encore attendre quelques semaines, voire quelques mois, pour voir aboutir l'adoption du texte de la loi d'orientation des mobilités (LOM). La commission mixte paritaire réunissant sept députés et autant de sénateurs, qui s'est tenue le mercredi 10 juillet 2019, n'a pas abouti à un consensus entre l'Assemblée nationale et le Sénat. En cause, le financement des infrastructures indispensables à l'organisation d'une mobilité vertueuse. Selon le Sénat, le texte de l'Assemblée nationale ne prévoit pas de donner les moyens nécessaires aux collectivités territoriales pour assurer les mesures de la LOM, en l'occurrence les infrastructures de transport indispensables à sa mise en application. "Le Sénat regrette qu'un tel problème de financement, bien identifié dès le début de l'examen du projet de loi, n'ait jamais obtenu de réponse claire et à la hauteur des enjeux de la part du gouvernement, après plusieurs mois de travaux parlementaires", indique l'institution. Le gouvernement avait proposé des mesures parmi lesquelles un financement reposant sur la fiscalité locale, jugées insuffisantes par le Sénat. >> Lire l'article complet sur le site de JournalAuto.com
Energie alternative : Oleo 100, un carburant 100 % colza français dédié aux flottes de camions
Oleo 100, est un carburant issu à 100 % de colza produit sur les terres hexagonales. Appartenant à la catégorie B 100, ce carburant a été autorisé par un arrêté datant du 29 mars 2018. "C'est notre réponse à l'écologie punitive. L'Oleo 100 permet de ne plus être stigmatisé pour tous ceux qui doivent utiliser leur véhicule", déclarait au moment du lancement Jean Philippe Puig, gérant d'Avril. De fait, le B100 permet de réduire d'au moins 60 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport au gazole fossile auquel il se substitue. Ceci pour une consommation et des émissions de particules fines annoncées comme quasi équivalentes à Euro VI (et réduites jusqu'à 80 % par rapport à un Euro III). Le constructeur Scania, dont des bus roulent depuis plusieurs années au B100 en Suède, confirme. "Selon les remontées terrains, les bus au B100 ne consomment que 3 % de plus par rapport au gazole. Les émissions de particules fines sont équivalentes, avec toutefois une baisse de 60 % sur les NOx", souligne Gilles Baustert, directeur marketing de Scania France. >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique
Carrière / Management... et autres!
A quoi sert la "raison d'être" dans les entreprises ?
Le vote de la loi PACTE a ainsi entraîné dans son sillage de nombreuses initiatives de la part de dirigeants (Thierry Breton, P-DG d' Atos, Alexandre Bompard, P-DG de Carrefour, Philippe Brassac, directeur général du Crédit Agricole...). Face à cet engouement, le risque majeur est que cette innovation juridique génère très rapidement des déceptions et conduise à des impasses si elle ne sert pas de clé de voûte à un véritable projet stratégique. La raison d'être désigne une ambition d'intérêt général qu'entendent poursuivre les dirigeants. C'est le cas par exemple de l'entreprise agroalimentaire familiale Nutriset qui se donne pour objectif "d'apporter des propositions efficaces aux problématiques de nutrition/malnutrition des enfants". Le groupe de distribution Carrefour a quand lui décidé d'inscrire l'enjeu de la "transition alimentaire pour tous" dans ses statuts. A travers les raisons d'être qu'elles choisissent, les entreprises se positionnent sur des questions d'intérêt général ou des enjeux qui vont au-delà de la recherche du profit à court terme. La notion de lucrativité ne disparaît pas, mais l'entreprise se donne pour objectif d'associer résultats économiques et missions d'intérêt général. Missions qui vont se matérialiser par la formalisation et la prise en compte d'objectifs sociaux et environnementaux : diminution de l'empreinte écologique, amélioration des conditions de travail, revitalisation d'un territoire, etc. >> Lire l'article complet sur le site de HBR
Leadership et management : les méthodes éprouvées par l'armée sont-elles transposables aux entreprises?
Interview de Cyril Barth, directeur de la Fondation Saint-Cyr - Management vient de l'anglais to manage, qui signifie se débrouiller ou encore, gérer, diriger, réussir à faire quelque chose. C'est le résultat qui est mis en avant, la réussite. Commandement vient du latin Caput, c'est-à-dire la tête. Il signifie prescrire, imposer, mener, diriger. C'est l'initiative qui est mise en avant, le cap à suivre. Les deux expressions ont pour finalité la conduite d'une opération ; elles ne sont pas différentes dans l'esprit, mais se complètent. Il est systématiquement nécessaire de mobiliser des compétences individuelles, de les conjuguer et de les ordonner à la réussite. Dans le premier cas, c'est le consensus qui est mis en exergue et qui met les gens en mouvement alors que dans le second cas c'est la volonté d'un chef. Dans les deux cas, la réussite sera conditionnée par l'adhésion des individus, et donc par une forme subtile de l'exercice de l'autorité. Dans les armées, elle est érigée en principe : tout le monde le comprend, car l'exercice du métier des armes nécessite parfois que, pour les intérêts supérieurs de l'Etat, la violence légale soit exercée. Pour y parvenir, il faut certes donner un ordre. Mais cet ordre sera d'autant mieux exécuté, dans la lettre et dans l'esprit, qu'il sera compris et accepté librement, sans contrainte. >> Lire l'article complet sur le site de RVS
Les bonnes questions à se poser pour (re)trouver un sens à son travail
Tout n'a pas besoin d'être parfait. On peut ne pas se reconnaître dans la mission sociale de son organisation, ou dans sa philosophie économique, et pourtant avoir le sentiment de développer ses compétences ou d'être utile au quotidien. La question est : "trouvez-vous suffisamment de branches auxquelles vous accrocher ?". Si malgré des constats mitigés, la réponse est oui, alors vous avez sûrement encore du chemin à parcourir au sein de votre organisation en attendant de trouver une meilleure osmose. Nourrissez ces branches, renforcez-les, faites-les rayonner : devenez de plus en plus vous-même dans la manière de réaliser vos missions. En développant votre être, vous contribuerez forcément à l'évolution positive de votre structure. >> Lire l'article complet sur le site de The Conversation