Revue de presse achats - semaine du 27 avril
Publié par Aude Guesnon le | Mis à jour le
Vous n'avez pas eu le temps de surfer cette semaine? La rédaction a sélectionné pour vous des articles publiés sur le Web et susceptibles de vous intéresser car ayant trait aux achats.
Confinement : pourquoi il n'y a pas eu de pénurie alimentaire
Cela passait, déjà, par le fait d'empêcher les ruptures dans la chaîne logistique. Il a fallu gérer le manque de chauffeurs et résoudre, pour ceux qui roulaient, le problème des restaurants ou des sanitaires fermés. En amont, tout le secteur agroalimentaire a aussi dû s'adapter dans l'urgence. Les meuniers sont passés au rythme des trois-huit, sept jours sur sept et l'agriculture a, globalement, procédé à près de 70.000 recrutements. Des sites internet ont été spécialement créés et les candidats ont afflué. De cette gestion de crise, le monde agricole ressort finalement avec le sentiment d'une reconnaissance (enfin) retrouvée. A Rungis, derrière les portes fermées du Marché d'intérêt national qui nourrit toute l'île de France et au-delà, l'activité a continué dans certains pavillons. Mais la chute a été vertigineuse. Moins 90 % pour les produits de la mer, dont les principaux clients sont les marchés de plein air et les restaurants et moins 50 % sur la viande. Si les Français confinés ont retrouvé le goût des produits carnés, c'est surtout le steak haché qui en est sorti gagnant. Dans l'ensemble, le frais et le vrac ont plutôt pâti de la situation, les consommateurs préférant l'emballé au produit touché à pleine main. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Coronavirus : un masque réutilisable 100 fois conçu par Michelin et des chercheurs
Des industriels et des chercheurs, dont certains employés par le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) de Grenoble et Michelin à Clermont-Ferrand, ont mis au point un masque réutilisable 100 fois et d'un coût grand public de 28 euros. Conçu par une imprimante 3D parmi les plus performantes au monde, ce masque est la dernière version parmi cinq prototypes testés en à peine 15 jours. Le masque sera livré avec cinq filtres lavables permettant 100 utilisations, soit un coût de 28 centimes par utilisation. Il est ainsi cinq fois plus rentable que le fameux masque FFP2, qui coûte trois euros et n'est pas réutilisable. Une fois ce masque acquis, il sera possible d'acheter simplement des filtres pour continuer à s'en servir. >> Lire l'article complet sur le site de LCI
Coronavirus : l'industrie textile tire son épingle du jeu
Cette capacité d'adaptation témoigne du dynamisme de l'industrie textile française. D'après les derniers chiffres de l'INSEE, publiés en mars, les indicateurs sont au vert. Le chiffre d'affaires a augmenté de 1,7%, et les créations de 0,9% par rapport à 2019. Des chiffres encourageants, résultat d'une montée en gamme de l'ensemble du secteur. Les grands noms de la mode favorisent en effet les savoir-faire locaux, qu'ils préservent grâce à leurs investissements. Le dernier en date ? Un atelier de maroquinerie dans l'Eure, financé par Hermès, avec 250 nouveaux emplois à la clé. Le secteur se distingue également par ses innovations, en particulier dans les textiles techniques. Le potentiel est considérable : ces tissus à haute valeur ajoutée, destinés aux professionnels de la santé, du sport ou encore de l'aéronautique, représentent 60% de la production textile française contre 30% en 2010. Une croissance forte qui fait de la France le deuxième producteur européen de textiles techniques et professionnels, d'après l'Observatoire des textiles techniques de l'Institut français de la Mode. >> Lire l'article complet sur le site de La French Fab
Coronavirus : la surblouse fabriquée en Haute-Loire 10 fois moins cher qu'en Chine
Cinq plasturgistes de Haute-Loire se sont fédérés pour satisfaire une demande explosive de la part de tous les hôpitaux afin de permettre de soigner en toute sécurité. "On s'est lancé en trois jours", indique Christophe Charrier, le patron de SOFREP à Rosières. Souvignet Plastiques de La Séauve-sur-Semène, Villettes Plastiques des Villettes, Janu'sac de Saint-Pal-de-Mons, IPS à Bas-en-Basset et Sofrep à Rosières ont capitalisé leurs outils de production et leurs savoir-faire pour sortir une surblouse adaptée, en lien avec l'hôpital Emile-Roux au Puy-en-Velay pour la validation des normes. Le problème des élastiques a été réglé grâce à 3P Profils aux Villettes. La Région en a commandé 150 000. La capacité de production est de 250 000 surblouses par jour alors que la demande atteint le million d'exemplaires par jour. Cette surblouse Made in Haute-Loire est l'exemple parfait de la capacité de réaction des entrepreneurs locaux pour répondre aux demandes. Sans abuser de la situation. "Les Chinois appliquent des tarifs indécents de 4,80 € la surblouse alors qu'il était hier de 0,20 €", informe Christophe Charrier. Les cinq plasturgistes de Haute-Loire arrivent à sortir chaque surblouse au tarif de 0,43 €. >> Lire l'article complet sur le site de LaCommère43
Quels sont les industries que la France pourrait relocaliser sur son territoire?
C'est un peu le retour du bâton de la mondialisation. En important massivement depuis l'étranger, de nombreux pays dont la France ont constaté leur manque de préparation à l'épidémie. La "guerre" des masques que se livrent des Etats pour acheter des lots sur les tarmacs chinois est un signal flagrant des limites de la globalisation, dans un contexte inattendu. "Il nous faut (...) produire davantage en France, sur notre sol" a souligné Emmanuel Macron. "Pour certains produits et certains matériaux, le caractère stratégique impose d'avoir une souveraineté européenne, pour réduire notre dépendance". Les secteurs qui pourraient être concernés: la santé / les composants électroniques / les métaux et terres rares / l'agroalimentaire / les data centers >> Lire l'article complet sur le site de BFM Business
À quelles conditions la France peut-elle se réindustrialiser ?
La première possibilité consiste à fonder la reprise sur un rattrapage de la consommation, une sécurisation des flux de transport et des approvisionnements, et une augmentation des modalités de stockage, au moins pour certains biens dont la crise aura révélé le caractère stratégique. Il s'agit là de l'option "business as usual", qui perpétue en l'amendant le modèle d'"avant la crise". Ce point de vue a été récemment développé par deux experts renommés de l'industrie. (...) Une seconde option pour la sortie de crise consiste à faire de la crise sanitaire une fenêtre d'opportunité pour opérer la transition du modèle économique actuel vers une autre organisation politico-économique. >> Lire l'article complet sur le site de The Conversation
Washington accélère ses investissements dans les métaux rares
La crise actuelle pourrait accélérer les plans de Washington en matière de terres rares. Défini comme une priorité stratégique de l'administration Trump il y a plusieurs mois, ce secteur extrait et produit des métaux rares nécessaires à la fabrication de certains produits électroniques, dont les téléphones. On en trouve aussi dans des armes de pointe, des turbines ou des véhicules électriques. Le Département de la Défense a attribué une subvention à Mountain Pass, la seule mine capable aujourd'hui d'extraire ces métaux aux Etats-Unis. Le Pentagone aide les propriétaires du lieu, le hedge fund JHL Capital Group, à développer une usine qui pourra transformer les métaux extraits. Ce procédé est aujourd'hui réalisé en Chine, aucune entreprise américaine n'étant capable de le faire, rendant les Etats-Unis complètement dépendants. >> Lire l'article complet sur le site des Echos
Des matières premières secouées par le Covid-19 mais les produits agricoles s'en sortent mieux
A quelques exceptions près, les prix des produits agricoles ont connu de légères baisses au cours du premier trimestre et devraient rester stables en 2020 avec des niveaux de production et de stocks élevés pour la majorité des produits de base. Parmi, les produits agricoles particulièrement touchés, le caoutchouc, dont les prix ont perdu 25% par rapport à leur sommet de janvier affectés par l'arrêt de l'industrie automobile, mais aussi le maïs et certaines huiles comestibles, en particulier l'huile de palme, en raison de l'effondrement de la demande en biocarburant. L'indice des prix agricoles de la Banque mondiale a gagné un peu plus de 1% au premier trimestre de 2020 et se situe à 3,1% de plus qu'il y a un an. Les prix des céréales, des huiles, des farines et des boissons ont augmenté au cours du trimestre, tandis que les matières premières agricoles ont diminué. Toutefois, si les marchés de denrées alimentaires sont bien approvisionnés, la sécurité alimentaire est menacée par des restrictions d'exportation mais aussi par les politiques d'achats excessifs. >> Lire l'article complet sur le site de CommodAfrica
Supply chain
[Avis d'expert] Covid-19 et supply chain: retour vers le futur?
Il faudra avec lucidité, secteur par secteur, à l'échelle nationale et supranationale (l'Europe), prendre des décisions prenant en compte à la fois la sécurisation des filières, leur rentabilité économique et leur impact écologique. Il n'est pas question ici d'ultra-protectionnisme et de fermeture des frontières : la Chine restera le principal pays producteur de terres rares, la France continuera à exporter ses vins et les Etats-Unis seront toujours leaders du Web. Non, il est question ici de réinventer des modèles de chaînes localisées à l'échelle d'un territoire (une région, un pays, un ensemble de pays proches des bassins de consommation) - ce que l'on appelle les relocalisations au sens large ou péricentrales. Ces mouvements ont déjà démarré, bien avant la crise du Covid-19. On peut aujourd'hui prédire que la source principale d'avantages concurrentiels des entreprises va résider sur leur capacité à maîtriser leurs chaînes et donc sur leur résilience, leur plasticité, et leur agilité. Ainsi, les entreprises capables de continuer leur activité ou demain de la redémarrer rapidement sont celles qui ont préalablement développé un schéma industriel équilibré, c'est-à-dire intégrant dans une même zone de consommation les unités d'approvisionnement, de production et de logistique. Pour les autres, il va s'agir de s'inspirer de ces modèles : le made-in-France ou in-Europe va reprendre des couleurs. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle
Transport routier de marchandises et logistique : à l'épreuve d'une crise inédite
Avec plus de 50 % des camions à l'arrêt, les entreprises du secteur connaissent de réelles difficultés. Pour celles dont l'activité continue, cela se traduit concrètement par des plans de transport désorganisés, nombre important de retours à vide, des surcoûts d'exploitation (heures supplémentaires, travail le dimanche), des surcoûts nécessaires pour la protection des salariés (gel, produits désinfectants, masques, aménagement des lieux de travail etc.), des difficultés croissantes du transport international en raison des difficultés de passage aux frontières. En conséquence ? Une hausse légitime des coûts du transport sans incidence sur les prix des produits manufacturés ou industriels en raison d'une surcapacité de transport conjoncturelle, et une incidence très modérée sur les produits alimentaires. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog
L'aéroport Paris-Charles de Gaulle assure la continuité du fret dans la crise
L'aéroport Paris-Charles de Gaulle (CDG) assure réellement un rôle majeur en réceptionnant notamment les précieux masques de protection entrant dans la lutte contre le Covid-19. L'une des dernières opérations en date a concerné la réception de 333 m3 de matériel médical en provenance de Chine le 10 avril. Affrété par Bolloré Logistics, le vol était assuré par Qatar Airways. Aux côtés d'autres transporteurs majeurs comme Air France, Korean Air et Emirates, la compagnie de Doha est en première ligne de cette mobilisation, ses fréquences hebdomadaires - tout type de vols confondus - ayant été multipliées par deux en l'espace de quelques semaines seulement. Si le fret aérien est en train de prouver son adaptabilité et sa résilience dans un monde incertain, il le doit en grande partie à l'union sacrée qui s'est mise en place dès le début de la crise sanitaire. Comme l'explique Édouard Mathieu, Directeur du développement de l'aéroport Paris-CDG au sein du Groupe ADP, " toute la communauté cargo s'est fortement mobilisée depuis le début de la crise et chaque 48 heures, nous animons une conférence téléphonique réunissant l'ensemble des acteurs avec notamment la Direction des Douanes, la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC), les syndicats des transitaire (TLF Overseas) et des compagnies aériennes françaises de fret (SYCAFF), les assistants de handling ou encore un certain nombre d'opérateurs expressistes. Tous ensemble, nous assurons, dans un contexte rapidement évolutif, la continuité de l'activité indispensable à nos champions nationaux à l'export, mais aussi à l'alimentation et aux soins de nos concitoyens franciliens ; et ce avec une préoccupation majeure : préparer dans les meilleures conditions possibles le retour à la normale de l'activité." >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique
Nous avons besoin d'un test de résistance pour les chaînes d'approvisionnement critiques
La pandémie mondiale a révélé de graves lacunes dans les chaînes d'approvisionnement, y compris des lacunes critiques pour des secteurs tels que l'industrie pharmaceutique et les fournitures médicales. Les pénuries d'équipements de protection individuelle pour les agents de santé et les ventilateurs dans les hôpitaux sont les plus importantes. Pour éviter que ce problème ne se reproduise lors de la prochaine catastrophe, les gouvernements devraient envisager de mettre en place un test de résistance pour les entreprises qui fournissent des biens et services essentiels, semblable aux tests de résistance pour les banques que le gouvernement américain et l'Union européenne ont institués après la crise financière de 2008. Ce test devrait se concentrer sur la résilience des chaînes d'approvisionnement des entreprises. Une des principales raisons des pénuries qui se sont produites pendant la pandémie est les maigres chaînes d'approvisionnement mondiales qui ont été largement déployées afin de réduire les coûts grâce à une allocation efficace de la production aux régions à faible coût; méthodologies juste à temps dans la fabrication; et maintenir des niveaux de stocks inférieurs tout au long de la chaîne d'approvisionnement. Ces stratégies reposent sur des prévisions basées sur des données historiques et ne prennent généralement pas en compte les perturbations majeures. >> Lire l'article complet sur le site de HBR
"Les responsables logistiques se doivent d'être technophiles"
Interview de Stéphanie Rott, directrice production et supply chain de LVMH -"La transformation omnicanale vient impacter le réseau de distribution et les entrepôts. Nous avons besoin de profils dotés d'une vision extrêmement stratégique car nos maisons redessinent leur distribution pour ces enjeux omnicanaux. Les entrepôts sont actuellement en pleine transformation et intègrent de plus en plus de dimensions manufacturières et d'automatisation. L'e-commerce implique du conditionnement, de la personnalisation, des activités que l'on trouve classiquement dans les ateliers de production. Ces mêmes entrepôts, pour des enjeux de productivité liés à l'omnicanal, peuvent représenter aujourd'hui des investissements de dizaines de millions d'euros. Ainsi, les responsables logistiques se doivent d'être technophiles et dotés d'une dimension IT beaucoup plus prononcée, car le paysage des solutions d'automatisation est vaste et bouge sans cesse. Il faut également posséder de belles capacités de conviction : à la différence d'une usine, quand vous investissez en entrepôt, vous investissez sur la "long tail" (les références à moins forte rotation) et vous devez pouvoir l'expliquer à votre directeur financier. Cela implique donc un certain nombre de qualités et de compétences de la part des directeurs logistiques, absolument clés aujourd'hui pour réussir." >> Lire l'entretien sur le site de VoxLog
RSE
La sortie de crise ne se fera pas au détriment de la transition écologique et de la justice sociale : nous sommes prêts à nous transformer
Tribune de Olivier de la Chevasnerie, président du Réseau Entreprendre, Pierre Minodier, président du Centre des Jeunes Dirigeants et Lionel Fournier, président des Dirigeants Responsables de l'Ouest - La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est une réponse pertinente à l'urgence environnementale et sociale. De nombreuses entreprises y sont engagées depuis des années et cherchent à renforcer leur contribution positive à plus grande échelle. D'autres en prennent le chemin, conscientes de la nécessaire transformation de leur structure : question de sens, de pérennité, mais aussi de performance. Nous n'acceptons pas l'argument de la RSE comme un possible frein à la reprise des entreprises. Tout prouve le contraire. Elle est un formidable levier d'innovations, de coopération, d'emplois. >>Lire la tribune sur le site de La Tribune
"La Marque en Moins" : du bio français à prix d'usine, c'est possible !
Leur expérience dans la grande distribution leur a permis d'apprendre que le coût de fabrication des produits bio est assez voisin des produits conventionnels. Ce sont les intermédiaires qui font flamber les prix en bout de parcours : marges, marketing, marque, packaging, etc. D'où la décision prise par Maxime et Nicolas de monter leur propre projet. Une entreprise qui proposerait d'acheter des produits bio à prix d'usine ! D'autres critères retiennent également l'attention des deux entrepreneurs : la qualité et un impact social positif. Trois usines françaises sont séduites et acceptent de référencer leurs produits sur la plateforme de vente en direct qu'ils ont créée. "La Marque en Moins" est née. >> Lire l'article complet sur le site de MrMondialisation
Commande publique
"Renforcer la confiance en l'acheteur peut être une conséquence intéressante de la crise"
Bruno Koebel, directeur adjoint, chef du service des achats et de la commande publique témoigne - La région Grand-Est a été la première et l'une des plus touchées en France par l'épidémie de coronavirus. Dans ce contexte de crise, les acheteurs publics de la Ville et de l'Eurométropole de Strasbourg ont su faire preuve d'adaptation pour maintenir l'activité économique. (...) "L'acheteur doit se montrer à l'écoute des entreprises et les accompagner en utilisant les différentes possibilités offertes par l'ordonnance commande publique du 25 mars 2020. Cette crise confirme ainsi son rôle de plus en plus stratégique. (...) Je pense qu'il serait intéressant de se servir de l'expérience actuelle afin de donner à l'acheteur davantage de souplesse pour lui permettre de répondre avec efficacité à la diversité des situations qu'il rencontre. Et exiger de lui qu'il puisse démontrer, un peu à l'image de la procédure adaptée, qu'il a fait le bon choix dans le respect des principes de la commande publique, d'une part et au regard de la bonne gestion des deniers publics d'autre part. Renforcer la confiance en l'acheteur peut être une conséquence intéressante de cette crise. Au cours des dernières semaines, le socle de la fonction achat a été mis à l'épreuve, et on peut dire aujourd'hui que ce socle est solide. Il s'est notamment traduit par une remarquable solidarité des acheteurs au sein des réseaux professionnels, tels que France urbaine." >> Lire l'article complet sur le site du Moniteur
Les dépenses militaires au plus haut depuis la Guerre froide
Le budget numéro un reste celui des Etats-Unis, qui a augmenté de 5,3% en 2019, à 732 milliards de dollars (675,8 milliards d'euros) - soit 38% des dépenses mondiales. Après sept années de déclin, les dépenses militaires du pays étaient reparties à la hausse en 2018. Derrière les Etats-Unis, suivent la Chine, avec 261 milliards de dollars (240,9 milliards d'euros), soit une progression de 5,1% sur un an, et l'Inde avec 71,1 milliards de dollars (65,6 milliards d'euros, +6,8% sur un an). Si, au cours des 25 dernières années, les dépenses de la Chine ont suivi de près la courbe de la croissance économique du pays, les investissements reflètent également l'ambition chinoise d'une "armée de classe mondiale", selon Nan Tian. "La Chine a ouvertement déclaré qu'elle voulait essentiellement concurrencer les Etats-Unis en tant que superpuissance militaire." >> Lire l'article complet sur le site de Le Temps
Comment la DGA teste les futurs masques grand public
Dès début mars, le Secrétariat national de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) identifie le centre NRBC de Vert-Le-Petit comme la meilleure option pour réaliser rapidement les tests de masques. Ancienne poudrière royale, spécialiste des menaces chimiques depuis 1920, le site dispose de bancs d'essais uniques en France, notamment des tunnels de tests capables de calculer l'efficacité de filtrage des masques. Il bénéficie aussi d'une main d'oeuvre qualifiée, des ingénieurs et techniciens de haut vol capables d'effectuer rapidement des tests fiables. Dès le mois de mars, la DGA a participé à la définition par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) de deux catégories de masques dits grand public : ceux de catégorie 1, destinés aux professionnels en contact avec le public (police, gendarmerie, hôtesses de caisses...) ; et ceux de catégorie 2, un peu moins performants, destinés aux personnes n'ayant que des contacts occasionnels (entreprises...). >> Lire l'article complet sur le site de Challenges
Environnement de travail
[Déconfinement] Cinq conseils pour désinfecter ou décontaminer votre site industriel contre le Covid-19
"Au bout de trois semaines ou plus de confinement, il n'y a plus de risque que le virus soit présent sur les surfaces", estime Stéphane Chatenet, dont l'entreprise Airinspace, spécialiste du risque infectieux en milieu hospitalier, développe des solutions validées par la norme RF sur la destruction du virus Covid-19 par "aérosolisation automatique", à la fois pour les CHU et le secteur privé. Mais d'autres risques infectieux peuvent être présents, alerte Jacques Pommeraud, directeur France et Afrique de Bureau Veritas. "Beaucoup d'établissements savent bien qu'en ayant arrêté un site pendant six semaines, il y a des risques nouveaux, par exemple des bactéries qui peuvent se mettre dans des canalisations, qu'il faut donc tester peut-être plus fréquemment qu'avec le plan de contrôle classique." Pour traiter la demande, son entreprise, experte du contrôle et de la certification de la sécurité, de l'hygiène et de la santé a mis en place une solution de test des surfaces. Mais qu'en est-il lorsque les salariés retourneront sur leur lieu de travail, induisant un risque potentiel de nouvelles contaminations au Covid-19 ? "Il y a plusieurs possibilités, avance Sébastien Chatenet. Concernant les surfaces exposées aux travailleurs, il y a les désinfections manuelles avec des produits spécifiques, vous allez alors adjoindre aux sociétés d'entretien de vos locaux un contrat de bio-nettoyage." >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle
Télétravailler avec un chien ou un chat : les conseils d'une vétérinaire
Chat couché sur le clavier de l'ordi ? Chien qui se met à aboyer au milieu d'une visioconférence ? Comment bien télétravailler avec des animaux à la maison... et préparer dès maintenant le déconfinement, quand ils se retrouveront à nouveau seuls. Les conseils de la vétérinaire Hélène Gateay, chroniqueuse sur RTL et sur France 2 dans Vivement Dimanche. "On sait, et c'est scientifiquement prouvé, que quand on caresse un chien ou un chat, ça diminue la pression artérielle, nos tensions et ça nous apaise. On sait aussi que quand on a des échanges visuels, de regards, avec son chien, ça entraîne dans l'organisme une sécrétion d'ocytocine. Or l'ocytocine, c'est l'hormone du bonheur. C'est celle de l'amour, c'est aussi celle que l'on sécrète quand on est maman et qu'on est en contact avec son bébé. Donc, d'un point de vue physiologique, la présence des animaux nous fait du bien. Et d'un côté plus psychologique, c'est sûr que nos animaux sont insouciants, ils ne sont pas conscients de tout ce qui se passe autour de nous. Avec eux, on est comme dans une bulle, on se déconnecte de la réalité" >> Lire l'article complet sur le site de Capital
Tests, masques, gestes barrières... Quelles sont les obligations légales des entreprises pour le déconfinement ?
Le DUER doit être mis à jour au minimum chaque année pour refléter la situation présente de l'entreprise et prendre en compte des décisions d'aménagement important. Dans le cadre du Covid-19, plusieurs experts conseillent aux entreprises de modifier le document. "Il me semble indispensable d'alerter les entreprises sur le fait qu'elles doivent absolument, avant le 11 mai, mettre à jour leur DUER pour évaluer les risques dans le cadre de la crise sanitaire", conseille l'avocate Julie Jacob, spécialisée en droit du numérique. (...) Certaines entreprises, comme Veolia, veulent proposer sur la base du volontariat des tests de dépistage aux salariés. Julie Jacob juge l'initiative intéressante : "Toutefois, il faut être précautionneux. Cela doit être fait par un professionnel de santé en toute indépendance. Ils doivent mettre en lien les salariés avec des laboratoires indépendants, couverts par le secret médical et dont les résultats ne peuvent être connus que par les salariés à titre individuel et confidentiel. Aucun résultat ne doit pouvoir être transmis à l'entreprise par le laboratoire." >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle
Bureaux: l'après confinement signera-t-il la mort de l'open-space?
Les espaces de travail dans les bureaux devront évoluer. Et le règne de l'open-space, ces espaces ouverts où travaillent sans séparation des dizaines de salariés, déjà chahuté ces dernières années (son impact négatif sur la productivité est désormais prouvé), pourrait toucher à sa fin. Une fin de règne par ailleurs alimentée par l'adhésion au télétravail des salariés confinés et la peur des salariés de recommencer à travailler dans ces espaces. Jugé peu efficace, l'open-space fait maintenant peur... Une étude aux Etats-Unis réalisée pour Bospar montre qu'un peu plus de la moitié des personnes interrogées pensent que les open-space vont aggraver la propagation du virus. Et 41% pensent que l'open-space est un foyer d'infection. >> Lire l'article complet sur le site de BFM TV
Fleet management
Les flottes reprennent progressivement la route
Cette baisse d'activité sur les routes a été mesurée semaine après semaine par Suivideflotte.net. Le télématicien a constaté dès la semaine 12, la première de cette période singulière, une baisse de 47,6 % du nombre de kilomètres parcourus par les véhicules équipés de ses boîtiers, par rapport à la moyenne des kilomètres parcours les 4 semaines précédant le confinement. Cette baisse est montée à 54,1 % en semaine 13 avant de s'améliorer en semaine 14, la chute se limitant alors à 46,9 %. "Nous mesurons chaque semaine un léger regain d'activité, les véhicules roulent de plus en plus", constate Julien Rousseau, le PDG de Suivideflotte.net. En semaine 17, la baisse du nombre de kilomètres n'était plus que de 34 %. Selon le télématicien, l'activité de sa flotte équipée (plus de 45 000 véhicules) s'est accrue de 26 % par rapport à la semaine précédente. Un signe encourageant. >> Lire l'article complet sur le site du Journal de l'Automobile
Les véhicules électriques émettent moins de CO2 sur leur cycle de vie, même dans le pire des cas
Cette étude a analysé les moyennes d'émissions actuelles et futures des voitures électriques dans 59 régions du monde, et montré que dans pratiquement tous les pays (53 sur 59) il émet moins de CO2 qu'un véhicule thermique. Dans l'automobile, c'est le cas dans tous les pays de l'Union européenne. "L'idée que les véhicules électriques (...) pourraient augmenter les émissions est essentiellement un mythe. Nous avons vu beaucoup de désinformation circuler. Voici une étude définitive qui peut dissiper ces mythes", affirme Florian Knobloch de l'université de Nimègue (Pays-Bas), auteur principal de l'étude. Ainsi, selon ces travaux, même dans le pire des cas, en Pologne, où l'énergie électrique est produite quasi-exclusivement à partir du charbon (avec une intensité carbone de 662g/kWh, contre 27g/kWh en France, selon électricityMap) un véhicule électrique émet 22% de CO2 en moins que le Diesel et 28% en moins que l'essence. "Dans le meilleur des cas, une voiture électrique avec une batterie produite en Suède et conduite en Suède peut émettre 80% de moins de CO2 que le Diesel et 81% de moins que l'essence", précise T&E. L'étude estime que ces résultats devraient s'améliorer puisque les pays européens se sont engagés à verdir leur production l'électricité. >> Lire l'article complet sur AutoActu
Tesla utilise son approche digitale pour lancer la livraison sans contact
Tesla qui fonctionne avec un réseau en propre pour la vente et l'après-vente a proposé à ses clients qui avaient besoin de leur véhicule de réaliser la livraison totalement sans contact, nous a expliqué l'entreprise. Les véhicules étaient disponibles sur le parking d'un des centres de service de la marque (Chambourcy, Bordeaux, Lyon, Aix-en-Provence) avec papiers et clés à l'intérieur. Pour en prendre possession, le client pouvait déverrouiller le véhicule via l'application Tesla. La mise en main se faisait ensuite via des tutoriels sur l'écran central du véhicule. >> Lire l'article complet sur le site de AutoActu
RH / Carrière / Management
Déconfinement : 52% des cadres pensent qu'il faudra se préoccuper du bien-être des salariés
Après le confinement, parmi les cadres qui sont en télétravail depuis le début du confinement, 70 % souhaitent poursuivre le télétravail. Cette proportion atteint les 80 % chez les cadres qui ont au moins 3 enfants et les 76 % pour ceux habitant en région parisienne. Sur ceux qui n'étaient pas en télétravail avant le confinement, 48 % souhaitent du reste poursuivre la pratique après le confinement. Les personnels d'encadrement sont en outre 32 % à indiquer avoir reçu au moins une demande de la part de leurs équipes pour travailler davantage à domicile à partir du 11 mai. "Signe supplémentaire d'une conviction à l'égard du télétravail et d'une relation de confiance avec leur équipe, 79 % des encadrants concernés par ce type de demande déclarent être prêts à l'accepter sur le principe, sous réserve de pouvoir l'organiser au mieux pour l'entreprise", remarque l'étude. >> Lire l'article complet sur le site de Courrier cadres