Logiciels, mieux vaut tester avant d'acheter
Publié par Brand Voice le - mis à jour à
Les dépenses en logiciels réalisées par les entreprises augmentent rapidement depuis plusieurs années. Selon le cabinet de conseil Gartner, la taille du marché atteindra 556 milliards de dollars en 2021. Tester un logiciel avant l'achat fait partie des pratiques de bonne gestion à respecter.
Sous quelle forme peut-on tester un logiciel avant de l'adopter ?
Source : Pixabay.
Essayer un logiciel ou un produit technologique avant de l'adopter est une pratique répandue. L'investissement représente souvent une somme importante. Le responsable des achats doit donc s'assurer que le produit répond effectivement aux besoins de l'entreprise.
Certains fournisseurs proposent un compte démo permettant de tester le produit, d'autres offrent une période d'essai. Dans la vie de tous les jours, un exemple courant est celui des plateformes de trading qui offrent aux clients potentiels l'usage d'un simulateur de trading. En entreprise, on peut citer l'exemple des comptes démo pour tester les logiciels d'emailing. De nombreux fournisseurs de logiciels d'analyse de données proposent aussi d'essayer leur produit durant une certaine période avant de l'acheter. Dans certains cas, l'essai sera offert gratuitement mais une contrepartie sera parfois demandée. La valeur de cette contrepartie peut se négocier en fonction de la taille de l'entreprise.
Une autre option est de s'adresser à un cabinet externe spécialisé dans le test des logiciels. Les concepteurs de logiciels font souvent appel à leurs services pour détecter des faiblesses éventuelles avant la mise sur le marché. Les clients potentiels peuvent également travailler en partenariat avec ces experts et leur confier une partie du travail de sélection. On peut comparer cela à l'utilisation d'un chasseur de têtes dans le domaine des ressources humaines.
Mesurer les contraintes liées à la phase de test
À moins de disposer d'un spécialiste interne des achats IT, mesurer précisément le potentiel du logiciel peut s'avérer difficile. Il faut donc impliquer les employés intéressés dans le processus de décision. Citons par exemple les " data scientists ou les data engineers " pour évaluer un logiciel de traitement de données.
De plus, certains éléments empêchent les tests en conditions réelles. On utilise généralement un échantillon de données pour tester les logiciels de traitement analytique. Un essai grandeur nature serait en effet onéreux. La phase de test a donc certaines limites.
Une offre de logiciels toujours plus vaste
Les dépenses des entreprises en logiciels augmentent de plus de 10 % par an à l'heure actuelle. Ce segment affiche la plus forte croissance au sein des coûts liés à l'IT. La nécessité d'un processus de décision adéquat s'impose donc aux entreprises.
En parallèle à cette croissance, on observe un développement des logiciels en tant que service (en anglais, Software as a Service ou SaaS). Avec ce modèle, acheter le logiciel n'est plus nécessaire. L'entreprise paie l'utilisation dans le cloud (généralement sous la forme d'un abonnement). Cela permet une plus grande souplesse et une baisse des coûts. Néanmoins, à chaque changement de logiciel, un temps d'adaptation s'avère nécessaire. Il existe donc toujours un coût indirect au niveau des ressources humaines. Une phase préalable de recherche et de test reste donc plus que jamais nécessaire avant de faire son choix.