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Les futurs designers de l'Ecole Boulle inventent le bureau de demain

Publié par Marie-Amélie Fenoll le | Mis à jour le

Le premier concours du Majenius du design issu d'un partenariat entre la célèbre Ecole Boulle d'arts appliqués et le fabricant Majencia a récompensé des projets d'élèves sur le bureau de demain. Le prix a été décerné le 28 mars 2013 à un trio d'élèves pour un projet baptisé "l'hyperbole".

A quoi ressemblera l'espace de travail de demain? C'est sur ce sujet qu'ont planché les élèves de l'Ecole Boulle, célèbre école d'arts appliqués dans le cadre du concours du Majenius du design lancé par Majencia.

Le 28 mars dernier, le jury présidé par Olivia Putman a récompensé le projet baptisé "hyperbole" des élèves Betty Montarou, Justine Chaumont et Adrien Roudaut.

Ce projet décline "une vision prospective, innovante et concrète d'un espace tertiaire numérique qui préfigure l'intégration technologique d'un environnement de travail futuriste mais humain", indique le site de Majencia.

"L'hyperbole (hyper-bolein: jeter en avant) propose ainsi de hiérarchiser l'espace du bureau selon les usages (chercher, traiter et partager l'information), définissant trois zones connectées et fluides", expliquent les gagnants du concours.

Cet espace de travail de demain concentre 3 espaces affectés à des tâches différentes baptisés : cumulus, synapse, et echos. L'espace "cumulus" regroupe les différentes sources d'informations nécessaires (documents, archives, etc), tandis que l'espace "synapse" est centré sur le partage avec des espaces de réunions formelles et informelles ou de pause. Enfin, l'espace "echos" permet de traiter l'information grâce à l'emploi des nouvelles technologies.

"On ne peut concevoir et imaginer un bureau pour demain sans évoquer les nouvelles technologies. Omniprésentes, elles redessineront nos lieux de vie. La miniaturisation des outils de travail notamment libère de nouvelles solutions, et engage un requestionnement des standards. Pour dépasser la science fiction, nous nous sommes attachés à intégrer logiquement, à une échelle humaine, ces technologies qui en induisant de nouvelles postures remodèlent les façons de travailler, ainsi que l'espace privatif et collectif. L'hyperbole s'est nourrie de réflexions et de prospectives, d'hypothèses sur le monde inconnu du travail, les possibles réflexes et les réticences des travailleurs de demain...Comment réagit le corps au travail? Pourquoi travailler ailleurs que chez soi? Comment incarner les échanges virtuels?", détaillent les lauréats.

Le 2e prix a été remporté par le projet Mon-Majencia, tandis qu'un prix du public a été décerné au projet Polysensorialité.