Grand port maritime de Marseille : un SI " 2.0 " nommé Neptune
Publié par Ugap le - mis à jour à
Recourir à un outil informatique avant-gardiste pour mieux piloter l'accueil des ferries et croisières : tel est le parti adopté par le Grand Port maritime de Marseille qui a fait le choix de Capgemini, pour développer un nouveau système d'information fruit de trois ans de développement.
Dieu de la mer, Neptune est aussi le nom - de choix - de la toute nouvelle tour de contrôle du Grand Port maritime de Marseille (GPMM). Une appellation qui sied largement à cette application flambant neuve à laquelle recourt le premier port de la méditerranée, et ce, dans un objectif : " gérer de manière intuitive les allers et venues des navires, ne serait-ce que les 8 500 bateaux en escale qui transitent chaque année, ce qui représente 81 millions de tonnes de marchandises et 2.6 millions de passagers ", indique Chantal Helman, directrice de l'administration et des finances du GPMM, qui s'est appuyé sur les services de Capgemini, titulaire de l'UGAP, pour bénéficier de cette solution propre à agréger l'ensemble des informations transmises par les professionnels portuaires.
La raison d'un tel choix ? " Nous recherchions un prestataire de renom pour développer une solution web intuitive, rapide, propre à s'interfacer automatiquement avec les SI de nos quelques 700 partenaires (voir encadré) ", détaille l'intéressée, en rappelant que " l'ancien système, vieillissant, ne permettait pas une navigation fluide alors que 250 connexions y sont effectuées chaque jour, émanant tant de nos agents en interne, comme le personnel de notre capitainerie, que des entreprises portuaires en lien avec le GPMM ".
Accompagnement par la centrale d'achat
Face au développement complexe d'une nouvelle solution - impossible à acheter 'sur étagère' via un appel d'offres dédié -, le GPMM a décidé de se tourner vers l'UGAP, avec laquelle une convention de partenariat a été signée. " Il est toujours intéressant de profiter du travail important de sourcing réalisé par la centrale d'achat permettant de sélectionner les meilleurs du marché, à l'instar de Capgemini, expert en intégration de solutions informatiques. Ce dernier a ainsi pu créer une nouvelle application à partir des multiples spécificités et process internes du GPMM ".
Un chantier de taille étalé sur trois ans qui a représenté de 8000 jours / hommes et 3 millions d'euros d'investissement. " Grâce à une collaboration en bonne intelligence avec notre prestataire, sous l'oeil vigilant de l'UGAP, nous avons mené à bien un tel projet dans le respect du cahier des charges initial, et surmonté les difficultés lors des différentes étapes du développement de l'application ", raconte Chantal Helman, en soulignant " le rôle clé de l'UGAP en matière d'accompagnement au quotidien ".
Rapports statistiques
Une opération d'autant plus réussie pour le GPMM " premier port à s'être doté d'une application aussi performante " qu'il a reçu en 2017 lors de la 30ème conférence de l'IAPH (International association of ports and harbours), le IT award pour le projet smart port 2.0, la plus haute distinction IT du secteur portuaire mondial.
Une gestion efficace des activités du port
Forte de fonctionnalités nouvelles en termes de banque de données, états statistiques, etc., l'application Neptune satisfait largement les besoins du GPMM. " Ecrans plus conviviaux, navigation sur smartphone, tablettes etc....., autant d'atouts qui permettent aux acteurs maritimes de visualiser en temps réel le positionnement de leurs navires, leur offrant ainsi la possibilité de gérer en un clic leurs formalités douanières et administratives. Les déchets déposés par les bateaux dans le port sont aussi tracés via Neptune ! ", explique Chantal Helman, pour qui un tel système avant-gardiste dans le monde portuaire " favorise in fine une gestion 100 % efficace de toutes les activités du port : accueil des ferries ou croisières, gestion de conteneurs de marchandises, de vracs liquides ou solides etc. ".