Pour gérer vos consentements :

Secteur public : Optimisez votre parc auto

Publié par Anne-Sophie David le - mis à jour à

L'Observatoire du véhicule d'entreprise (OVE) et Public LLD, filiale d'Arval France, lancent leur " Mémento des Flottes Publiques ", manuel pratique destiné à accompagner les décideurs achats publics dans leur démarche d'optimisation de leur parc.

Le parc automobile est l'un des postes qui permet de dégager le plus de marges de manoeuvre dès lors que l''on en optimise la gestion. C'est en partant de ce constat que ce Mémento, premier du genre, propose de guider les décideurs achats sur le sentier de l'optimisation d'un poste parfois oublié. Pourtant, comme le rappelle Stéphane Spitz, directeur général adjoint de public LLD, " le parc automobile se place régulièrement dans le top 5 des premiers postes de dépenses. Il y a donc un enjeu important à travailler ce poste en profondeur. Et l'impact est d'autant plus fort en ayant une approche en coût global d'usage, car on travaille l'ensemble des coûts, directs, indirects et cachés... et sur une flotte, les leviers d'économie sont nombreux".

Cinq leviers d'optimisation

Le Mémento identifie cinq leviers d'optimisation : le véhicule, le conducteur, la durée de détention, les prestations, l'organisation et l'efficacité de la gestion du parc automobile.

Concernant le poste "véhicule", les auteurs ont constaté que l'âge moyen des voitures dans les collectivités était de 8,5 ans. Des "antiquités" au regard des bolides conçus aujourd'hui qui consomment moins et s'adaptent mieux aux petits besoins kilométriques.

Le poste "conducteur" peut quant à lui s'optimiser en optant par exemple pour des formations d'éco-conduite proposées par Public LLD. "Cela va avoir un impact à la fois sur la consommation, la sinistralité et l'état des véhicules", souligne Stéphane Spitz.

Achat ou LLD ?

"Il est plus facile de renouveler en LLD plutôt qu'en achat car il faut pouvoir le supporter budgétairement", milite Stéphane Spitz qui pointe au passage que les économies réalisées grâce à une solution LLD peuvent être significatives, "rien que sur les coûts directs, nous dégageons très facilement et assez mécaniquement entre 20 et 30 % d'économies."

Côté durée des contrats, les solutions de LLD se sont adaptées. Plus longues, elles sont donc plus rentables. "Nous avons développé des contrats plus longs qui s'adaptent aux lois de roulage constatées : si le 60 mois est devenu une durée classique, on sait aussi louer certains types de vh sur 72 mois et au-delà. Arval a donc développé des filières de revente adaptées permettant d'avoir des valeurs résiduelles élevées et donc des contrats long très compétitifs", poursuit Stéphane Spitz.

Autre frein longtemps pointé du doigt : la durée de détention puisque le code des marchés publics impose une mise en concurrence fréquente. La jurisprudence distingue cependant clairement "durée de mise en concurrence" et "durée d'exécution des contrats", permettant ainsi une remise en concurrence du marché tous les 2/3 ans tout en maintenant valables les contrats sur 5 ans.

Si la LLD est plébiscitée par le secteur privé, ce n'est pas encore le cas dans le public. Pourtant, avec un coût moyen de passation de marché estimé entre 50 000 et 70 000 euros pour une collectivité, l'option est séduisante. "Il permet à une collectivité de ne passer qu'un seul marché, ne générant qu'une seule facturation, avec un seul interlocuteur assembleur de solution et garant de la performance, avec un reporting consolidé, et surtout de mieux contrôler ses coûts et faciliter la mise en conformité avec les sujets de développement durable et de code des marchés. De plus, pas besoin de coordination inter-services, le marché est plus facile à suivre".

Mais arbitrer entre l'achat ou la LLD n'est que la partie émergée de l'iceberg. Une collectivité doit aussi et surtout étudier ses besoins en termes de déplacements et opter, par exemple, pour des solutions d'auto-partage. A la clé : réduction de 20 à 30% du nombre de voitures, meilleure rotation et utilisation des véhicules.


La rédaction vous recommande