" Nous libérer du diesel d'ici 2021 ! "
Publié par Ugap le - mis à jour à
Pour doper la mobilité propre à Grenoble, le SMMAG, Syndicat Mixte des Mobilités de l'Aire Grenobloise, s'engage dans l'acquisition en nombre de bus roulant au GNV, dont une bonne partie achetée via l'UGAP. Explications de Lucile Cablé, chargée d'opérations au sein de la structure.
-Quelle politique de mobilité verte adoptée par le Syndicat Mixte des Mobilités de l'Aire Grenobloise?
Les acteurs des transports publics de l'agglomération grenobloise hissent la transition écologique au premier plan de leurs préoccupations quotidiennes. Le SMMAG en tête, qui a pris l'engagement de se libérer du diesel d'ici 2021. De quoi aller au-delà des obligations fixées par la loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte qui impose cette sortie en 2025. Ainsi, sur un parc de bus fort de 250 véhicules, seuls 58 - amenés à disparaître - roulent encore au thermique. Tous les autres sont donc des véhicules verts, dont 52 % carburent au GNV (gaz naturel véhicule). A cela, il faut ajouter 56 bus hybrides et surtout les 7 tous premiers bus 100 % électriques acquis mi-2019. Le premier engin a été livré en mars 2020, et circule d'ores et déjà sur les lignes de bus C3-C4.
-Quel rôle a joué l'UGAP dans le déploiement d'une telle politique ?
Son rôle est essentiel, puisque sur les 130 bus du parc roulant au gaz, une petite moitié a été acquise via la centrale d'achat public ! Depuis deux ans environ, nous misons, en effet, sur l'UGAP pour renouveler le parc existant, au gré de la durée de vie des véhicules (autour de quinze ans environ) et de l'évolution de notre offre de transports. L'objectif étant de réduire toujours plus la part du thermique, équivalant à 18 %. Dernière commande en date, à hauteur de 3,5 millions d'euros HT : celle de huit bus articulés roulant au bioGNV, mis en service depuis janvier 2020 sur la ligne C1 qui traverse le centre-ville de Grenoble. Longs de 18 mètres, ces modèles Scania diffèrent des 35 bus standards de 12 mètres, acquis durant l'été 2018, également via l'UGAP, pour un montant de 10,1 millions d'euros HT. Ou encore des treize cars à plancher bas de type 'low entry', achetés aussi à la même période, via la centrale d'achat. Autant de modèles GNV différents que nous veillons à alimenter, tant faire se peut, au biogaz, issu de la méthanisation de bio-déchets dans notre station d'épuration, et ce, dans le cadre d'un contrat signé avec notre fournisseur local de gaz.
-Concrètement, quid de l'intérêt de passer par l'UGAP ?
Tout d'abord, la souplesse et réactivité conférées par le recours à la centrale d'achat public qui nous dispense du lancement de toute procédure d'appel d'offres, de rédaction d'un cahier des charges, etc. Nous avons ainsi obtenu un devis de l'UGAP très rapidement, Un accompagnement qui nous a fait gagner environ trois mois sur notre calendrier ! A cela, s'ajoute un autre avantage : en misant sur l'UGAP, nous savons avec quel fournisseur nous allons travailler, d'autant que les tarifs de l'offre ont déjà été négociés en amont pour nous. Au final, il ne reste plus qu'à définir avec le constructeur les différentes modalités techniques.